
TULIPA GESNERIANA. Yar. Luteo-rubra.
Fam. des L i s . J z r s s .—H e x a n d r i e m o n o g y r i e . L i n .
Tulipa Gesneriana. T. flore ereoto, foliis ovato-lanceolatis. Lin. Spec. 438.
Tulipa scapo triphyllo, foliis ovato-lanceolatis. Hort. Ups. 82.
Tulipa Gesneriana. T.caule unifloro glabro; flore erecto (versi-colore), petalis
obtusis, glabris; foliis ovato-lanceolatis. Persoon. synops. t. p. 3 6 1. Willd.
spec. 2 p. 97.
Tulipa Turcarum. Gesner in Cord. hist. 2 13 ,
Tulipa hortensis. Gcerin. de sem. et fruct. 1. p. 64.
Tulipa. Bauh. pin. ôy.
Varietas 1. Tulipa lutea lituris miuiatis. Bauh. pin. 61.
TULIPE DES JARDINS. Var. J a u n e -ROUGE.
D E S C R I P T IO N .
La Tulipe des jardins, ou Tulipe gesnérienne de Linné, offre trop de variétés
pour que nous puissions nous occuper d’en noter d’autres que les principales.
Nous nous proposions de décrire et de représenter les premières variétés les plus
simples de chaque couleur, en nous rapprochant de la méthode autrefois suivie
par L ’Ecluse. L ’étendue de notre travail sur les genres nombreux des Liliacées
nous oblige d’abréger nos recherches sur les variétés.
La bulbe de la Tulipe des jardins est formée de tuniques charnues renfermées
les unes dans les autres, et dont les extérieures sont brunes.
La tige est glabre, cylindrique, haute de cinq décimètres ( un pied et demi)
ferme, fibreuse et médullaire à l’intérieur.
Cette tige porte trois feuilles alternes, ovales-oblongues, demi-amplexicaules,
creusées en gouttière et formant presque le cornet auprès de la tig e , un peu
nerveuses en dessous, et recourbées, souvent ondulées sur les bords.
La fleur terminale et unique est à six divisions ouvertes en cloche, peu
écartées par les bords.
Ces divisions sont lancéolées-ovales dans la variété que nous décrivons, longues
de neuf centimètres (trois pouces et demi), disposées de telle sorte que les
trois extérieures s’écartent des intérieures par leur sommet, qui est un peu
rejeté en dehors, tandis que les trois intérieures restent droites. La forme un
peu arquée des divisions intérieures produit une sorte d’étranglement dans le
milieu de la hauteur de la fleur, lorsque cette fleur n!est pas trop épanouie.
Les divisions de la fleur n’ont point de taches à leur base ; elles sont d’un
jaune v if, rayées de larges bandes rouges convergentes à la base ; le sommet des
divisions est principalement jaune.