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 F am . des A s p e r g e s .  J c r s s .  — H e x a n d r i e  monogynie.   Lin. 
 Asparagus  tenuifolius. A. humilis,  caule  herbaceo,  ramosissimo,  folioso-  floribus  
 hermaphroditis ;  pedunculis  longis,  sub  flore  nodosis.  Lamarck.  Die/. 
 Encyclop.  i. p.  294.  n.  2.  Fl.  franç.  édil.  3.  n.  18S4.  Loisel.  F l.  Gai/,  p.  204. 
 Decandol.  annotation,  in  catalog.  horl.  Monsp.  p.  81. 
 Asparagus  sylvestris, tenuissimo  folio.  Bauh.  pin. 490.  Tournef.  inst.  3 oo.  
 Asparagus  sylvestris. Mallh.  edit.  Fa/gris.  p.  478.  icon. 
 ASPERGE  A  FEUILLES  MENUES.  
 D E S C R I P T IO N . 
 Plusieurs auteurs déjà anciens, et principalement Mattbiole et Gaspard Bauhin,  
 ont  très-bien  connu  cette  plante, qu’ils  ont  caractérisée  par la  finesse  de  ses  
 feuilles, mais  ils  ne  l’ont  point  décrite,  et  Linné  ne  l’a  mentionnée  ensuite  
 que  comme variété de l’Asperge  commune, Asparagus offieinalis. M. de Lamarck  
 l’a déterminée  comme  espèce,  et en  a  remarqué  les  différences que  notre  description, 
   aidée  de  la  figure de la  plante,  fera  ressortir  davantage. 
 Tige droite, herbacée, d’un  vert  pâle,  ferme, épaisse de  trois  à  quatre millimètres  
 (une  ligne  et  demie  à  deux  lignes),  cylindrique-triangulaire,  haute  
 d un pied  à un pied et demi (trente-deux à quarante-huit centimètres),  à  écorce  
 lisse,  a  rameaux  étalés,  paniculés  en  thyrse  ou  en  pyramide,  alternes  sur  la  
 tige  qui  se  fléchit  un  peu  en  zig-zag  aux  points  de  départ  des  rameaux. 
 Une écaille  scarieuse, lancéolée, est  placée  sous l’aisselle de chaque rameau,  
 et  sous  chacun  des  faisceaux  de  feuilles  qui  se  rencontrent  le  long  de  la  tige  
 et  des  rameaux. 
 Les  feuilles  sout  sétacées,  cylindriques,  réunies  par  faisceaux  de quinze  à  
 trente, de  grandeur inégale, les moyennes étant longues de sept lignes  environ  
 (quinze millimètres). 
 Fleurs pendantes, campanulées, solitaires, ou plus  rarement géminées  dans  
 les  aisselles  des  faisceaux  de  feuilles  ou  des  rameaux.  Pédoncules  capillaires  
 plus  grêles  à  leur  base  qu’à  leur  sommet,  et  plus  allongés  que  les  feuilles.  
 Périgone beaucoup plus court que  les  pédoncules, à  divisions linéaires, verdâtres, 
  insérées sur une  base  turbinée, verte, qui naît d’un  renflement annulaire  
 glanduleux  du  pédoncule.  Les  trois  divisions  extérieures  sont membraneuses  
 sur les  bords  et  à  leur  sommet qui se courbe  en  dehors, marquées  d’une  lio*ne  
 dorsale  brune.  Les divisions  intérieures  sont  linéaires,  droites,  demi-cylindriques  
 sur  le dos,  creusées  en  gouttière  en  dedans,  bordées  au  sommet, d’une  
 membrane un  peu  frisée.  Six  étamines  opposées  aux divisions  du  périgone, et 
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