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IXIA CANDIDA.
F am. des I r i s . J u s s .^-T r i a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
Ixia candida. % scapo erecto; foliis lanceolato-linearibus, obliquis; floribus
racemosis, infenoribus germinatis ; laciniis perigonii ovato-acutis.
Ixia leucantha. I. scapo polystachio, erecto; foliis lineari-ensiformibus, obliquis,
erectis, striatulis; floribus secundis nutantibus. Jacq. Coll. vol. 5. p. 11. Icon.
rarior. 2. tab. 278. Pers. synops. i. p. 48.
I X I A B LANC .
D E S C R I P T I O N .
La bulbe est aplatie, orbiculaire, très-déprimée en dessus; elle produit en
dessous quelques fibres radicales, brunes et épaisses; elle est enveloppée de
plusieurs tuniques, dont les unes extérieures sont brunes et fibreuses, et les
autres intérieures sont violettes et lisses. Cette bulbe est large de vingt-sept cen-
timêtres (un pouce).
Il y a peu de feuilles; elles sont radicales et engaînent la moitié inférieure
de la tig e; elles s’élèvent jusqu’à la partie de cette tige, qui se divise pour
former une grappe florale : leur longueur est de deux à trois décimètres (huit
à onze pouces); elles sont en lame d’épée, aiguës, larges de dix à douze millimétrés
(cinq a six lignes), droites ou quelquefois courbées en faux, et se tordent
sur elles-mêmes en se desséchant. Leur nervure moyenne est épaisse et saillante
; les autres nervures sont fines, et font paraître ces feuilles comme striées.
La tige est lisse, droite, grêle, très-peu comprimée, nue et d’un vert foncé
à sa moitié supérieure hors des gaînes des feuilles. Elle se termine par une
grappe pyramidale peu fournie, portant dix à douze fleurs, dont celles placées
inférieurement sont géminées sur de courts rameaux au nombre de deux, et
distants 1 un de l’autre. Une écaille scarieuse, engainante et bifide accompagne
le plus inférieur de ces rameaux au point de sa séparation de la tige. Cinq ou
six fleurs sessiles en épi, occupent le sommet de la grappe. Chaque fleur est
soutenue entre deux bractées ou écaillés spathacées, courtes, opposées, sca-
rieuses, blanchâtres, colorées au sommet, marquées de deux à trois nervures,
et dentées. Les écailles intérieures sont plus profondément dentées que les
extérieures, dont le sommet est quelquefois simple.
Le tube du périgone est cylindrique, vert pâle, long de cinq à six millimètres
(deux lignes à deux lignes et demie), et est d’abord caché entre les valves des
spathes, au-dessus desquels il paraît après l’épanouissement du limbe. Les divisions
de ce limbe sont presque égales entre elles, ovales, aiguës, peu soudées
les unes aux autres vers l’entrée du tube, d'un blanc jaunâtre, et un peu pliées
de manière à former une carène obtuse.
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