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11. n'nrrivo pas soiivuiit qu'uno aussi liclli: ()rchiil¿c ¡lic, en cies circonstances aussi singulières, conquis sa placc dans nos scrrus. Il est
I>iobab!c (\\ii\ y a (¡vialrc ou cinq ans pas un européen ne connaissait son existence. La plante (Icurissait en Angleterre avant que personne
ne fui avcrli tie son ex tri me beauté. Son introduction en Europe est cUl piirticulièrenicnt h M. St. Leger, qui habile Ascención, la capitale
du Paraguay ; dans un voyage an norJ il la découvrit sur les confins do la province de Matto Grasso, et on envoya immédiatement des fleurs
sichées en Angleterre, mais comme on n'y remarqua aucune beauté particulière on n'en fit alors aucune mention. En iSSs M, St. Leger
arrivait en Angleterre avec tine nombreuse collection d'Orchidées qu'il avait receuillio dans ses voyages ; parmi elles se trouvait l'Oncidium
Jonesiiumm. On veiidil le.s plantes au.t enchères à Londres, mais la vente ne produisit pas grand'chose : elles ressemblaient trop fort à celles
<l'im antre Oncidiiim à feuillage cylindrique et à rieurs |>eu remarquables, l'O. Cebolleta ; cotte ressemblance fn croire aux orchidophiles que
c'était la mfime espèce. Ceux qui avaient acquis si avantageusement ees Orchidées k l'aspect étrange découvrirent bientôt qu'ils posséd¡i¡ent
non-seulement une i)lante niagnirique, mais l'une des Orchidées les plus remarquables de nos serres.
La piante rei)réseniée sur notre planche est si admirablement peinte par l'artiste {¡tie toute description est presque inutile ; des deux
variétés, celle à grande tige nous montre une bonne forme au coloris habituel, l'autre nous représente par la coloration particulière de ses
fleurs, une variété unique jusqu'à présent ; elle appartient à Sir Trevor Lawrence. Si l'on songe que cette magnifique variété a si vile fait
•son apparition, il est à espérer qu'on en découvrira d'autres aussi belles dans les milliers de plantes qui ont été importées. Jusqu'ici on n'a
remarqué aucime différence dans la manière dont la plante croît et se développe ; la tendance naturelle qu'ont ses feuilles do pousser vers
le bas lui est coinmuno avec quelques autres Orchidées, le Cattlcya citrina et les Scuticaria notamment.
Si on traite cet Oncidium de la mSnie manière que les Orchidées mexicaines il croîtra et fleurira h merveille, car on le trouve à l'état
sauvage dans le nord du Paraguay, dont le climat est semblable à celui <lu Mexique ; l'été y est très chaud et l'hiver froid, les plantes se
développent et gnindissent rapidement, puis elles sont soumises à un long repos. La meilleure manière de cultiver cet Orchidée est
de l'attacher sur des blocs de bois <lur, comme le pommier ou l'épine, ou mieux encore sur de petites claies de bois de tek, qui sont plus
tlurables et ont meilleure apparence ; on les y attachera solidement avec du fil de cuivre, les feuilles tournées vers le bas, et en ayant soin de
laisser de Tespacc pour les ¡wusses à venir et i>our le développement de la plante, car il ne serait pas facile de détacher ses racines charnues
quand elles se seraient fixé au bois. La période d'activité de ces plantes commence au mois d'avril, on les suspendra alors près du verre dans
un endroit éclairé et tlans une atmosphère chaude et humide, comme celle de la serre de l'Inde. Le plein soleil leur est nécessaire,
en les ombrageant on retarderait la croissance ; on leur donnera dans le jour de fréquents seringages. Les pous.ses se développeront ainsi
jusqu'à la fin de septembre au moment oîi finira leur fioraison. Les pseudo-bulbes étant alors arrivées à comjjlet développement on
transportera les plantes dans un endroit plus frais, une serre à Cattle)-a par exemple, mais en ayant toujours soin de les suspendre dans
l'endroit le ])lus éclairé et le plus aéré. Pendant l'hiver et jusqu'au mois de février on ne les seringuera qu'une fois par jour ; ces seringages
devront être augmentés du moment qu'elles donneront de nouveau signe d'activité, et à mesure que les journées s'allongeront on devra
leur donner plus de chaleur. Ce ' •ntinué .. jusqu'en . . avril,. . époque .
oi '0 de l'Inde pour qu'elles
y passent l'été.
BESCHRHI13UNG UND KULTUR.
lis kommt nicht oft vor, dass eine schöne Orchidee wie diese unter solch seltsamen Unistknden seinen Weg in unsere Garten findet.
Sicherlich hat bis vor vier oder fünf Jahren kein Europaeer von ihrem Vorhandensein gemisst, ja die Art blUte in England ehe ii^end
jemand eine Ahnung von ihrer Pracht hatte. Ihre Einführung in Europa verdankt man einzig Herrn St. Leger in Asunción, der Hauptstadt
von Paraguay. Er fimcl tiiese Orchidee als er nordwärts in Paraguay an den Ufern des Matto Grasso reiste, und sandte sogleich
getrocknete Blumen n;u:h England, Da man aber keine besondere Schönheit in ihnen erkannte, so schenkte niaii ihr tlamals weiter keine
Aufmerksamkeit. Im Jalire 1883 kam Herr St. Leger mit einer grossen Sammlung Orchideen, welche er auf seinen Reisen gesammelt
hatte, nach England, so auch mit Oncidium Jonesiajium. Die Pflanzen wurden auf einer Auktion In London verkauft, brachten aber nicht
viel Geld ein, da sie andern stielrund blätterigen und nicht grade schönen Oncidien z. B. O. Cebolleta sehr ähnlich sahen, und die Käufer
at^vöhnten, die beiden Arten mochten gleich sein. Diejenigen, welche die fremde Orchidee so billig erstanden, fanden bald, dass sie
nicht nur eine der pr.lchtigsten, sondern auch eine der charakteristisch ten Arten besassen.
Die in unserer Tafel da^estellte Pflanze ist von dem Künstler so lebensgetreu wiedei^egeben, dass eine Beschreibung fast unnötig
ist. Von den zwei abgebildeten Varietäten zeigt der grosse mutenzwelg eine in gewöhnlicher Weise gefärbte gute Form, während die
andere in Bezug auf die sonderbare l-'arbung bis jetzt einzig dasteht : die Pfianxe der letzteren besitzt Sir Trevor Lawrence. Da diese
distinkte Abart .so bald aufgetaucht ist, ist Hoffnung genug vorhanden, dass sich unter den Tausenden importierter Pflanzen noch andere
schüne Formen finden werden. Bis jetzt haben sich in Bezug auf den Habitus der Pflimzen noch keine Veränderungen gezeigt. Die
natuTjemasse Neigung der Blätter nach unten zu wachsen ist eine Eigentümlichkeit, die auch einigen anderen Orchideen eigen ist, z. H. der
Cattleya citrina und den Scuticarien.
Behandelt man dieses Oncidium wie die Mexikanischen Orchideen, so wächst und blut es willig, da das Klima des nürilliclien
Paraguay dem von Mexiko ähnlich ist. Die Sommerzeit ist sehr heiss, der Winter kalt, in Folge dessen entwickeln die Pilanten sich rasch
und treten nacher in eine lange Ruhezelt ein. Die beste Weise dieses Oncidium zu kultivieren ist an StUcken harten Holzes, Apfel, Dorn,
oder noch besser an Teakholz Gitterchen, da diese sehr dauerhaft sind und gut aussehen. Die Pllanzen mlissen die lilätter abwärts mit
Blöcken befestigt werden und Jede sollte genügend Raum zur Ausdehnung haben, da es nicht leicht ist die iJeisehigen
• ' sie sich einmal festgeklammert haben. Im April pflegen die Pllanzen zu treibeia und müssen dann nahe
n feuchter und warmer Luft, wie sie In einem Ost-Indier Hause ist. Sie dürfen <ler vollen Sonne ausge-set/t
sein, da durch Schattieren ein unreifer Trieb verschuldet wird. Am Tage muss öfter gespritzt werden. Der Trieb wachst bis gegen Ende
September, dem Schlüsse der Blütezeit. Wenn die neuen Pseudo-bulben ausgereift sind müssen die Pflan.cen in eine IkUhlere Temperatur,
beispielsweise die eines Cattleya Hauses, gebracht werden ; doch auch hier wieder an einen hellen Piati am Uilhlsten Ende des Hauses bei
einmaligem Si>ritzcn am Tage den Winter hindurch aufgehoben werden, bis zum Februar, wenn die l'Üanzen neues Leben zeigen. Dam.
müssen sie häufiger gespritzt werden und die Temperatur wird von selbst mit den längeren Tagen steigen. Mit dieser Behandlung führt
man fort bis April, wenn die Oncidien wieder in das Ost-Indier 1-iaus, ihren Sommeraufenthalt, kommen.