
HYACINTHUS ORIEINTALIS y VAR. DECUMBENS.
Fam. des A s p h o d è l e s . J u s s . — H e x a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
Hjacinthus orientalis. H. corollis infundibuliformibus, serni-sexlidis, basi veri-
Iricosis. Lin. spec. pi. 4S4. Hort. üps. 8 5 . Roy. Lugdb. 27. Gronov. orient. 1 15.
Willd. spec. 2. p. 168.
Hjacinthus orientalis. H. corollis campanulato-cjlindricis, semi-sexiidis, basi
ventricosis ; bracteis binis pedunculis brevioribus. Lamarck. dict. 3. p. 191.
Hjacinthus orientalis {spec. 1 .-i 5.) e tplenus ( i .-3 .) Bauh.pin. 44. 45.
H jt icinthus orientalis. Malth. comm. edit. Vaigris. 1 o 5 5 . io 5 6 . Clus. hist. i .174.
H ja c inthus orientalis major et minor. Dod. pempl. 216.
Hjacinthus orientalis quibusdam Constantinopolitanus. Bauh. hist. 2. p. ôÿ-ô.
Rai. Cal. orient.
Hjacinthus orientalis græcus. Lob. lcon. 104.
Hjacinthus orientalis incolis Zumbel. Rauiv. it. part. I. cap. 9.
Hjacinthus Constantinopolitanus Zumbel cuder turcarum. Anguillara sopr. i
simpl. ¡5 6.
JACINTHE ORIENTALE, v a r . r e t om b a n t e .
D E S C R I P T I O N .
La bulbe est ovoïde, ou plus ou moins sphérique, blanche en dehors lorsqu’elle
est nouvelle, déprimée en dessous et garnie d’un plateau autour duquel
naissent les radicules. Cette bulbe prend extérieurement une couleur rose ou
violette lorsque ses tuniques se dessèchent hors de terre. Les feuilles sont linéaires,
lisses, en ruban, d’un vert clair, tombantes naturellement et couchées
sur la terre, longues de quatre décimètres (quinze pouces).
Les fleurs naissent en une grappe lâche, au sommet d’une ou de plusieurs
hampes qui partent du centre d’un faisceau de feuilles .’ quelquefois la hampe
est solitaire et cjlindrique ; d’autres fois la réunion de plusieurs hampes les
rend anguleuses par leur pression mutuelle. Les fleurs terminales, au nombre
de six à huit, ont leurs pédicelles droits, bruns, triquètres, insérés entre deux
bractées violettes extrêmement petites.
Le périgone est infundibuliforme, à tube cjlindrique, un peu triangulaire,
renflé en grelot par la base, à limbe partagé en six segments ovales-linéaires,
un peu réfléchis, munis d une nervure mojenne, charnus et cassant facilement
près de leur insertion sur le tube.
L’ovaire est supère, globuleux, à trois faces arrondies, marqué de six cannelures.
Le stjle est longd un millimètre (demi-ligne), terminé par un stigmate
court, à trois lobes.
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