
 
        
         
		AMARYLLIS  RETICULATA. 
 F am .   des  N a r c i s s e s ,   ./tf-ss. —  H e x a n d r i e   m o n o g y n i e .  L i n . 
 Amaryllis  reticulata.  A.  spatbâ  submültiflorâ ;  corollis  nutantibus,  basi  tubu-  
 losis,  limbo  reticulatis;  foliis  oblongis.  L ’Hérit.  sert. Angl.  p.  12.  t.  14.  Sims.  
 botan.  mag.  65 7. 
 Amaryllis  reticulata. A.  spatbâ  subbiflorâ ; corollis  basi  tubulosis,  nutantibus;  
 fauce  tubi  glabrâ;  scapo  compresso ;  foliis  oblongis,  basi  attenuatis.  Ait.  
 Kew.  1.  p. 417.   W illd.  sp. pl.  2.  p.  54. Enum.  pl.  1. p.  354. Persoon,  synops.  1.  
 p.  3 5 3 . 
 Amaryllis  reticulata. A. spatbâ multiflorâ;  corollis reticulatis,  purpureis;  foliis  
 oblongis,  reticulatis,  basi  attenuatis.  Audrew.  botan.  reposit.  tab.  179. 
 AMARYLLIS   EN  RÉZEAU.   
 D E S C R I P T I O N . 
 Bulbe  arrondie  de  la  grosseur d’unç  prune  de  reine-claude,  recouverte  de  
 tuniques lisses, noirâtres, bordée au  sommet parles déchirures de ces  tuniques,  
 qui se  replient  et  deviennent  jaunes.  Feuilles  distiques,  au  nombre  de  quatre,  
 ou cinq, lancéolées  en  langue,  très-vertes,  longues  de  vingt  à  vingt-cinq  centimètres  
 (sept  à  neuf pouces),  larges  de  trois  à  quatre  centimètres  (quatorze  
 à dix-huit lignes), retombantes  et  presque  horizontales en s’écartant  de  la  tige,  
 ondulées  légèrement  sur  les  bords,  très-peu  pliées  en  gouttière,  excepté  par  
 leur base,  terminées  en  une  pointe  au  sommet;  elles  sont  marquées  de  nervures  
 longitudinales  très-apparentes  en  dessus.  La  nervure  moyenne,  plus  
 épaisse,  n’est  saillante  que  sur,1e  revers  des  feuilles. 
 La  hampe  sort  à  côté  des  feuilles,  est  droite,  glauque,  comprimée,  haute  
 de  deux  décimètres  (sept  pouces  et  demi). 
 Une  spathe multiflore à  deux  valves  brunes, lancéolées,  entoure  le  sommet  
 de la  hampe.  Quatre  fleurs  sorties  de  cette  spathe  reposent  sur des  pédicules  
 plus  ou moins redressés, glauques, anguleux,  longs de  trois  à quatre  centimètres  
 (quatorze  à  dix-huit  lignes). 
 Le  périgone  est infundibuliforme  et  pendant.  Son  tube,  étroit  et  arqué  par  
 sa  base,  s’élargit  par degrés  vers  son  sommet  pour  produire  les  divisions  du  
 limbe  avec  lesquels  il- se  confond. 
 Ce  limbe  est  ample ;  ses  découpures  sont  séparées  jusqu’à  trois  décimètres  
 de 1 ovaire (quatorze lignes). Elles sont courbées en dehors, jaunâtres en dedans,  
 et  linéaires  en  se  soudant  à  l’entrée  du  tube;  elles  forment  ensuite,  par  leur