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  Dans  les  individus  sauvages,  j’ai  vu  la  hampe  torse  sur  elle-même;  
 mais je n’ai  point  remarqué  ce  caractère  sur  les  individus  cultivés,  et  je ne le  
 crois  pas  constant. 
 Les  fleurs  sont  constamment  d’un  blanc de  neige, moins  grandes  et moins  
 odorantes  que  dans  leTa ze tte ;  elles  sont  presque toujours  au  nombre  de  trois  
 dans  la  plante  sauvage,  au  nombre de  trois  à  six  dans  les  individus  cultivés;  
 elles sont portées sur autant de pédicelles  anguleux, inégaux, qui  sortent d’une  
 spatbe  d’une  seule pièce. 
 Le  tube  de  la  fleur  est  cylindrique,  verdâtre  à  sa  base;  à  peine  plus  large  
 au  sommet ; il  se  divise  en six  segments  ovales, égaux  entre eux, ouverts  horizontalement, 
   longs de quatre  lignes.  La  couronne  est  en  forme  de  godet,  un  
 peu  plus  longue que le tiers du pétale, légèrement  resserrée  à  son orifice;  plus  
 ouverte que dans le NarcisseTazette,légèrement, mais constamment denticulée  
 sur les bords. Les  étamines naissent dans  le tube, et les  plus longues  atteignent  
 à  peine  la  base  de  la  couronne;  le  style  est  plus  court  que  les  plus  courtes  
 étamines. 
 H I S T O I R E . 
 Le Narcisse douteux  croît  naturellement  dans  les  lieux  pierreux  du midi de  
 la France,  près Montpellier,  Cette, A ix , Avignon, Nice ,  etc.  Il  mérite d’être  
 cultivé  dans  les  jardins des  amateurs,  à  cause  de  la  délicatesse  de  ses  fleurs. 
 On  le cultive  dans  le  jardin  des plantes  de Montpellier, mais  la  figure  et  la  
 description  ci-jointes ont  été  faites  d’après  la  plante  sauvage.