
I I I S T O I K E ET CULTURE.
IL y :I (IIIIITRE :iiis, lorsque lo professeur Reiclicnbadi donna
sèches f|uc nous lui avions envoyés, il la lermiiiaii [xir cetCi
iiiilliurs de plantes ont ¿té dissiininics, non seulement clans c
n'ont pu niancjiter d'être tris fiivorablenient accueillies, car
lour la première fois la description de cette plante d'après des spéciinens de (leurs
prédiction : " cette plante réjouira beaucoup les amateurs." Depuis lors, des
pays, mais aussi daiîs toute l'Europe et dans les Etats-Unis d'Amérique, où elles
bciiuté, la réputiition de cette Orchidée n'est plus h faire; elle c
variable de couleur, et sa (loraison, infime au fore de l'iiiver, lui donne une valeur exceptionellc. L'appai-ition de cette plante éveilla l'iinérét
ili« orcliidisles, qui avaient toujours le souci de posséder un Cattleya fleurissant vers la lin ile l'année, et comblant ainsi la distance qui existait
i ntre la floraison automnale de C. labiata et celle de C. Trianxi. Le C. Percivaliana comble cette lacune, puisqu'il commence à lleurir au
mois de décembre et continue ainsi jusqu'au mois do mars ; de sorte que depuis l'introduction du C. Gaskelliana, qui lleurit à la lin de l'été
et en automne, nous possédons des Cattleyas en lleurs pendant toute l'annéc-
Lc Cattleya de Percival n'est sans doute qu'une forme géographique de l'espèce très variable du C, labiata qui, par rapport à sa
découverte antérieure, en est considéré comme le type ; mais les singularités caractéristiques du C. Percivaliana ne sont possédées par
aucune autre plante du niénîe groupe. La différence est si grande que personne ne peut être induit en erreur et la méprendre pour une
plante différente de la section des labiata, ce qui arrive souvent avec les C. Triann;i, Mossirc et Mendelii, dont les caractères s'en rapprochent
davainage. Les pseudo-bulbes en sont fortes, mesurant de 15 cent, à 35 cent, de longueur ; les feuilles en sont larges, d'un tissu épais, et
d'un vert foncé. Chaque pédoncule (»rte deux ou trois (leurs qui comjxirées avec celles de C, Trianrei sont plus petites, la plus grande ne
mesui-ant que 15 centimètres de laideur ; mais la couleur qui, dans le labelle, est d'une richesse extraordinaire, supplée i son manque de
grnndcur. Dans les plus belles variétés, les sé|)ales et les pétales sont do
a foncé ; le labelle est de couleur très variable,
quelquefois entièrement d'un cramoisi-marron, velouté et foncé ; chez les im;
variétés ont les labelles presque entièrement jaunes, entrelacés de lignes n
les formes de teinte très foncée, chaque nuance intermédiaire se rencontre jusqu'au blanc pur; de cette dernière il n'y eut que quelques plante:
d'importées, dont une est morte, tandis que deux autres figuraient encore cette année dans la collection Percival. Cet albinos est d'une beauté
chaste, la fleur étant de couleur parfaite, à part une tache jaune du labelle qui peut porter atteinte à sa pureté. 11 se présente ce fait
singulier, que la saison de la floraison de ce Cattleya varie suivant les latitudes où il se trouve. Ainsi, dans son pays natal il fleurit au mois
d'octobre, aux Etats-Unis il'Amérique il commence h fleurir au mois de novembre, en France, au mois de décembre, tandis qu'en Angleterre
la i>ério<ie de sa floraison ne commence qu'au mois de janvier. La première fois qu'on l'a vu en fleurs dans ce pays fut au milieu du moi.s
de novembre, 1882,
e couleur se mélange de jaune doré, tandis quo d'autres
s dernières out reçu le nom de aurantiaca. Depuis
Cette plante se trouve dans les hautes altitudes du Vénézuela, quelquefois b 1,200 mètres ; elle croit invariablement sur les rochers et
non pas sur les arbres ; d'ailleurs, elle recherche le grand soleil et pousse généralement dans le voisinage des cours d'eau, qui dans la saison
pluvieuse lui procurent une abondante quantité d'humidité. Aussi, peut-on justement la nommer une Orchidée de roche et par conséquent la
culture qui lui est propre est celle en pots. C'est au soleil qu'elle doit être cultivée, car elle exige toute la lumière que nous pouvons lui donner
dans ce ])ays, et dans un endroit qui soit aussi peu ombragé que possible. Durant le mois de mars elle doit être conservée sèche (c'est-hle
goutte d'eau ne doit lui être donnée), afin que les bulbes arrivent à complète maturité, et cette considération est de premier
dire que |)as u
ordre pour te
IS les Cattleyas-
11 de C. Percivaliana lui a été donné en l'honneur de feu M. Percival, admirateur enthousiaste et excellent cultivateur d'Orat
des Cattleyas. Cette plante fut découverte par notre collecteur, M. I". Arnold.
\-int d'aprò! le plante dans la Tring Tark collcction de Lord Rothschild.
B E S C H R E I B U N G UND KULTUR.
ALS Prof. Reichenbach diese neue Cattleya nach getrockneten Blllthen, die wir ihm sandten, beschrieb, schloss er mit den Worten : " Diese
Catdeya wird grosse Freude anstiften." Dieses war vor vier Jahren, und seitdem haben wir Tausende von Pflanzen über ganz Europa,
und in America verbreitet, und ohne Zweifel haben sie viele Freude hervorgerufen, denn C. Percivaliana ist eine prächtige Orchidee.
Sie wechselt sehr in ihrer Färbung und ist namentlich dadurch werchvoll, dass sie im tiefen Winter blüht. Ihre Einführung erweckte ein
grosses Interesse unter den Orchideen freunden, da eine am Jahresende blühende Catdeya willkommen war, die den Zwischenraum der herbstbluhenden
C. labiata und C, Triana;i ausfilllte. Die Blllthezeit beginnt im Dezember und dauert bis Mnrz, so dass jetzt, da die neu
eingeführte Cattleya Gaskelliana ihren Flor im Spatsommer und zu Herbstanfang, bis November, zeigt, wir das ganze Jahr hindurch
Vertreter dieser herrlichen Labiatae in BlUthe besitzen.
Percival's Cattleya ist ohne Zweifel eine geographische Form der sehr gestalten reichen Art der C. labiata, welche, da sie die zuerst
entdeckte ist, als die Stammform betrachtet wird, aber keine der Gruppe ist so scharf umschrieben, wie diese. Sie ist so wesentlich
verschieden, dass Niemand sie mit einer anderen der Labiata Gruppe verwechseln würde, wie dieses zuweilen der Fall ist mit den nahe
verwandten C. Triana^i, C, Mossire, und C, Mendclü. Sie hat dicke Stammknollen von 15 bis 30 centm, Länge, und breite, stark tiefgrllne
Blätter. Die Blüthenstiele tragen zwei bis drei BlUthon, welche im Verhältnisse zu denen von C. Trianxi klein sind. Die grossten BUlthen überragen
selten 15 centm. im Durchmesser; doch der Mangel an Grösse ist völlig ersetzt durch die Färbung, welche in der Lippe von aussergewöhnlicher
Tiefe ist. In den besten Varietäten sind die Sepalen und Pctalen tief rosa-lila. Die Farbe der Lippe ist sehr verschieden,
zuweilen ist sie stark carinin-roth, und andere Varietäten zeigen diese Farbe mit dunkel Gold-gelb durchwoben, in anderen wiederum ist die
Lippe gelb mit sch;irlachrothen Adern, letztere nennt man aurantiaca. Man sieht jedmogliche Abstufung und Schattirung bis zum
reinsten Weiss; von letzterer Abart sind nur drei Pflanzen eingeführt Eine von diesen starb, swei blieben bis jetzt in der Sammlung Herrn
Percival's. Dieser Albino ist von keuscher Reinheit ; die Blumen sind vollkommen in Gestalt, reinweiss mit leichtem gelben Anflug im
Inneren der Lippe. Es ist eine eigene Thatsache, dass die Blllthezeit dieser Cattleya sehr schwankt unter den verschiedenen Breitegraden.
In ihrer Heimath blüht sie im October, in den Vereinigten Staaten ftingt sie im November an, ihre Blüthen hervorzubringen, in
Frankreich im December, wahrend sie in England erst im Januar blüht. Sie blühte zum ersten Male in England Mitte November 1882.
C. Percivaliana stammt aus Venezuela und wird bis zu einer Höhe von rzoo Meter angetroffen. Sie wächst nur an Felsen, der
Sonne ausgesetzt, gewöhnlich in der Nahe der Flüsse, wclche namentlich in der Regenzeit den Pflanzen bedeutende Feuchtigkeit gewähren.
Man mag sie als eine Felsen-Orchidee bezeichnen, und desshalb ist die Kultur in Tüpfen die beste. Sie sollte im Gewächshause einen
sonnigen Standort haben, bedarf viel Licht, darf auch niemals stark beschattet werden. In den Monaten März und April müssen die
Pflanzen vollständig trocken gehalten werden, d-imit die Knollen ausreifen können, was bei allen Cattleyen besonders nothwenilig ist.
Sie wurde zu Ehren des verstorbenen Herrn Percival benannt, welcher ein begeisterter Bewunderer und ein ausgezeichneter Pfleger
der Orchideen, besonders der Cattleyen war. Die Entdeckung glückte unserem Sammler F. Arnold.
Gemalt m SS des Lnr<l Kothschllcl n; :r l'niuue in der Tring I'ark eolleetion.