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 OPHIOSÏACHYS  VIRGINICA. 
 Fam.  des  C o l c h i c a c é e s . F l . F ra n c .—H e x a n d r i e   t r i g y n i e .  Lin . 
 Ophiostaclvys Virginica. O. foliis  radicalibus  ovatis,  nervosis,  caule  simplici,  
 erecto, monostachyo ;  laciniis florum  linearibus. 
 Veratrum  luteum. V. racemo simplicissimo, foliis  sessilibus.  Lin. spec.  pl.  1479,  
 Mi H. dici.  n.  3. 
 Veratrnm  luteum.  V.  racemo  simplicissimo,  staminibns  corollâ  longioribus. 
 Willd.  spec. pl.  4.  p.  897. 
 Veratrum  caule  simplicissimo.  Gronov. Jior.  Virg.  p .  158 . 
 Melanthium  dioicum. M.  petalis  sublinearibus.  Wall.jlor.  Caroî.  p.  126. 
 OPHIOSTACHYS  DE  VIRGINIE.   
 D E S C R I P T I O N . 
 La  racine de  cette plante est amère, cbarnue, tubéreuse, vivace, horizontale  
 ou  oblique,  tronquée  par  une  extrémité,  produisant  à  sa  circonférence  des  
 radicules  capillaires,  rameuses,  portant vers  son  côté  supérieur quelques  empreintes  
 en  fossettes, munies d’un  rebord  saillant,  et  qui  résultent  de  la  cbute  
 des tiges des  années précédentes.  Cette racine ne produit chaque  année qu’une  
 lige  du  centre  d’un  faisceau  de  feuilles  radicales,  étalées  en  rosette,  à  lame  
 elliptique, rétrécies en pétiole au-dessous de  cette lame,  et  dilatées,  à  leur naissance  
 de  la  racine,  en  une membrane  blanche. Ces  feuilles varient  de quatre  à  
 onze  centimètres  de longueur (un  pouce  et  demi  à quatre  pouces). 
 La  tige  est  verticale,  rarement  un  peu  flexueuse,  haute  de trois  à  six  décimètres  
 (un à deux  pieds), munie de feuilles  alternes, sessiles,  ovales-lancéolées. 
 Cette  plante  est  glabre  dans  toutes  ses parties ;  ses  tiges  sont  constamment  
 unisexuelles, terminées par une  grappe  unique.  Les  tiges  à  fleurs mâles portent  
 une grappe blanche en fuseau, qui  ressemble à un  épi de gnu de, ou  reseda  luteola.  
 Le rachisde cette grappe est d’un  blanc jaunâtre comme  les fleurs; ces dernières  
 sont portées par des  pédicelles filiformes, dépourvus de bractées à  la base.  Leur  
 périgone est  à  six  segments  linéaires,  ouverts  en  étoile,  alternes  avec  six  étamines, 
   dont  les  filets  sont  inégaux  en  longueur,  plus  déliés  que  les  pétales,  
 terminés  chacun  par  une  anthère  courte,  jaunâtre,  biloculaire :  aucune trace  
 de pistil  ne  subsiste dans  la  fleur mâle. 
 Les  pieds  femelles  portent  une  grappe  linéaire,  composée de  fleurs moins  
 serrées  que  les  fleurs mâles,  portées  sur  des  pédicelles  plus  courts,  redressés.  
 Le périgone des  fleurs  femelles  est à six  segments  linéaires, longs de quatre mil-  
 limètres et demi (deux lignes), larges d’un millimètre  (demi-ligne), peu  ouverts.  
 Six filets très-courts, obtus, sans  anthères, sont  opposés  à  ces  segments. L’ovaire 
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