
HISTOIRE ET CULTURE.
CI:TTK Orcliidéc est I;ii s! graml honneur parmi Its habitants du Mexique, qui l'appellent Flor de todos Santos (Fleur dos Saints) qu'ils en
«Iccorent leurs ¿gliscs les jours di; Tètes pendant k saison des ficurs, en d^pic de la distance qu'il faut parcourir pour se les procurer, car on
ne les trojve qu'à deux ou trois journées des villes. Quelquefois on s'ép;irgne l'excursion annuelle faite diins ce but, en cniretenanc ces
plantes sur les arbres des jardins. Elles fonnent souvent des touffes ¿normes de 3 n.ècres h 6 mètres de circonférence. Les collecteurs
europiens ont toujours jeté un rcga«! d'envie sur ces plantes, et ont réussi parfois à les acquérir difficilement là-bas, et à les exi.édier
vivantes dans ce pays. C'est ainsi que notre collecteur Barthoioniaeiis parvint ^ s'en procurer des touffes si remarquables, il y a quelques
anniSes. Pendant plus de cinquante ans cette plante fut l'hôte de prédilection de nos serres, et m6me h cette heure, malgré le concours incessant
de nouveaux as|)irants à la faveur du public, elle n'a point de rivale piirmi les Orchidées d'automne. C'est'par les soins du duc de
liedfcrd qu'elle lleurit premièrement c. Angleterre, à Woburn, en 1S3S, et comme bien on pense, elle charma tous les yeux, Deiniis elle
est devenue plus ou n.oins commune dans les jardins les mieux fournis, n>ais le type ne subit de variation sensible que, lorsqu'il y a quelques
années, on en importa une merveilleuse variété du Mexique, ayant les fleurs plus grandes, et dont la couleur était d'tm pourpre-cramoisi très
foncé, et qui difÊre également du ty|>e quant à la grandeur et à la forme de la bulbe. On la nomme atronibens, et elle est beaucoup plus
commune aujourd'hui que la variété illustrée ci-contre et qui est d'une grande beauté, les fleurs étant comme de cire et d'une délicate nuance
de rose v.f, et dont l'extrémité des pétales et des sépales est cramoisi-pourpre. Les fleurs ont de 8 cent, h .0 cent, de diamètre, et le non.bre
de neurs sur chaque pédoncule varie de trois à huit. Elles sont fort odorantes et sont dans un état de perfection pendant deux ou trois semaines
La lloraison h lieu entre la fin de juillet et la fin d aoCit, Notre planche représente la plante sous son aspect naturel ; le feuillage dont la
rigidité et la consistance rappellent le ctiir, et les pédoncules tombants, sont les caractères particuliers de la variété. Les bulbes sont ovées et
pltis grandes que celles de son proche parent L, furfuracea qui, d'ailleurs, a les bulbes sillonnées et les petites feuilles d'un vert pâle
Ce La;Iia habite les montagnes de Colima, au Me.tique, k une altitude de 1800 mètres k 2100 mètres et
prè.s lie Oaxaca, patrie de tant d'autres Orchidées mexicaines. Il croit sur les rochers ou les vieux chênes en c
pleinement exposé au soleil ; plus il y est exposé, plus la beauté tie ce Lrelia semble s'accroître. Quant à sa culture
'e principale mei
imparfaitement renseignés, car bien qu'on réussisse à le faire fleurir pendant quelques saisons après son arrivée du MeNique en
règle générale .1 conm.ence bientôt k se détériorer. L une des raisons en est, sans doute, que nous ne donnons pas assez d'air et de lumière à
ces plantes, que nous ne les arrosons pas suffisamment, et que nous les voilons. C'est une de ces Orchidées qui réclament toute la lumière tout
lair, tout 1 eau qu il est possible de leur donner dans la période végétative. On no devrait jamais la voiler, et si la serre est bien aérée la
température peut monter jusqu'à jj" C. le jour, niais, la nuit, on doit la laisser tomber normalement, évitant de k maintenir par la chaleur
aitificielle. Les plantes devront être suspendues au toit de la serre, afin d'être à même de remplir facilement ces conditions. La période
végétative sétend de mai à octobre, d'où commence la période de repos jusqu'au printemps. Durant celle-ci on ne doit pas leur doimer
une goutte d eau et on doit les tenir au frais, c'est-à-dire que la températtire peut tomber aussi bas que 10' C. et ne doit pas être portée
licaucoup plus haut au moyen de la chaleur artificielle.
BESCHREIBUNG UND KULTUR.
EISE so grosse Verehrung bezeugen die Eingeborenen Mexikos dieser hochgeschätzten Orchidee, die sie mit dem Namen Flor de todos
Santos, " Allerheillgenblüme" bezeichnen, dass sie an Festtagen ihre Kirchen mit deren Bluthen schmücken und nicht die Muhen einer oft
iwei bis drei Tage langen Reise scheuen, um sie nach der Stadt 2u schaffen. Manchmal freilich sind sie dieser alljährlichen Excursionen
.ladurch überhoben, dass sie ganze Pflaneen von den Bergen nach iiiren Gärten bringen, wo sie dieselben an Bäume befestigen und so
weiter wachsen lassen. Auf diese Weise iverden oft gewaltige Massen, von acht bis zehn Fuss im Umfange, angetroffen, auf die das Auge
der Pllanzcnsammler natürlich mit Verlangen gerichtet ist und denen es auch gelegentlich glückt, einen Kauf mit ihren Eigenthiim
zuschhessen und die so etablirten Pllanzen nach Hause zu schicken. Aehnlich gelang es auch u Sammler,- . -Bartholor
.
einigen Jahren ExemiJlare von solchen Dimensionen zu cx]>ortiren. Kein Wunder also, dass ei
herrliche Pflanze, von deren Schönheit
sogar ein Indianer gefesselt wird, auch in europäischen Gärten günstige Aufnahme fand. Ein halbes Jahrhunderriang würde ¡it
Vorliebe in englischen Sanmilungen gezogen und steht wohl bis auf den heutigen Tag noch, trotz des ununterbrochenen Zudnings neuer Bewerber
um die Gunst der Liebhaber, unter den herbstbluhenden Orchideen ohne ihresgleichen. Sie wurde zum ersten Male in Endand im
Jahre 1S38, unter dem allgemeinen Beifall aller Kenner in der Sammlung des Herzogs von Bedford. in Woburn zur BlUthe ccbracht
Seitdem wurde sie ziemlich häufig in guten Sammlungen angetroffen, ohne dass je eine vom ursprünglichen Typus abweichende Variation
sich bemerkbar machte, bis vor wenigen Jahren aus Mexiko eine herrliche Abart importirt wurde, die sich vom Typus sowohl durch
gr^sercn Umfang und tief carminpurpurne Färbung der Blüthen, als auch durch Grösse und Form der Scheinknollen untet^cheidet Sie
erhielt den Namen atrorubens und ist heute viel bekannter als die hier abgebildete Varietät, deren seltsame Schönheit, bestehend in der
wachsähnlicheiwart blass-rosa schattirten Färbung der Blüthen mit ihren an der Spitze dunkelpurpur angehauchten Sepalen und Petalen,
vortrefflich auf dem Bilde veranschaulicht ist. Jeder Blüthenstengel trägt drei bis acht Blüthen, die einen Durchmesser von 8 -10 Centimeter
haben ; sie sind sehr wohlriechend und halten sich während zwei bis drei Wochen vollkommen frisch Die BlUthezeit ist von
Lnde Juli bis Ende August. Die steifen, ledorartig aussehenden Blatter, sowie die sieh neigenden Blüthenstengel sin.l die diese
Abart besonders kennzeichnenden Merkn,ale. Die Scheinknollen haben eine ovale Form und sind grösser, als die der nahe verwandten
Ltelia lurluracea, die sich noch ausserdem durch ihre gefurchten Knollen und hellgrünen Blätter unterscheidet
Lailia autumnalis stammt von den Gebirgen Colimas. Man findet sie in einer Höhe von .800 bis 2100 Meter, besonders in der Umgebung
von Oaxaca, der Heimaihstatte so vieler mexikanischer Orchideen. Sie wächst auf Felsen und auf alten verwitterten Eichen so
der vollen Sonne ausgesetzt, dass ein kräftiges Aussehen der Pflanzen zunimmt, je sonniger sie stehen. Hinsichtlich einer guten Kuitur
dieser L^elia scheinen Europas OrchideenzUchter nicht hinlänglich unterwiesen zu sein, denn obgleich Züchter sie mit einigem Erfolg für eine
Zeit lang nach ihrer Einführung zur Blüthe bringen, so verderben dieselben doch in der Regel nach wenigen Periode... Die Hauptgründe
des Mi^erfo ges bestehen «-ohl ohne Zweifel in einem allzu grosse. Mangel an Luft und Licht, besonders aber in ungenllgender FetichtiEkeit
.md m alku starker Beschattung. Licht, Luft und Fetichtigkeit können demnach dieser Orchidee während ilirer Wachsthumsperiode
von Ma. bis Oktober, ohne Maass verabreicht werden. Ohne jeglichen Schatten kann die Temperatur des Hauses bei Tage bei guter
Lüftu..g bis auf 2S R. steigen, bei Nacht jedoch allm.ihlich herunterfallen. Anwendung künstlich erzeugter Wärme ist zu vermcitien Die
Pflanzen .sollten an Hokblücken dicht unter dem Glase hängen, so dass die eben angeführten Bedingungen leicht auszuführen sind,' Vom
Monate Oktober, <lem Beginne ihrer Ruheperiode, den ganzen Winter hindurch bis zum Frühjahre müssen sie äusserst trocken und kühl
gehalten werden. Die Temperatur sollte, wenn künstliche Wärme angewendet wird, nicht viel höher als 8' R. steigen. Ein zweim.-!-
hges, tüchtiges Spritzen täglich während ihrer Vegetation, des Meißens, bevor die Sonnenstrahlen ihre Wirkung ausUljen und in .später
NachmittagstuIlde, kommt den Pflanzen gut zu Statten.