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 d’un  rouge violet au  sommet, formé de trois  cordons  réunis,  laissant  entre  eux  
 trois  sillons sur la  trace de leur soudure; le stigmate est à trois lobes glanduleux,  
 d’un rouge violet foncé ; l’ovaire  est court, ovoïde, à  trois angles et  à trois  faces  
 convexes. 
 O B S E R V A T I O N S . 
 Cette nouvelle espèce d’Amaryllis  a  fleuri au Jardin des Plantes dans une des  
 serres, au mois d’août. Elle  est beaucoup plus petite que l’Amaryllis Belladone,  
 à  laquelle  elle  ressemble.  Elle  en  diffère  par  la  couleur de  ses  fleurs. 
 La hampe peu  forte produit un aussi grand nombre de fleurs que l'Amaryllis  
 Belladone,  dont  la  hampe  sort  d’une  bulbe  très-épaisse ;  il  n’est  pas  vraisemblable  
 que  XAmaryllis  pallicla  puisse  être  une  variété  de  la  Belladona  dans  son  
 jeune  âge. 
 Les  fleurs  inclinées,  plus  grêles,  et l ’ovaire  plus  arrondi  ,  font distinguer,  
 comme  espèce,  XAmaryllis  pallida. Nous  ignorons  quel  est  son  pays natal. 
 La culture de  cette plante  n’a  point été essayée  en  pleine terre où  réussissent  
 très-bien  les Amaryllis  long/folia,  2dilata et Belladona,  que  l’on  couvre  seulement  
 de  feuilles  sèches  ou de paille  en hiver. 
 L ’Amaryllis  longifolia  avait été  tenue long-temps  dans  la  serre au  Jardin  des  
 Plantes,  et fleurissait  difficilement;  ses  fleurs sont devenues  abondantes depuis  
 peu dans le parterre,où l’on prend seulement la précaution de garantir les bulbes  
 du  grand froid,  en  couchant de  la paille  au-dessus  pendant l’hiver. Il n’est  pas  
 douteux que cette culture ne convienne à plusieurs  genres de plantes bulbeuses  
 du  Cap. M. Souchet, habile  jardinier,  attaché  aux Domaines  de la  Couronne,  
 nous  l’a démontré,  en multipliant  cette  année  à Sèvres, près du  parc de Saint-  
 Cloud, le  Gladiolus merianus  en  pleine terre, comme les  Belladones.