
HISTOIRE ET CULTURE.
Quei.<¿uiís auteurs pliyiogmpliiqiics modernes voudraient établir six classes c! espèces, selon leur degré de perfection. Mais, deux botanistes
Iin's ail hasard iil- tomberont pas facilement d'accord sur la question de savoir si telle ou telle espèce devrait appartenir à la cinquième ou à la
si.-iième classe. Il faut reconniiftre, en tout e;is, que les nombreux individus qui se présentent ii la classification en espèces different sensiblement
de valeur, et tant que nos connaissances h cet égard n'auront pas acquis plus do certitude, par ks résultats d'une culture et d'un
contrôle dont la semence [>roviendra d'une fertilisation hybride, nous serons toujours impuissant à arriver h une conclusion entiérenieiu
siilisfnisante. Dans ces conditions, une sage dicision tloit se baser, en grande partie, sur la valeur de la plante. Il en est de mfinie avec les
noms tie variétés. On devrait être naturellement beaucoup plus disposé h <lonner un nom h un bel Odontoglossuni Pescatorel tacheté, ou
bien un gracieux Laelia anceps blanc, qu'à une variété d'tme mauvaise herbe commune. Je m'empresse de reconnaître, toutefois, que
cette considération ne tire ¡»as b grande conséquence, mais elle sert il signaler, une fois de plus, les nombreux obstacles que rencontre le
botaniste qui tniviiille avec ardeur dans le champ difficile et fatigant de la botanique horticole. On rencontre des types de cette plante, dont
l'aspect est ix:u originel, mais qvii, toutefois, est nettement distinct, comme dans ceux qui portent les noms de Laelia euspatha, Rchb. f, Laelia
Schilleriana Diiyana, Rchb. f, Laelia Stclzntriana, Rchb. f. Ce dernier est bien rendu dans l'ouvrage de Van Houtte, Flore des Serres,
xiv-, iSûi. p. 267, tab. I494. '495 ' le reconnaît instantanément au lobe médian du bord, qui est de petite grandeur. Le monde horticole
leur donne un caractère distinctif et il n'est guère prudent de les considérer comme des variétés d'espèces reconnues, puisqu'il est fort probable
cjne ce sont des mulets ; il se poinrait (jue quelques-uns d'entre eux fussent le fruit d'une fertilisation hybride de mulets entre eux, ou de
mulets et d'esi^éces. Je crois m'Otre pleinement rendu comité de cette difficulté, lorsqu'on 1S60, je décrivis Laelia euspatha en ces termes:
" Je n'ai nul doute que ce Laelia ne soit égaleinem un mulet. Les pollinia en sont inégaux comme dans Laelia elegans ; je n'en ai trouvé
que quatre, et ils adhéraient aux caudicules des deux eûtés. Les échancrures du bord peuvent souvent indiquer la limite des pollinia
counts. La [liante doime l'idée d'un mulet entre Laelia Boothiana ou purpurata et quelque Cattleya, comme, par exemple, C. intermedia.
Il apparaît, de temps en temps, dans le domaine de la botanique des individus dont la classification n'est pas commode, et qu'on ne peut
comprendre ni sous le nom de variétés ni sous celui d'espèces définies." Laelia euspatha se reconnaît facilement aux sépales et aux ])étales
roses, ainsi <iu'h la lèvre antérieure d'un [»urjire foncé et dont l'intérieur est blanc ou d'un jaune clair. C'est feu Herr Gehcimer
Medicinalrath Dr. Casiicr, Berlin, et fou M. Likldemann. à Paris, qui le firent connaître premièrement. H. G. Rchb. f .
Chaque nouvelle recrue au beau groupe des Liieli.is du Brésil, que reiirésenlent L. purjjurata et L. elegans, est une bonne aubaine
i>our les orchidistes, et le Laelia euspatha a des rapports marqués avec ces derniers. On peut voir, par la i>lanche, cju'en structure la pbnte
ressemble îi L. purpurata, mais la forme de la (leur se rapproche plutôt de celle de L. elegans, tandis que la couleur <liffèi'e de celles des deux
autres. Malheureusement, L. euspatha sera toujours rare, car on le rencontre difficilement sur le sol natal. 11 fut trouvé par l'un de nos
collecteurs, E, Rimann, mais il ne jsarvint à en rapporter qu'environ une demi-douzaine de plantes vivantes, dont quelques-unes ont lieuri
dans les premiers mois de la présente année. Leurs (leurs, grandes et fières, aux larges bords chaudement colorés, et aux sépales nuancés
de rouge, sont d'une extrême beauté, ce qui leur donne des titres à tenir le même rang que les éclatantes variétés de L. purpurata et les plus
belles de toutes celles de L. elegans. Nous avons trouvé que la culture en pots Ivii convient le mieux, et afin d'assurer un écoulement indis-
)n se sert largement do charbon île bois, de débris de pois, etc. C'est dans sa
= faut jamais le laisser à sec. Il affectionne particulièrement la lumière et une
.u dessous de 15° C.
pensable, r
période de
températur
de le planter bas, e
qu'il exige le plus d'e
moyenne qui ne devrait pas tomber ai
La planche fin dessinée en janvier d'apris une plante de la colIcction ds M. Ch. Dormán, The Kirs, La «TIC Parle, Syilcnlwrn, Londres.
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BESCHREIBUNG UND KULTUR.
Iis glebt moderne PHanzenbeschreiber, die gesonnen sind, 6 verschiedene Klassen von Speeles zu machen und zw-ar je nach deren Werth.
Es wünle schwer fallen, zwischen zwei Botanikern eine Bestimmung zu treffen, ob eine Pflanze zur fünften oder sechsten Klasse gehört.
Wir müssen jedenfalls zugeben, dass unsere Arten sehr verschieden im Werthe sind, und so lange unsere Kenntnisse nicht durch die
Züchtung von Sämlingen, gewonnen durch Kreuzungen, gestärkt sind, unsere Lage oft eine hilflose ist. Unter diesen Umständen nniss
sich unser Urtheil auch mit auf den Werth der Pflanzen stützen. Gerade so ist es bei den Abarten. Wir hfitten eine dringendere Veranlassung,
einem schon gefleckten Odonioglossum Ptscatorel oder einer lieblichen, weissen Laelia anceps einen Namen zu geben, als einer Abart eines
gewöhnlichen Krauts. Ich anerkenne gern, dass dies nicht von grosser Beständigkeit zeugt, aber es ist Folge aller der Kräfte, welche den
auf dem Gebiete der Gartenbotanik arbeitenden Pflanzenkenner beeinflussen. Es gibt einige Formen welche zwar sehr unbedeutende
Merkmale haben und dennoch eine sehr fassliche Erscheinung zeigen. Solche sind Laelia euspatha, Rchb. (.. Laelia Schilleriana
Dayana, Rchb, f., Laelia Stelzneriana, Rchb. f., letztere sehr gut abgebildet in Van Houtte's Flore des Serres, xiv., 1861, p. 267, tab. 1494,
1495 1 Sie ist sofort erkennbar an der kurzen mittleren Lippe. Für den Gartenliebhaber sind sie verscliieden. Sie als Variei.lten anerkannter
Arten zu halten, würde nicht rathsam sein. Denn es ist sehr wahrscheinlich, dass sie Biistarde, einige von ihnen Abkömmlinge von
Kreuzungen zwischen Bastarden und Ba-starden, oder zwischen Bastarden und Speeles sind. Ich ftihlte sehr meine schwierige Lage, als ich
Laelia euspatha 1860 wie folgt beschrieb: " Ich hege keinen Zweifel, dass diese Laelia ein Bastard ist. Pollinia ungleich, wie es der Fall
ist bei Laelia elegans, und ich fand auch nur vier, die an beiden Seiten an die caudicuiae angeheftet sind. Die Grenzen der angewachsenen
Pollenmaasen sind oft sichtbar an <ien Buchten auf den Rindern derselben. Die Pflanze macht den Eindruck, als sei sie ein Bastard zwischen
Laelia Boothiana oder L. purpurata mit einer Cattleya, wie z, B. C, intermedia. Man findet ja zuweilen Formen, die man weder ftlr
Varietäten noch fUr wohl gekennzeichnete Speeles annehmen darf." M.in erkennt Laelia euspatha leicht an ihren rosafarbigen Sepalen
und Petalen und der dunkel purpurnen Unterlippe, deren innerer Theil weiss oder hellgelb ist. Sic erschien zuerst in Berlin bei
dem verstorbenen Geheimen Medicinalrath Dr. Kaspar, und dann in Paris bei dem verstorbenen Herrn Luddemann, //. G. RM. f .
Da jedes neue Mitglied der herrlichen Gruppe der brasilianischen Laolien, welche durch L, elegans und L. purpurata vertreleii
sind, Orchiduenzüchtcrn willkoininen sein muss, so ist dies auch bei L. euspatha der l'all, die mit beiden Aehnlichkeit besitzt. Unser
Bild zeigt, dass der Wuchs der Pflanze sich dem der L. purpurata nähert, die Gestalt der Blume jedoch die der L. elegans ist, während sie
in Färbung von beiden verschieden ist. Es ist eine reizende Pflanze, aber leider wird sie seilen bleiben, da sie selbst in ihrer Heimath sehr
spärlich angetroffen wiriL Sie wurde von unserem Reisenden E. Rimann gefunden, doch wir erhielten nur sechs lebende Pfianzen, die wir
mit Erfolg gepflegt haben, und von denen einige zu Anfang dieses Jahres blHhten. Die grossen, stolzen Blumen mit ihren breiten, rcichgefiirbten
Lippen und ihren zan angehauchten Sepalen sind ungemein reizend und wir stellen sie mit Recht den grossartigen Varietäten
der Laelia pupurata und den feinsten Varietäten der Laelia elegans zur Seite. Was die Kultur anbetrifft, so wächst sie unter denselben
Bedingungen, wie Laelia purpurata, am besten in Töpfen. Um guten Wasserabzug zu erzielen, muss sie hoch stehen und sollten die Töpfe
zur Hälfte mit Scherben und Holzkohle angefüllt sein. Sie bedarf der meisten Feuchtigkeit wahrend ihres Wachsthums, man darf sie jedoch
zu keiner Zeit zu trocken halten. Sie liebt viel Licht und mittlere Temperatur, die nicht unter 12° R. fallen darf.
Gczcichnct nach einer Pflanze im Besitze ücs Herrn Ch. Dotman, Tlic Firs, La» cic Park, Sydonham, l.onUon.
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