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 N  arcissus dubius. N. foliis planis, angustis, glaucescentibus ;  scapo lævi, obtuse  
 compresso, 2-6  floro  ;  corona  cyathiformi,  denticulatâ,  ore  sub-conslrictâ,  
 segrnentis  ovalibus triplo  ferè breviore. 
 Narcissus dubius. N. spathâ multiflorâ ;  petalis  ovatis;  nectario  campanulato,  
 integerrimo, petalis  triplo  breviore.  Gouan.  illustr.  p. 22. Larri,  dici.  4. p. 428.  
 Narcissus dubius. N. spathâ multiflorâ;  nectario  campanulato,  truncato, triplo  
 petalis  ovatis  æqualibus  breviore.  TVilld.  spec. 2  p.  40.  Pers.  enc/iir.  p.  3 5 o.  
 Narcissus dubius.N. foliis planiusculis,  glaucescentibus;  scapo  2-4  floro;  nectario  
 cyathiformi, subintegerrimo, dimidiô breviore petalis ovatis æqualibus;  
 floribus  prorsùs  albis.  Lois. Narc.  p.  34. 
 Narcissus  pallidus.  Lam. dici.  4.  p.  424.  ex Loisel. 
 Narcissus  compressus.  N.  nectario  expansé  crenato ;  foliis  latis  angustisque ; 
 caule valdè compresso, angulis  obtusissimis. Haw. in  Trans. Lin.Soc. 5. p.  245.  
 Narcissus  angustifolius,  totus  albus.  C.  Bank.  prod. p.  27. ic. opt. 
 Narcissus  angustifolius,  albus,  minor.  Magn.  bot.  Monsp.  182.  Radb.  Elys.  2.  
 p . ô i . f .  2. 
 Narcissus  tot.us  albus,  narbonensis.  Thealr. Jlor.  t.  18.  ic.mediocr. 
 Narcissus  poëticus  Y .  Gouan. Jl. Monsp.  304. 
 NARCISSE  DOUTEUX. 
 D E S C R I P T I O N . 
 Le nom  de Narcisse douteux, donné  à  cette  espèce par M. Gouan,  exprime  la  
 difficulté qu on  éprouve à le distinguer  des espèces voisines, et particulièrement  
 des variétés à fleurs blanchâtres du Narcissus Tazetta: cependant il mérite d’en être  
 séparé;  et cette  séparation  avait déjà  été  sentie par les anciens, auxquels  on  est  
 souvent  dans  le  cas  de  revenir  lorsqu’on  s’occupe  de  plantes  d’Europe  ou  de  
 fleurs d’ornement. 
 Le Narcisse  douteux  a la bulbe  ovoïde,  un peu  plus grosse qu’une noix.  Ses  
 feuilles,  toutes  radicales  comme  dans  les  espèces  de  ce  genre,  sont  à  peu  près  
 planes,  d’un  vert  glauque,  linéaires,  larges  de  deux  à  trois  lignes  dans  leur  
 état  naturel,  terminées  en  pointe  peu  aiguë;  il  arrive  souvent  qu’au moment  
 de  la  fleuraison  le  bout  des  feuilles  est  sec  ou  comme  rongé,  ainsi  qu’on  le  
 voit  dans la figure de Gaspard Bauhin. Dans  la plante  cultivée,  les  feuilles  sont  
 du double  plus  larges que  dans  les  individus  sauvages. 
 La  hampe  s élève  un  peu  plus que  les  feuilles ;  elle  se distingue  de  celle du  
 Narcisse Tazette, en ce qu’elle estlisse et point relevée pardes nervures saillantes, 
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