
long, loiigli, aiul single, sometimes running clown Ihe branch or trunk of a tree, between the fissures of the rough bark,
to Ihe lunjitli of 12 ftcl or 15 feet, and so tough and tenacious that it required considerable force to detach or break them.
Many of these plants were in Qowcr, and, notwithstanding the small shrivelled appearance of the leaves, the flowers were
large and the yellow colour strongly marked. On more than one occasion I saw a splendid A, sesquipcdale growing on
the trunk of a decaying or fallen tree, and sending its tough roots down the trunk to the moist parts of the vegetation on
the gi-ound, I found one decayed tree lying on the ground almost overgrown with grass and ferns, on the rotten trunk of
which A. sesqui)3edalc ^vas growing most luxuriantly. The roots, which had penetrated the soft trunk of this dead tree,
were white and fleshy, i\hile the leaves wei'c longer and comparatively soft and green. There were neither ilowers nor
flower stalks on any of the plants growing in the rich vegetable mould furnished by this old dead tree. I occasionally
noticed both A. sesquipcdale and A, eburneum growing not only on the branches of living trees, but high up on the
bare barked trunks of the dead trees,"
From the account of the behaviour of this Orchid in its native habitat, we may infer that a moderate amount of
shade and moisture is most conducive to its health, and while growing in the rich vegetable mould the plants did not
produce flowers, but those growing on dry, exposed parts flowered freely, although the foliage became shrivelled. Under
cultivation in Europe, it requires the same treatment as East Indian Orchids, such as Vanda and ASrides. As it possesses
no pseudo-bulbs, it must not be subjected to a protractcd resting period ; in fact, the only rest it requires is daring the
late autumn and early \vintcr months, when it should be kept moderately d^*. During its season of growth, which
occurs in spring and summer, it needs an abundance of water and a hot and moist atmosphere. It must be shaded from
fierce sunlight, but too much shade induces a soft, unripened growth. It flowers during winter, from November to
February, and the flowers continue in perfection for quite a month if the atmosphere is somewhat dry and u-arm.
The flower spikes carry from one to four flowers; the finest plants we have seen have borne as many as twenty fiowers
on five spikes. Although strictly an epiphyte, pot culture suits it best, and it must be potted high so as to encourage
the fonnation of aerial roots, and at the same time prevent too much water lodging about the base of the stem, The
habit of growth is well shown in our plate, which represents a small plant carrying a spike of three flowers. There
are two fornis of this Orchid in cultivation, one of which is distinguished in having larger flowers than the ordinary
form, and moreover blooms later. In both the leathery foliage is of the same deep green, and the ilowers are of a wax-like
substance, ivor)- white at first, afterwards turning to a pale yello^v.
Urawn from a |>lnnt now in Ihc jjnsscssion of John ConiicU, Ksq,, liushcy Do»-n, Tooting Common,
I I I S T O I k l l ET CIILTURH.
a n'y a point d'Airanihus, ma connaissniicc, qui nc .sc rcconnnisse au roslelle à lobe double: destiné h recevoir les caudiculcs 01 les
glaiidules de formes difTérentes, Les Angracciim et ks Lisirotachys onl le rostcllc; prolongé qui sert ¿gaiement h une seule caudicJlc ou
La tendance qu'ont cerSains botanistes de ranger exclusivement sous le nom d'Aeraïulius, le fort petit groupe grandiflorus, est due h
l'initiative de Sir Joseph Mookcr. Sir Joseph, toutefois, ne se rapjoelait pas e|ue lui-mCme avait donni h Snccochilus adversui le nom de
Tlinxsperrauni adversum, qui n'a point de menton, bien que ce genre contienne à la fois des esijèees qui ont le menton le plus développé,
d'autres où il est absent, et d'autres encore oîi ce caractère est plus ou moins atcinué 011 prononcé,
Mr. Bentham a changé tout cela, envisageant tout à im point de ^•ue opposé i celui de -ses prédécesseurs, cliaciue fois que l'occiision
s'en présentait. Il réserve ACranthus au groupe grnndiflorus. Il comprend sesqui pedal is dans Angraecum, comme l'avait fait Lindley,
probablement dans le seul but d'être utile aux horticulteurs,
Les Aeranthi américains forment deux "nouveaux" genres—Campyloplectroii et Cryptocentruin—i>l!icés eiilre Orintl.idium et
Diadenium, Les Aëranthi africains si s Mystacidia. En outre, deux espèces américaines, piir les rapports de l eurs habitudes, sont
comprises dans DendropKylax, bien que l'i
e d'elles jouisse du privilège de 'appellation cl'AngraiCiin
(Voir •• Macroura
Angroeciim,)
u Rev, William Ellis, qui pendant nombre d'années s'occupa d'évaiigélisation à Madagascar, que nou:
i:illeuse Orchidée dans nos serres. 11 y a plus de trente ans qu'il en introduisit des .s|)écimens vivants e
it point vu d'Ordddée si extraordinaire, et l'intérêt qu elle suscita ne s'en tint point aux seuls botanistes, i
/ / , C. Rchb.f.
lous devons l'introduction
Europe. Jusqu'alors
ais s'étendit h tous les
naturalistes, à Darwin même, qui k cette époque était occupé i faire des recherches sur la fertilisation de cette famille de plantes
longueur exceptionelle de l'éperon de la Heur attira particulièrement son attention. Elle éveilla également la curiosité et l'intérêt des
cultivateurs d'Oreliidées, qui furent tout aussi frappés de sa beauté que de sa singularité. Elle fut rare pendant plusieurs années, mais h la
fin on réussit i< en Importer de Madagascar des quantités à l'état vivais de sorte qu'à l'heure qu'il est, bien qu'elle n'ait rien perdu do sa
valeur, elle se trouve fréquemn>ent dans les jardins.
Dans son ouvrage " Madagascar revisited." Mr, Ellis fait un récit intéressant de la végétation de l'Ile, où l'on trouve, touchant cette
Orchidée, des détails utiles aux cultivateurs. Entre autres, voici ce qu'il dit: "Angntcum sesquipedale et A. eburneum étaient les plus
abondants et les ¡»lus beaux parmi les Orchidées. Je remarquai qu'ils croissaient le plus abondamment sur les arbres au feuillage très rare, et
que A. sesquipedale ne se rencontrait jamais, ou du moins fort rarement, à la surface du sol, mais qu'il croissait à une grande élévation, au
milieu des branches, projetant souvent ses longues tiges trainantes qui se terminaient en un petit nombre de feuilles ayant souvent l'air d'être
desséchées. Les racines se conformaient égivlement à cette habitude. Elles se divisaient et s'étendaient rarement, mais étaient longues,
dures, et isolées, courant quelquefois douze ou quinze pieds le long d'une branche ou d'un tronc d'arbre, entre les crcvaces de la rude écorce,
et elles étaient si dures et s! tenaces qu'il fallait employer une force considérable pour les en détacher ou les briser. Nombre d'entre ces
plantes étalent en fleurs ; bien que les feuilles parussent être petites et ratatinées, les fleurs en étaient grandes et d'un coloris jaune prononcé.
En plusieurs occasions je rencontrai un magnifique A- sesquipedale croissant sur !e tronc d'un arbre tombé ou en décrépitude, et faisant
courir le long de ce tronc ses rudes racines qui s'enfonçaient pour aller chercher leur nourriture dans la fraîcheur du sol, J'a! rencontré un arbre
en décrépitude couché sur le sol, presque entièrement recouvert d'herbes et de fougèi-es, sur le tronc pourri duquel croissait un A, sesquipedale
de toute exubérance. Les racines qui avalent pénétré le tronc mou de cet arbre mort étaient blanches et charnues, undis que les feuilles
étaient plus longues que d'habitude, et comparativement douces et vertes. Il n'y avait ni neurs ni liges sur aucune des plantes qui
croissaient sur le riche terreau végétal fourni par cet arbre pourri. J'ai remarqué, de temps en temps, que A, stsquii>edale et A. eburneum
croissaient non-seulement sur les branches d'arbres vivants, mais h une grande élévation sur l'écorce des troncs d'arbres morts."
D'après ces renseignements sur les habitudes de cette Orchidée dans son pays natal, on peut conclure qu'une (¡uantité moyenne
d'ombre et d'humidité lui est nécessaire, car, nous est-il dit, bien que croissant dans un riche terreau végétal, les plantes ne portaient point
de fleurs, tandis que celles qui croissaient sur les branches nues et au grand air fleurissaient abondamment, mais, toutefois, le feuillage se
ratatinait. Sa culture en Europe exige les mêmes soins que celle des Orchidées de l'Inde occidentale, tels que les Vanda et les Aërides, et
comme sesquipedaiis ne possède pas de pseudo-bulbes, on ne doit point l'assujétir à un trop long repos ; au fait, le seul dont il ait besoin
s'étend des derniers mois d'automne au.x premiers mois d'hiver, période pendant laquelle ou doit le tenir modérément h sec. Pendant la
période végétative, qui a lieu au printemps et en éré, il réclame abondance d'eau et une atmosphère à la fois chaude et humide. On doit le
protéger des ra)-ons trop ardents du soleil, mais trop d'ombre entrave le développement de la plante, qui devient molle. Il lleurit pendant
l'hiver, de novembre à février, et la floraison se prolonge tout un mois dans la perfection, pourvu que l'atmosphère soit un |)eu sèche et
chaude. Les pédoncules portent de deux à quatre fleurs, et les plus belles plantes en ont porté jusqu'à vingt sur cinq épis. Quoique,
strictement pariant, ce soit un épiphyte, c'est la culture en pot <iui lui convient le mieux, et il faut éviter de le |)lanter bas, afin de favoriser
la formation de racines aériennes.
Notre planche en représente avec exactitude un spécimen à l'état naturel, d'environ un pied de hauteur et portant un épi de trois
fleurs. Il y a deux formes de cette Orchidée dans la culture, dont l'une se distingue de l'autre par ses (leurs plus grandes et qui lleurissent
plus lard. Dans l'une .:t l'autre, le feuillage, dont la consistance rappelle celle du cuir, est d'un même vert foncé, et ses fleurs de cire sont
d'abord d'un blanc d'ivoire, tournant ensuite au jaune pâle.
J'aprè, y e plante de io John Conncll, Esq., Bushcy Oown, Tooting Common, Londres,