
ensemble, un large pavillon, en devenant chacune ovale, et se ^colorant d un
beau rouge lilas. Ces découpures du limbe sont ondulées par les bords ; leurs
nervures transverses et longitudinales irtiitent des mailles. Les découpures
tournées vers le dessus de la fleur se courbent en arrière ; celles placées au
dessous s’inclinent dans le sens du tube. Il y a une petite pointe pubescente
au sommet des trois découpures extérieures ; les trois intérieures sont un tant
soit peu plus étroites ; la couleur des unes et des autres est plu§ vive en dedans
qu’en dehors.
Les étamines s’inclinent sur la paroi inférieure du tube, et ne dépassent
point le périgone; leurs filets sont blancs, excepté à leur sommet, où ils se
coudent pour remonter, et se teignent de couleur lilas.
Les anthères sont versatiles, oblongues, d’un jaune pâle dans le principe,
et noircissent après avoir donné leur poussière.
L’ovaire est ovoïde, à trois côtés et à trois courbures, blanc ou d’un violet
pâle; le style est filiforme, presque droit dans la direction des étamines, et
porte un stigmate à.trois lobes.
H I S T O I R E .
L ’Amaryllis en réseau est une liliaeée naturelle au Brésil, d’où on l’a transplantée
en Portugal, et ensuite en Angleterre vers les années 1772 à 1777.
Nous l’avons vue cultivée à Paris chez M. Noisette; elle était en fleur au mois
de septembre dernier.