
 
        
         
		ü 
 ■Mi 
 1 1 
 g l i ■fri  | 
 P pii 
 I P 
 E   W 
 P i 
 / '/ V , 
 IRIS  SISYRINCHIUM,   vAn. 
 F am .   des  I r i d é e s .   J u s  s .— T r i a n d r i e   m o n o g y n i e .  L i n . 
 Iris  sisyrinchium.  I.  corollis  imberbibus,  foliis  canaliculatis,  bulbis  geminis  
 superimpositis.  Lin.  spec. 6g. Lam. dict. 3 .  p.  3 o5. Desfonl.  A il.  i. p.  3 8 . Cav. ic.  
 a .p .  7 4. lab.  193. S ib lk jl.  Groec.  i.p.  3o. lab. 42. Forsk.jl. Ægypt. p.  5 9. n.  16.  
 Vahl.  enum. pl.  2.  p.  144. 
 Iris sisyrinchium.  I.  imberbis,  foliis  linearibus,  undulatis,  reflexis,  scapo uni-  
 floro.  Thunb. c/iss. n. 20.  Willd. spec.  1. p.  234.  Persoon, enchir.  1. p.  53.  n.  5 1.  
 Sis^yrinchium majus flore luteâ macula  notato. C. Bauh.pin. 40. Tourne-f. insl. 3 6 5 . 
 Cl us.  hist.  1.  p.  2 16.  Icon.  Dod.  pempl.  210.  Icon. 
 Moræa  sisjrinchium.  Gawl.  in Curt.  botcin. mag.  n.  1407. 
 A.  flore  cæruleo.  Liliac. supra,  lab.  29. 
 B.  flore  pallidè  yiolaceo. 
 IRIS  DOUBLE-BULBE  A  FLEUR  YIOLET-PALE. 
 D E S C R I P T I O N . 
 La  tige  grêle de cet Iris  a  presque  la  fermeté d’un  jonc;  elle  n’a  qu’un décimètre  
 (environ quatre pouces)  de  haut, et naît d’une bulbe solide, qui  est couverte  
 d enveloppes  fibreuses  en  réseau.  L ’ancienne  bulbe  se  détruit  peu  à  peu  
 sous une autre bulbe qui se forme supérieurement au point d’insertion de la tige,  
 ensorte qui l   existe  toujours  deux  bulbes à  la  fois, dont  une  est  plus  profondément  
 enfouie que 1 autre. La tige sort des gaines de deux à trois feuilles linéaires,  
 graminées,  longues  de  trois  à six décimètres  (un  à  deux  pieds), retombantes,  
 creusées et repliées  longitudinalement en une gouttière ronde  en dessus, striées  
 en dessous. Cette tige porte  plusieurs  fleurs  droites, enveloppées de spathes sca-  
 rieuses  :  une  seule  fleur  s épanouit  à  chaque  fois.  L ’ovaire  est  caché  entre  les  
 spathes, qui  ont  la  forme de  valves  engainantes;  il  s’allonge  par  le  sommet  en  
 une sorte de  corne,  qui,  après la  chute  du périgone, se dessèche  et  persiste. Ce  
 prolongement de 1 ovaire  se  termine par un  très-petit  renflement  annulaire,  ou  
 une espece d articulation qui reçoit  la hase du périgone. Les  trois divisions extérieures  
 du  périgone  sont  ovales-oblongues,  un  peu  en  spatule,  médiocrement  
 abaissées  ou  recourbées,  d une couleur lilas, et marquées,  près  de leur  onglet,  
 d une  tache blanche  et jaunâtre. Les  trois divisions intérieures  sont  lancéolées,  
 aiguës, moins  ouvertes que les précédentes. Les  stigmates, au  nombre de  trois,  
 ligulés,  un  peu divergents, pétaloides  et  redressés, sont bifides  à  leur sommet. 
 468