
est à six divisions presque égales, ovales, en spatule, longues de neuf millimétrés
(quatre lignes). Les trois extérieures, un peu écliancrées au sommet, brunes sur
le dos, principalement sur le milieu; les trois intérieures un peu plus petites et
moins brunes en dessous. Trois étamines un peu plus courtes que le périgone, a
filets pyramidaux subulés, bleus au sommet, naissent de la base des trois divisions
extérieures du périgone.Ces étamines ont leurs anthères biloculaires, oblongues
en coeur. Les étamines et les divisions du périgone sont soudées sur l’ovaire
par un anneau ou tube court, qui laisse uu sillon libre a la base du style. Le
style est en colonne de la longueur des étamines, terminé par un stigmate
formé de trois trompes glanduleuses et repliées en dehors par les bords; ovaire,
infère, à trois faces creusées d’un sillon longitudinal, ses angles répondant aux
divisions extérieures, du périgone et aux étamines. Le fruit est une capsule
ovale, tronquée, longue de cinq millimètres (deux lignes et demie), à trois
angles en crête répondant à autant de loges comprimées.
H I S T O I R E .
L ’Aristca bleu est originaire du Cap de Bonne-Espérance. Nous lavons vu
cultivé dans le jardin de M. Bicquelin. Cette plante fleurit au mois de juin. Ses
fleurs se ferment vers quatre heures de l’après-midi ; elles se tordent en spirale
de bas en haut, et de droite à gauche, lorsqu’elles se fanent.
O B S E R V A T I O N S .
I l Aristea cyanea a été pris pour un Ix ia , un Moræa ou une Bermudienne par les
auteurs jusqu’à Aiton, qui a établi ce genre, auquel ont été rapportés depuis
plusieurs Moræa de Linné , comme on peut le voir dans le Bolanical Magazine.
I l n’y a que la seule espèce que nous venons de décrire qui présente ses spathes
laciniés et barbus, particularité qui a servi à donner le nom au genre.
VAristea cyanea devient très-touffu en pot, ensorte que les pieds peuvent en
être partagés et aisément multipliés. La fleur est d’un très-beau bleu ; mais elle
ne s’épanouit bien que par un très-beau temps.
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