
ASPHODELUS TAURICUS.
F am . d e s A s p h o d è l e s . J V m . - H e x a n d r i e m o n o g y n i e . L i x .
Asphodelus tauricus. A . caule folioso, foliis subulato-triquetris, striatis, summis
bracteis acuminatis, scariosis, flores superantibus, consimilibus. Marshall
jlo r. Taurico-Caucasica, vol. 1 , pag. 279.
Asphodelus tauricus. Pallas ind. Taur.
ASPHODÈLE TAURIQUE .
D E S C R I P T I O N .
Sa racine consiste en cordons cylindriques fusiformes, un peu moins gros
qu’une plume ordinaire, recouverts d'un épidermebrun ou verdâtre, charnus
et blanchâtres en dedans, avec le coeur jaune.
Une seule tige à fleurs sort à côté de plusieurs tiges stériles, qui sont de vrais
faisceaux de feuilles en gazon. Ces feuilles sont radicales, d’un vert glauque,
subulées, aiguës , planes en dessus, demi-cylindriques sur le dos, striées, longues
de trois décimètres et plus (plus d’un pied), larges de trois millimètres (une
ligne et demie) dans le milieu. Les feuilles extérieures retombent à leur sommet,
et celles du centre restent droites. La base engaînée des feuilles change de
couleur, et s élargit par les côtés en gouttière bordée d’une membrane sèche,
transparente et friable. Les feuilles de la tige féconde sont trois fois plus courtes
que celles des tiges stériles, moins glauques, subulées, en prisme, à quatre faces.
Ces feuilles, de plus en plus raccourcies vers la partie moyenne de la tige,
sont disposées sur plusieurs rangs en spirales, et produisent par leurs bords une
membrane sèche, ondulée. Il ne se trouve ensuite, au-dessus des feuilles que
nous venons de décrire, que des bractées sèches, blanchâtres, imbriquées.
Les (leurs naissent entre ces écailles pour former une grappe allongée: chaque
fleur est accompagnée d’une spathe à deux valves ovales-lancéolées, embrassées
l’une dans l’autre: une première fleur pédonculée sort de ces valves; une
autre fleur avortée est située à l’extérieur de l’une des mêmes valves. Le pédoncule
est articulé vers le tiers supérieur. Cette articulation est d’un vert foncé
tandis que le pédoncule est d’un vert pâle. Le périgone est à six divisions lan-
céolées-linéaires, longues de dix-huit millimètres (huit lignes), larges de quatre
millimètres (deux lignes), marquées en dedans et en dehors d’une raie verte
qui naboutit pas tout-à-fait au sommet. Trois des divisions sont extérieures-
trois autres intérieures sont diversement fléchies. L ’inférieure est abaissée; deux
autres sont presque droites en avant, et trois sont redressées en haut. Les étamines
et le pistil sont abaissés; il y a six étamines, dont trois de la longueur
470