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TULIPA GESNERIANA. V a r . D r a c o n t i a .
F am . des L i s . J u s s . — H e x a n d r i e m o n o g y n i e . L in .
Tulipa Gesneriana. T. flore erecto, foliis oyato lanceolatis. Lin. Spec. 438.
Vide synonym. Liliac. p. 477.
Varietas 2.* segmentis obovatis, margine dentato-laciniatis.
TULIPE DES JARDINS. Var. L e D r a g o n .
D E S C R I P T I O N .
La bulbe est ovoïde-élargie à la base, aiguë au sommet, large de près de
cinq centimètres (20 lignes), un peu comprimée d’un côté, formée de tuniques
concentriques, dont l’extérieure est soyeuse par sa face interne à sa base. Les
rudiments de plusieurs cayeux sont placés, sous des tuniques, à des degrés plus
ou moins rapprochés du centre de cette bulbe, et, par conséquent, sous les
tuniques plus ou moins intérieures. Ces cayeux partent, comme les tuniques,
d’un plateau inférieur ou basilaire, qui émet les radicules en faisceaux perpendiculaires
dans le sol.
La tige sort d’abord du centre de la bulbe qui la nourrit, et dont les tuniques
se détruisent; elle devient latérale en demeurant implantée à la base delà bulbe
nouvelle qui se forme sur le plateau commun de cette tige et des radicules.
La bulbe d une année se réduit l’année suivante, lorsque la tige est sortie, à de
simples tuniques qui se ramollissent, se vident et se pourrissent en terre; la
tige est alors devenue latérale à la base de la bulbe qui lui succédera par une
autre tige l’année d’après.
Les feuilles vraiment radicales de la Tulipe ne se trouvent que sur les bulbes
qui ne fleurissent point encore. Les bulbes qui fleurissent ne produisent d’autres
feuilles que celles de la tige, au nombre de trois, alternes, demi-amplexicaules ,
en cornet ou en demi-entonnoir à la base. Ces feuilles sont ovales-lancéolées,
proportionnées, pour la grandeur, a 1 élévation de la tige, qui, dans la variété
que nous décrivons, est une des plus fortes du genre.
La fleur, solitaire et terminale, devient grande comme celle de la Pivoine
officinale, et consiste en six divisions ovales-renversées, rétrécies à la base,
d’abord rapprochées en cloche ovoïde, mais qui ne tardent pas à s’incliner et à
s’étaler en roue par leur propre poids sur leur onglet.
Les bords de chacune des divisions sont dentés-laciuiés, à découpures quelquefois
sur-dentées et comme éperonnées.
L a co u leu r de ce tte fle u r est ja u n e , à b a n d e s , e t q u e lq u e fo is seu lem en t à
bo rds ro u g e s ; p lu s ieu rs raies ve rd âtre s ra yon n é e s ab outis sen t au x dents les plus
fo rtes des divisions de ce tte fleu r et la ren d en t a g ré ab lem en t p anachée.
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