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MUSA PARADISIACA.
Fam. des B a n a n i e r s . J u s s . — P o l y g a m i e m o n oe c i e . Lin.
Musa paradisiaca. M. spadice nutante ; floribus masculis persistentibus ; spathis
oblongis acutis ; fructu cylindraceo-trigono. Willd. spec. pl. 4. p. 893.
Musa paradisiaca. M. spadice nutante; floribus masculis persistentibus. Lin.
spec. plant. 1 477. Desfont. Flor. ad. 2. p. 376. Persoon. enchirid. 1. p. 343.
Musa clifforliana. Lin. mus. t. t. 1. Trew. lab. 18. 19. 20.
Mauz seu musa. Alpin, de plant. Ægypt. lom. 2. p. 40. lab. 2 3 .
Palma humilis longis latisque foliis. Bauh. pin. S 07.
Musa. Clus. hisl. exot. 229. Matlhiol. ed. F aigris. 2 2 3 . 224. Rumph.Amb. S. p. 125.
t. 60.
Bala. Rheed. Malab. 1. p. 17. lab. 12. i 3 . 14.
Pala. Plinii. Hist. nalur. Lib. xn . cap. 6.
Musa paradisiaca. De Tussac Flore des Antiïï.lom. 1 .p.&y.el seq. lab. 1.2 . Desvaux
sur les Bananiers, journal bolan. lom. 4.
B A N A N I E R CUL T IVÉ.
DESCRIPTION.
Ce végétal précieux ne se propage que des rejetions qui partent de sa souche,
et qui deviennent de hautes tiges herbacées couronnées par un faisceau de
feuilles très-grandes.
La tige du Bananier cultivé s’élève à quatre à cinq mètres (douze à quinze
pieds) ; elle est épaisse en diamètre à sa base d’environ vingt-un centimètres
(huit pouces); elle s’amincit insensiblement jusqu’à son sommet, où les pétioles
s'écartent. Cette tige est lisse et cylindrique, composée presque entièrement
de feuillets longitudinaux engatnés les uns sur les autres, et qui aboutissent
aux pétioles, dont ils sont les véritables gaines. L ’axe de cette tige est formé
par un long pédoncule cylindrique qui la parcourt dans toute sa longueur,
lorsque la plante est en fleur. Ce pédoncule caché entre les gaines radicales par
lesquelles la tige est formée au dehors, produit lui-même quelques gaines alternes,
d’où naissent les pétioles des dernières feuilles centrales du faisceau qui
termine la tige.
Les feuilles, au nombre de six ou sept, couronnent la tige ; la portion libre
de leur pétiole au-dessus de leur gaine, est longue de soixante-quatre centimètres
(deux pieds); la lame de ces feuilles est longue de deux mètres (six
pieds ), et large de cinquante-quatre Centimètres (vingt pouces). Cette lame se
déroule en cornet dans le principe, et devient horizontale, ou s’incline par son
poids. Sa côte moyenne forme en dessous une baguette demi-cylindrique, et
en dessus une gouttière. Les feuilles se déchirent facilement en travers jusqu à
leur côte moyenne entre les fibres qui en naissent. ^
Le Spadix termine le pédoncule central de la tige, et se présente d’abord sous
la forme d’un cône ovoïde. L’axe de ce cône s’allonge ensuite considérablement.
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