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endure so long In bloom. Tlic foliage, moreover, of this I-ycastc is so handsome and elegnnt lhat even when not in
bloom ihe plant is highly ornamental.
The best known home of this I,ycastc is in Guatemala, in Central AmeriM, and the first sight Mr. Skinner
olHainal of it was among the decorations of an altar in one of the churclie.s during the festive seasoa. Me soon discovered
its native habitat and it was not long' before living plants reached Europe. It was first illustrated in Mr, Bateman's
sujierb work " The Orchidacea; of Me-'<ico and Guatemala," wherein it is described as " the facile princess of the
Maxillarias," for at that time it was placed in the genus Maxillaria, There is certainly nothing so beautiful among the
cultivated Lyca.stes, though some of the finer Ma.v:illarias, and especially the new M. Sanderiana, rival it. There is,
perhaps, no other Orchid so variable as Lycaste Skinneri, for out of a hundred imported plants not two could be
found having blooms identical in colour, size or form. Hencc there arc numberless named varieties at the present time
differing more or less from each other Some of the most distinct are those called delicatissima, rosea, pitrpurabi, roscopuri)
urca, and nigro-rubra, names that arc expressive of the colours, while otliers, such as gloriosa, superba, amabilis, are
names applied to ccrtain forms remarkable either for distinct colouring or size and shape of their flowers. There is,
however, no other variety so distinct, so rare, nor so cliastely beautiful as lhat generally known as alba, but sometimes
called \':rginalis, ^vhich is represented in our plate. The flower of this lovely white Lycaste looks as if it wei'e
chiselled out of .spotless marble, so handsome is its form, and the faint dash of yellow on the lip seems to emphasize the
purity of the rest of the blossom. The variety illustrated shows one of the finest forms but there are others inferior which,
though pure white, have thin and narrow sepals and petals. The finest form of the alba variety always commands high
prices as it is well known that it can never become plentiful Although L. Skinneri is largely gro\vn everywhere « e
predict lhat in the future it will become even more popular, and will probably be cultivated as a market plant as it can be
¡in|)orted and sold so cheaply. The other flower shown in our plate represents a highly coloured variety, and between the
deepest tinted and the pure white there is every intermediate shade.
There is not a more easily managed Orchid than this Lycaste; in fact it is one of those lhat an experienced grower
invariably advises a beginner to start with, h few simple directions only are necessary to ensure successful culture. The
winter temperature should range between 55 deg. and 60 deg. F., but in stmimer the plants may be placed in openair
frames having a northern exposure. During the growing season, the plants must receive an abundance of water,
but after the new growths are fully developed water must be given sparingly until the fiower buds show themselves,
when more water will be required. By subjecting the plants to a good resting period sound and well ripened bulbs will
be obtained, which will produce as many as twenty or thirty flowers eacli. The plants should be repotted in July before
commencing activc growth. The best compost consists of rough thoroughly deoiyed leaf mould, mixed with about a
third part of dry ptilverised sheep or cow manure. After repotting the plants should be kept close and slightly moistened
only until signs of activity appear. It flowers during the late winter months and continues several weeks in perfection.
•n by PC M of Baron J. II. \V. von Sciiroedcr from plints In the Dei! collection, Eghatt
lll.STOIRB £T CULTURE.
IL y a quelques curieux inciclcnts d^ns l'histoire de la diiiiominniior de ccuu pUvntf. D<-ja en 18.40 ('
Maxillaria Skinncrl ; ISaCcman MSS. dit. " qu'il ust proche parem du Maxilllaria Marrisonio:." " Il nip:
est d'un bc;iu blanc pourpré, avec le ccmre moucheté de rose vif." Ensuite apparaît le L)'ca.st<
LindJ., Bot. Rcg., 1842, tab.
I.lndley 1840, 4S !) apparaît un
un pnrfjm agrC-abIc. son lalx-llc
le Undley,—Maxillaria cruenta
portait d'abord M.ixillaria Skinneri Lindl. Evidumnient le Dr. Liiidley avait retiré la premié
denomination pour Être agréable à MM, Skinner et liatenian ; cela résulte ^ l'évidence des preniier.s textes conservés à la bibliothèi|ne di:
l'Université de Leipsic. Il croyait, probablement par défaut de mémoire, que ce " cruenta" était le même (¡ue le Maxillaria Skinneri de
I3aiemaii, 1S40 (voir LIndI. Bot. Reg., 1S43, Mlsceil. 11). Je ne puis être de son avis. Le Lycaste cruenta n'a jamais un labelle lilnne
pourpré, avec centre moucheté de rose vif. Cette description .s'appUciiie plutôt au Lycaste Skinneri ou plana. Parait enfin la plante actuelle
nommée Maxillaria Skinneri par Bateman, et comme II l'ajipelle "facile firinrcfis. le roi incontesté de tous les Maxillarias ; " ce n'est qu'en
ces derniers temps qu'un rival est apparu, le Maxillaria Sanderiana, mais on ne peut l'importer en grande quantité comme: le Lycaste
Skinneri. Je crois que c'est à tort qu'on en attribue la découverte à Mr. Skinner. Quelques herbiers, le mien enir'autres, c '
spécimens du Mexique découverts déjà en 1839 ¡lar M. J. Linden. Dans l'état actuel tic la ([uestion II est hors de iloute que
collecteur qui a découvert ia plante.
/ / , G. RM./.
te devint
IX qui soccujwm
Parmi les nombreuses plantes de-s tropiques dont le célèbre voyageur Ure Skinner enrichit nos serre!
aussi populaire q\ie ce glorieux Lycaste qui porte son nom ; ¡I est si répiindu qu'on le trouve non-seulemei
spécialen\cnt de la culture des orchidées, mais aussi dans toutes les bonnes serres. Comme plante décor
donné, à tort, du reste, l'épithète d'orchidée des salons. Si l'on s'en sert comme plante d'ornement c'est
fleurs qu'il le doit; il reste longtemps frais dans l'atmosphùre déséchée des appartements. Son feuillage
lloraison il est très décoratif.
si élégant que même hors dt:
Le Guatemala, tians I.'Vmérlque Centrale, est la i>atrle de ce beau Lj caste. Skinner le voit pour la première fois un jour de fête
exposé sur l'autel d'une église. Il découvre bientôt son habitat, et peu de tenijis après en expédie des plantes en Euro]«. Bateman en
tlonne la première planche dans son su|jerbc ouvrage " Les orchidées du Mexique et du Guatemala," où il l'appelle /atile/» i^ufis. le roi
Incontesté des Maxillarias, car à cette époque il était classé parmi les Maxillarias, Et, en effet, aucun des Lycastes cultivés n'est aussi beau,
ei il n'y a que les plus splendides Ma.xillarlas, comme le M. Sanderiana, par exemple, qui pxiisse lui Cire comparé. Aucune autre orcliidét:
no varie autant ; parmi cent plantes importées on aurait de la peine à en trouver deux de même coloris, de même forme, et de même
dimension. Il y a actuellement une foule de variétés dénommées, différant pltis ou moins entr'elles. Quelques u.ie.5 des plus distinctes
portent les noms de delicatissima, rosea, pun>urata, roseo-pupurea, et nigro-rubra, ce qui indique surtout leur coloris, tandis que d'autres,
comme le gloriosa, le superba, l'amabllis, diffèrent plutôt par le port et la dimension de leurs lleurs. Néamoins aucune n'est si distinguée,
si rare, si chastement belle que celle connue sous le nom d'alba ou quelquefois de vii^inalls ; c'est celle que nous représentons ici. Sa flt^ur
semble être ciselée dans un marbre du blanc le plus pur. et sa forme est si parfaite que la teinte Jaune de son labelle semble relever le blanc
pur de ses autres parties. La variété ci-contre est la meilleure ; il y en a d'autres qui, quoiqu'égale ment blanches, ont les pétales et les
sépales plus minces et plus étroits. Cette belle variété est toujours très recherchée et de très gnmd prix, car il est reconnu qu'elle ne peut
devenir commune. Bien que le L. Skinneri soit partout cultivé en grande quantité nous pouvons prédire q\i'!l se répandi
dav.iniage, et deviendra probablement une plante de marché, car le cotit d'importation et son prix de vente
planche nous donne une variété très foncée. Que de place pour des teintes intermédiaires
11 n'y a pas d'orchidée de culture plus facile que ce Lycaste. C'est une de ces plantes qu'u
seconde Heur
deux variétés extrêmes!
cultivateur expérimenté désignera au
température de îa°à 16° C., mais dès
îsurer une chaleur uniforme. Pendant
sau en abondance, mais après complet
commençant, parceque avec quelques soins on réussit toujours. En hiver on tiendra la serre à un
que viendront les beaux jours on placera les plantes au nord devant des chassis ouverts, afin de leur
la pousse, qui commence après la lloraison et dure jusque vers le milieu de l'été, il leur faudra de
développement des bulbes on diminuera les arrosages pour les reprendre lorsque les boutons de fleurs apparaîtront. En leur assurant un
bon repos on obtiendra des bulbes saines et bien mûries, qui pourront donner de vingt à trente fleurs chacune. Les rempotages se feront en
juillet. Le meilleur composte est le terreau de feuilles entièrement décomposées, mélangé d'un tiers d'engrais de mouton ou de vache séché
it pulverise, .^prèsle rempotage on tiendra
Lycaste (leurit en hiver et reste plusieui
plantes enfermei
te d'après des plantes do la collcctioi
n leur donnera peu d'eau jusqu'à ci
m Schrocdcr, The Dell, Kghara, près W