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 ALISMA  PLANTAGO. 
 F am .   des  A l i s m a c é e s .   F l .   F r .— H e x a n d r i e   m o n o g y n i e .   L i n . 
 Alisma  plantago. A.  foliis  oyatis acutis ;  fructibus  obtuse  trigonis. Lin. spec. 486.  
 Gérard.  Gall.  prov.  137.  OEd.  Dan.  t.  5 6 1.  Mill.  illustr.  Ic.  Curlis.  Lond.  Ic.  
 Lamarek. illustr.  t. 272. Des/ont. Fl.  ail.  1.  p. 3 2 3 .  Willd.  spec.  pl.  2.  p.  276.  Ait.  
 Kew.  2.“ edil.  tom. 2. p.  3 3 2 .  Fl. Franc,  n.  18 8 5 .  Loisel.  Gall.  218. 
 Ranunculus  palustris  plantaginis  folio ampliore.  Tournef.  inst.  292. 
 Plantago  aquatico ,  latifolia.  C.  B. pin.  190. 
 Plantago  aquatica.  Brunsf.  1. p.  24. Fuchs. list. 42. Mallh. ed. valgris 482. Camer. 
 epit. 264. Trag. 226. Dod. pempt. 606. Parkins. Theal.  1245. J. B. hist. 3. p. 787.  
 Plantago palustris  sive  aquatica.  Tabern.  Je. 734. 
 Damasonium  foliis  ellipticis,  lanceolatis;  capitulo  rotundè triquetro. Hall. hist.  
 n.  1184. 
 F L UT EAU  P L ANT A I N   D’EAU. 
 D E S C R I P T I O N . 
 Toute  cette  plante  est  parfaitement  glabre ;  sa  racine  est  une  tubérosité.  
 ovoïde, blanche et un  peu spongieuse  en  dedans, élargie  et tronquée à  la base,  
 produisant  principalement  à  son  contour  des  radicules  grisâtres,  filiformes,  
 chevelues à leur  extrémité,  et qui  forment une  tonde  épaisse quand  on  arrache  
 la  plante. 
 Les  feuilles  sont  toutes  radicales.  Leurs  pétioles  sont  longs,  celluleux  intérieurement, 
  demi-cylindriques  en  dessous;  ils  sont  creusés  d’une  gouttière  
 plate en dessus, élargie  et bordée d’une membrane  près de  sa  racine,  et  perdre  
 à  sa  base  par  plusieurs  radicules.  La  lame  des  feuilles  est  ovale-aiguë,  quelquefois  
 lancéolée  et  rétrécie  à  chaque  extrémité,  ou  quelquefois  en  coeur  à  
 la  base  ;  cette  lamo  est  à  cinq  ou  sept  nervures  longitudinales,  symétriques,  
 et  entre  lesquelles  d’autres  nervures  obliques  forment  des mailles  qui  ont  la  
 figure  de  parallélogrammes.  Les  feuilles  varient  beaucoup  pour  la  longueur,  
 ainsi  que  la  tige.  Cette  dernière  s élève  toujours  plus  que  les  feuilles,  et  se  développe  
 en  une panicule pyramidale, doublement  composée de  rameaux  verti-  
 cillés. Cette  tige est  obtusément triangulaire, fistule use à  l’intérieur,  où  elle  est  
 tapissée  d’une  membrane  blanche  celluleuse.  Trois  rameaux  principaux,  répondant  
 aux  angles de  la  tige,  naissent  à  chaque  verticille,  et sont  entremêlés  
 de  plusieurs  autres  rameaux moins  longs. Un  involucre  de  plusieurs  bractées  
 est  placé  à  chaque verticille. Une  des bractées est  toujours  inférieure, et correspond  
 à  une  seconde  bractée  fort  petite,  située  dans  l’aisselle  d’un  rameau.  
 La  subdivision  des  rameaux  s’opère  par verticilles  à  la manière  de  la  tige.  Les 
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