
i n s T O J R H ET CULTI-RE.
I .e ri cil E coloris, li; iliiliciciix piirfiim de violette eie ses fleurs, et L'élégance exquise de son port, font de I'Odonloglossum E J ward i l'ime des
¡•lus I j o I I c s (Ji-chlclios culllvées, donc la rarctó augmente encore la valeur. l'ni-mi tous les Odontoglossums, dont le nombre actuellement
s'ólè\'e H quatre-vingt, l'O. lùlwardi est le seul de son coloris, aucun autre ne possède un si harmonieux ensemble de mauve et de jaune d'or
que celui (ju'oii rencontre dans les meilleures variétés de cette espèce ; et il yen a peu, s'il y en a, qui portent une si grande quantité de fleurs
C'est une Orcliidéc relativ ement nouvelle, car il y a dix ans on ne la coimaissiiit ¡):is ; elle liabite les hauts sommeus des Andes de
VnqiLitciir, à 7000 pieds environ d'élévation ; aussi est elle franclienient de serre froide, se comiilaisimt dans une atmosphère continuellement
humide, comme toutes les Orchidées montagnardes, l'Oncidium macranthum, l'O. cuciillatum. l'O, nubigenuni, l'O. PKal.-enopsis, et d'autre.s
encore. lUle fut découverte par IUloiur<l Klaboch, auquel le Prof. Reiclienbach la dédia. Si cette plante se trouve en si petit nombre dans
les collections cela provient surtout des difticultés qui entourent son importation. Les retraites qu'elles habitent sont d'un accès si difficile qu'il
faut longtemps pour les amener à la còte. Les plantes importées arrivent ordinairement au commencement du printemps, mais, généralement,
bien peu sont en bon état, de là la difliculté d'établir cette Orchidée.
En recevant les plantes d'importation il faudra prendre soin de débarrasser les bulbes de toutes les parties mortes on qui commencent à
se gâter ; on les pentlni ensuite, la tête en bas, près du verre dans une serre à Cattleya, ou dans tout autre endroit pas trop chaud ni trop
liuiiiide. De lBm|)s en temps on seringuera les bulbes afin d'activer la pousse des nouvelles racines ; dès qu elles seront sorties on établira les
plantes dans un composte léger, et on les placera dans la panie la plus froide d'une serre h Odontoglossum ou à Masdevailia ; trop d'ombrage
provoquerait une pousse étiolée et mal aoùtée. Les plus beaux spécimens de cette Orchidée que nous ayons vus étaient cultivés près tl'im
veiuilateur, exposés à un courant d'air continuel, et suspendus au-dessus d'un bassin d eau qui entretenait l'humidité de l'air, Voilh des conditions
qu'il faillira imiter dans leur culture. Quand elles seront bien établies il leur faudra de l'eau en abondance ; sans saison distincte de repos,
on les tiendra, cependant, un peu plus sèches pendant les trois derniers mois de l'année. Une particularité de cette espèce c'est qu'il faut à ses
bulbes deux saisons pour arriver h maturité, ce qui fait qu'elle ne lieui-it que tous les deu.N ans. l.es pousses, au.xquelles il faut longtemps
pour se développer, fleurissent au printemps ou au commencement tie l'été. Deux années d'attente, ce n'est pas trop pour pouvoir
ailmirer l'épanoiiis-sement de cette beauté parfumée.
n'.ipri^« i la coUqction Dell, avcc l'autorisatinn de M. le iMron J, I l
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BESCHREIIiUNC; UND KULTUR.
Eink tief violette itUuhenfärbe, ein feiner veilchenariigtr Wohlgeruch und eine seltene Zierlichkeit im Wuchs vereinigen sich, um diese
Pflanie zu einer der schönsten kultivirten Arten zu machen. Da sie ausserdem selten ist, so steigt ihr Werth noch höhei-. Unter alle den
jetzt lll>er achtzig .^rteii zahlenden Odontoglossen steht O. Edivardi in Bezug auf seine Färbung einzig da, kein anderes besitzt eine solche
Harmonie von \'iolett und Gelb wie man sie bei den feinsten l'onnen dieser Art sieht- Auch giebt es nur wenige, wenn überhaupt irgend
welche, die an hohen verzweigten Stielen eine solche Unmenge von Bllltheii tragen.
N'c^leichswcisc ist sie eine neue Orchidce da sie vor zehn Jahren noch nicht bekannt war. Sie ist auf den hohen Anden Equadors
2500 Meter hoch zu Hause, daher durchaus eine Orchidee filr kalte Temperatur, der es in einer gleichmässig feuchten Luft ebensogut
gefällt wie anderen Cebirgsorchideen, 2. I). Oncidium macranthum, O. cucullatum, O. nubigenutn, O- Pliala;nopsis. Sie gehört zu den
Ivntdeckungen Eduard Klabochs, nach dem sie von Prof. Reicheniiach benannt wurde. Der Grund, wesshalb O. Edwardi in Sanimhn\gen
selten ist, beruht In den Schwierigkeiten der Einflihrung, Die Fundorte sind so schwer zugänglich, dass eine lange Zeit vergeht, bevor die
Pflanzen zur Küste kommen. Die 1 mportationen langen gewöhnlich im Beginn des Frtlhlings an, doch ist meist nur ein geringer
Procentsau in gutem Zustande, daher auch die Schwierigkeit diese Orchidee zum Gedeihen zu bringen.
Sobald man die frischen Pflanzen erhält, sollte man sie mit Sorgfalt von allen faulen und faulenden Theilen befreien. Es ist
gut. sie nachher kopfüber nahe dem Glase in einem Cattleyenhause oder an einem anderen nicht zu heissem und feuchtem Platze
aufzulmngen. Gelegentliches Spritzen wird die Bulben zu neuer Wur«lbildiing veranlassen. Wenn dieses geschehen, topfe man die
Pflanzen in eine leichte Mischung und stelle sie an dem kühlsten Platze in einem Odontoglossum. oder iVIasdevallienhnuse auf; doch hüte
man sich zuviel Schatten zu geben, da dann die Triebe nicht ausreifen. Die Ijcsten Exemplare, welche wir gesehen haben, waren nahe
einer Klappe in einem steten Luftwechsel kultiviert, hangend Uber einem Wnsserbehalter in fortwahrender Feuchtigkeit. Diese Bedingungen
sollte der SUchter nachzuahmen versuchen. Es ist eine Orchidee, die, weim sie einmal heiles teilt ist, viel Wasser verlangt und
keine bestimnue Ruhezeit hat. Man halte sie nur die letzten drei Monate im Jahre trockener. Eine Eigentümlichkeit dieser Art ist, dass
die Pseudobulben zwei Jiihre zur Reife bedürfen und daher nur ein um das andere Jahr blühen, Sie bringt ihre Blutenstiele im FrHhjahr
oder Anfangs Sommer und diese gebrauchen eine lange Zeit zur Entwickelung, Doch solch eine herrliche Pracht und solch feiner Duft
sind wohl Werth zwei Jahre lang er*vartet zu werden.
Gemalt n :U SnmmliinK ra mj, I V, Sch róder.
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