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 WITSENIA  MAURA 3 YAR.  L ATI FOLIA. 
 F am.   des  I r i s .   J u s s . — T r i a n d r i e   m o n o g y n i e .   L i n . 
 Witsenia maura. W . foliis linearibus,distichis, acutis; caule suffructicoso, den-  
 tato;  floribus  spicatis,  geminatim  involucratis,  tubo  atro;  limbo  concavo,  
 erecto. 
 A.  foliis  linearibus  utroque margine  parallelis. 
 Witsenia  maura,  Liliac.  suprà, fo l.  245,  admissis  synonymis. 
 B.  latifolia,  foliis  summis  altero margine  sub  apice  ampliatis. 
 WIT S E N I A   MAURE. 
 D E S C R I P T I O N . 
 Le  port  de  cette  plante  est  absolument  le même  que  celui  du  JVitsenia  co-  
 rymbosa que  nous  avons  décrit, fo l.  453;  ce  qui  prouve  combien  ce  genre  est  
 naturel,  et  qu’il  ne  doit  pas  être  confondu  avec  les  Ixies,  près desquelles  il  se  
 range. 
 La tige  de cette  plante  est frutescente,  comme  articulée,  à deux  tranchants;  
 sa base  est environnée de plusieurs  rameaux  courts, du milieu  desquels  la  tige  
 élancée sort pour  produire  les  fleurs.  Les  feuilles  sont  linéaires-lancéolées, distiques, 
   en  éventail,  à  gaine  comprimée,  tranchante  sur  le  dos.  Ces  feuilles  
 varient un peu, dans  le voisinage des fleurs, sur les tiges  très-vigoureuses.  Leurs  
 lames,  d’abord  un  peu  rétrécies  immédiatement  au-dessus de  la  gaîne, s’élargissent  
 en lame  de  couteau  par  le  bord  intérieur. 
 Les  fleurs  forment  au  sommet  de  la  tige  plusieurs  épis  qui  ne  dépassent  
 point les feuilles, et qui sont garnis d’écailles  ovoïdes,  imbriquées,  un  peu  renflées. 
   L’un  de  ces  épis  est  tout  à  fait  terminal,  et  partagé  en  deux  ou  trois  
 branches  droites,  linéaires :  deux  autres  épis  inférieurs  sont  simples,  placés  
 chacun  dans  l’aisselle  d’une  feuille.  Les  fleurs  sortent de  l’extrémité  des  épis;  
 elles y  sont  géminées  entre  plusieurs écailles  distiques,  alternes, dont les  intérieures  
 appliquées  contre les fleurs  sont les plus longues : ces écailles sont coriaces, 
  très-finement striées  en dehors,  anguleuses  en  carène  sur  le  dos,  lisses  en  
 dedans, terminées  par  une  pointe jaunâtre, souvent  bifide.  Les fleurs  groupées  
 par paires, dans  la spathe qui  résulte de leurs écailles communes, sont pourvues  
 en  outre  d’une  espèce  de  calice  court,  formé  d’une  seule  valve  bifide,  transparente, 
   fort petite,  ou  de deux  valves  distinctes. 
 Le  périgone  est  infundibuliforme  à  tube  cylindrique,  long  de  trois  centimètres  
 (plus d’un pouce),  jaunâtre à  sa base, noir au  sommet  qui  répond  à  la  
 gorge  du  tube. Le  limbe  est  à  six  divisions  droites,  rapprochées,  conniventes 
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