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 quelquefois d<  hi  neige.  L< s plus fortes  chaleurs  de  l’été i*e font monter le  thermomètre  
 ’  qu’au 1 6e degré, rare'mëtiiliau  i 8e;  ce n’est même  qu’au  nfi.lTe^Rwriiir,  <  t lorsque le'.ufnE  
 *■ ?!  ''U 1 ' >U  ">  .uHir? j a a r a f  A ’ 1  PIS'  m   lna iri  di  1 Juy11 
 ï«T au   o  oh  f / ’d'f'g'i'r'Mii  lin  irriorndtu  îinft^iSSfrfth  1,-g lS ii^   ijur Iqm  Lo im i 1 i-'e,/^onv*<fer  
 atf f& e et au  12*°;, en- prïnfems^ et  &n  auto trine ,  il'-e^ ’d e (cAq'iSû?isst  degrés' pflsjthaut.  
 Le s habitans  de  celle  contrée  sont  dédommagés  de  la  rigueur  des  saisons  par  la betete  
 constante  de  leur  é ie l,  à l’exceplion  du  teius où  il  tombe  de la .neige.  "ri 
 En général,  on  peut  dire  q i |   le  Roussillon  offre à la  fois te&îs'elïÀâfe diffère«  et  op-  
 P» és  ;  dans  la  plaine,  on  éprouve  presque  les  feux  de  lequàteur  les' vallées;, ont  uni  
 température  douce  et modérée,  et lés  sommets  des  i  i  intagnes  sont  exposés  aux'frimats 
 T&tMî’Wpirs’ de‘f€ n 1  diî»iVi«ttor",lè$  éâùx  râ6'lîfâgtfe||dëil®lÈtmè^la  plaine,yet?'ùês 
 dé'tntèïè''  (’ ’n  t  ms  déf rrvu'i c’f ’ih  huit nnf 
 Les  e un  des  rivières  qui  arrosent  la B S t e  du Roussillon , yienm ut  dès montagnes,  et  
 sont limpides,  pures, battues,  légères  et  très-saines -,  la  seule  rit ière  de  l’Agly  peut être  
 exceptée ;’  ses  eaux sont  loi  hes  et un peu pesantes.  L a   partie de  cett  pl  ne  voi  è  1  s  
 rnr’ftriïgfff v qdi'ldM pâî,ifr«lu  I  riogin dot  f f t  nff<  j. itwÇltHi  pl mit  
 11 mp 1 ies  de lontaines,  dont l’eau a la même  qualité ; mais l:es parties  de ces  d^ux plaines  
 qui avoisinent la  me r, et celles qui  nous  désignerons d ms  la suite  sous  Ienîorn  A 'A sprc.s,  
 iiouf qm  dtn*Viudf‘pinls.t clldt n sirprij-'ijui 'p u  t(uil*ïfjli,¥me^gfcf(ÿari1t'.,(M ilarnt^lqK’O  
 endroits elle a un goût de bourbi  et est désagréable à boire  les endroits qui  ontvoisins des  
 i iv K res de  11  Te t  e t  du  T e c ,  ont la  ressource de  se se rvir de  leurs  eaux qui  sont bonnes. 
 On  réunit  à  tJe rpignan  ces  trois  espèces  d’eaux dont nous  venons  de'parle  r.  L a   ville  
 est  remplie  de  püits  il  \  en  i  dans presque  toutes  les m  isons ,  et l’eau  en  est  toujours  
 très-fraîche  L’e  m  des  puits  de  la partie haute  est  très-sèléniteuse  et  a  une  fadeur  désa  
 gr< nbh  ;  celle  de s  puits  de  la  partie basse  contielit si  peu  de  I  i  ^  que lie est presque  
 fin perceptible, et elle  e st très-bonne'à boire ;  elle  ne  se  li onb'lt  point, lorsqu’on la garée  ,  
 (’lit- e ml bidft leViégume^,'} rdArefiilHT t  V .iWiS’ Ht* I (îf^^^pwT^^lvWTT 
 ’â f e l i i ê f è   l’üde^efl a im P 'y ^ ^ m ’ehi’ire-r”brfW‘ ’e le '? lo ii t '^ îB ® f fo ü 'rn it   f i l s i i B M   
 11 ,ln''’  H B  B   fit VFtn&'rf’i ndifil  têi  -<i|îS'JF|Mi .|,ini 
 pluies  parce  que  le urs  c maux  sont mal  consi ru its  et peu profonds ;  il  en résulté  encore  
 que  le  îü  en  est  très-chaude  en  é té ;  ces fontaines qui  ne  sont qu’au nombre  de cinq,sont  
 m il  distribue e s ,  ell|ff|pnt  réunies presque dans le même f n,droit '■ atf dessous' de la partie  
 haute  rlc  tapjj|e  ;  la partie  basse  en  est-absolument dépourvu  II  y   a  encore défeTontaihes  
 ;  dont  l’eau  qui  went  des  e  tus  vives  ramassées  prestpï&vs'ilir les  lieux ,  pu peut-être  
 en  filtrant  au.travers  de  la  terre ,  de  la  rivière  de  l,a Bass  dont  elle  sont  voisines,  est  
 limpide,  légère  et très-bônnè  ;  on  les  connoît  ous les  noms  de  Fonia  esc 'e S i  t  //  
 et M  BôBtiQàurj,  mais  hors  la  v ille ,  ents  pas  de  la  poru» :w<n 
 ^ n f g n   11 sVcffidtuie- a ^ e u  de’ liai-  [ onr  Its  drsfrihltu  elms  U  t u tiftfflfejjfea  S c tri 
 i^fflboit éiîcSré'à Perpignan 'dë  l^ u S E f f ç & m ?   tue-  d é v ” 
 Minimes  et des  (  u mes  déchaussés ;  celle-ci  est  cependan t fs settle:  dont on i isse  quelque  
 cas ;  elle passe à  travers un  filtre  fai t  de pierre  ponce ,  et est  très-üaîc lie  e t assez agréable  
 aü goû t; mais  elle  est un peu  pesante.  Cette  citerne mérite  d’être  \ ue ;  on i   rfeslènd par  
 un  bel  escalier,  fort la rg e,  d e n\ irôn quatre-vingt marches. 
 ’   L eS montagnf s  et  les  vallées  du VSlleîpli. et  du Gonflent  sont  couverte  de  fonthines  
 il n ƒ a  presque,  dans  ces bon trees,  ni  v ille ,  ni  village  ni hameau qui  n’en  ait plusieurs;  
 l’eau  en  est généralement  fraîche, pure  et très-légère,  et passe  bientôt p a t les urines;;  I  "  
 y  en a  quelques-unes tde  célèbres  pqr Fabondance.et la plus grande piirèté’de' ljffe ,e au x ,  
 comme  celle du Comte près  dé  SaintMartin-de-Canigou,  celle  de P o rle-p a -, au sommet de  
 la  montagne de Coamas, au dessus du village d’Euÿ, dette-du PÏCkGuiüerfi, sur le Cauig'ou,  
 cêllè  de  F la g ells  près  dé  Saiiil-Michel-dc-Clixa ;  celle-ci  est  I  plius abondante  ;  elle  pit 
 dans 
 w #   - H 
 »-d  n  lÿMieHKM^iiïtr  1  '  1  >'it  ini&^oiitanémi  bâton, dans la terre,  dtK 
 est assuré  de  faire  une  fontaine.  . 
 Les  miontegnies. de  la Cerdagne  ont  aussi  beaucoup  de  iootaines  remarquables ,  entre  
 autres celles de la 1   <  acla-d’E yn e  d  ns  lâ.yail||^de  ce  nom,  celle de  E scln p s,  à  un  quart  
 de  lieue N.  du  .Mo ni-Louis,  celle  d «  t  oni-Momeu, derrière l.a;G6aipelle  de  te  n()n|'i(tdi£fé- 
 , / r B » ü B ) S   en.æ^Mesque,dépau^|tS)‘j  
 Kon^OBçilSSj rllfiji’ 1 "{>,iilf(Sn^pâl 
 ALtMEN30;Més,.Kabita0'S des-villcsiéiit'feigens ridiés des campagnes,abusent de  la fa c ili# 
 'i  *  il i S J ^ ^ ^ Æ f L W A m o i i  ■ 
 IfTOaVîI ù ni{!;;in '%  .Mf6‘,t.wW^ÆrM. ugjjlV  r,  la  volaille ,  le  gibier 
 K y   'mm't'tl.l  irwfTy  ;  »■ i  ‘ i  d ^ H ^ a r g - iS i ® 
 meilleurs  légumes,  les  fruits  de  la  plus  belle espèce,  le  pain  du  plus beau froment,  le  vin  
 |W K jiiirÆ ^ i‘j?teii[  ’ n  J  tl?t,  > jlîiÿ^.^ViVMiljQiil1 ujjj,''  jj^K raa, 
 ■ j3â jlfw h ',i   i k i 1 n A i f t j i (><' 
 1 f â i ‘ 111 ’   f 
 t\ -  U’   ihéTilr  i0u  '  n  1 
 ïp]1m jîJ lA J< ^ !jjÆ p f c ïïP t l% y  /jf<  ‘f?m( l ' ï i j t ^ , u,v  p ,-,1' 
 *11 * i  i’x 'i mîyLn  y 
 m  ‘" ^ @ * 1  ë ç i î f f i l * J v r *  H1  1  ■   
 ® $ i i  V V '   il  ifcjlffv'i 'iid'ii?ètz11'tiion‘i’,1  t  ■"  ■  'qSsriWf1 
 ■ ie'^paiiiH1  de  seigle,  ét  sh r  11  liant des. inoii.tagn es  iàiijite. nia i s  ou de, bled  noir.  Les  1 ê/ 'j 
 .  'J'1 ’   v 
 feSîj. i^iiit’ j r  i ni  P  flv •' "'b1 -■ 
 j  ft i ^îl * ,tl^ | m * ^ 'O E j a   in.tfA aB è  JJ-GA’kI  i  i  Jjj/ji 
 ^ H B r o ri  t|3|EBvl 11 î l^f* ~ rjwfw  I 
 < i j 1  f f , *TI  . a * 
 Wi ’'.E/11 ^ r f c |.J'~~  
 B r j i   1  '' 
 crudsassez  habituellement.  I 
 |B jr '■ Ç h ^ i  - tÆCa i  W r~ 
 rp< ce.'des  engi  is  et! âes..‘| g u  rages ,  à  la  n.  ture  d'i s'végétaux ;  aussi; tous ;]  ali mens A 
 ceux des  environs  ië-la',mer contiennent même une  espèce de saumure, qui  en  augmente  
 l’activité.  Les  vins y   sont très-spiritueux,  violens  et  tartareux;  ils  perdent  celle  di i niè  
 qualité  si:'oM,;le.s g ntic  I6'n:g,leni.s  ou  si  on  les fait  cuyie\M|||jie,üyde  terns ;pm; ijis, qilelqimi. 
 du  Ro|&|ntaibJpi 
 en raison  dés'jSl|| i en les  c ircoinstanGes  dont  nous venons  de.parler.  Ils  oui  la  libre  sèche,  
 roide,  lèiVâûc-ÿîc,  genre  nerveux  exWêm  mt nt.sétfsible ,  les  |  ass o  =;lorl  vives,  pour ne  
 S i  w r u T  io '^ ^ ^ w ;ÿ t n   Ic'^Aft,'!■ le i  ui 
 pagnoles  et une  suite  de  l’importance qu’ils me«nSl^Mros|l^fa'ote»fent:..-'^^^^p^^feie 
 robustes,  vigoureuxVipiiOipIes  aux sciences  et  aux  arts,  1 orsqu’ils  voudront  s’y   h u ^™Æ ,- ,i  
 H us.  rJu  «p  ni1 b  J- j P t y   jkjKI 
 En  général,  leur  t p m'pérrfm^M^Mfep'Stp‘âMLt^San^^H^^^S ^ a B ^ S :--l é -t  
 '  Xl’vtwjjjl?'  <■  Ri  no  i  r, Ü  dh  (t  iijp \ t 
 sillon,  sur’la naturè des  àlimens tlon t; ilsise  nouTrisse n t ,  de  l’air  qu’ils respirent, et sur les 
 I^ ÏÇ p K ^ ^ K â feQ ^ b è fe d e ^ ë ^ te t flJsw ^ 106’  1,1,1 
 s|‘Hijji’V i|  >  f S ^ iA 'O i i ÿ â S L e i i   rr * 
 dues ,  leurs fluides épais,  et cet épaississement t st'augmenté soit par la succulence de leurs 
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