
 
		g g p É   TJ 
 noissoit  de  luitlûi klliM|p||»iv  Av  loin ce qui  concerne  les Eaux  el  Sprêt.*ç. 
 les appels de ses jugemens éloient portés au Conseil  Souvt rain.  Mais  cette- Chambre vient  
 d’étrê  supprimée ;  la  connoissaUce  des  affaires  domaniales-  à  été  attribuée  à  fai seconde  
 Chambre  qui  a  été formée  au ConseiI  Souverain,  et qui est composée  d’un Président,  de  
 deux Conseillers  titulaires  et  d e i Conseillers  honoraires  et  surnuméraires ;  les  appels  d 6  
 ses  jugemens seront  portés  à  l’avenir  à  la  première  Chambre  de  cette  Compagnie.  ,/ 
 L e   Siège  de  la  A igu eriè bst le  Tribunal du Viguier ;  les j ugemens y   sont rendus par un  
 Assesseur, nommé p ar le  R o i, sous le titre  de  Jugeiim  §îëgg royhl de la  V igu erie ;   le Viguier  
 a  le  droit  d’y  siéger  et  d’y   présider.  Il  y   a  trois  Sièges  pareils ,  un  àFÈefpigiian  pour  la  
 Viguerie du Roussillon,  un à Prades pour la Vlguene du Conllent,  et un à Sallagosa pour  
 celle  de  la  Cerdagne ;  les  deux  derniers ont  un  Procureur du  Roi;, et le premier  un- Procureur  
 et  un  Avocat  du  R o i,  qui  servent  aussi  dans  les  Sièges  royaux  des  Bailliages  de  
 chaque  Viguerie  respective,  et  en  outre  un  Greffier  en  chel.  Ce  Tribunal  connoît  au  
 civil  et  au  criminel,  dans  toute  l'étendue  de  chaque^Viguerie,  de  toutes  les  affairi s  
 dt  Nobles, dès pe rsonue s  qui  jouisse fit  dt s privilèges  de  11 Noblesse, de  et liés qai-.so«t  
 exemptes  de  la  Jurisdiction  ordinaire,  des  Communautés  ecclésiastiques  et  séculières.,  
 et  des  Consuls  des  villes ,  bourgs  et village s ,  à  l’e xception  de  ceux  de  Perpignan,  et  en  
 outre  des  cas  royaux  et  des matières  bénéficiai es. 
 Les  S.iégêsfMés  B aillia ges  sont les  Tribunaux  des  Bailles--royaux ,  qui  ont  le  droit  d \  
 siéger et d’y  préside r; les jugemens y  sont prononcés par leurs Assesseurs, qui  sont nommés  
 pat  le  R o i, sous  le  litre  de  Ju ges  aux  Sièges  royaux  des  B a illia g e s;  et  lui  de  Perpignan  
 en a  dt ux ;  leur  Ressort  i♦ nnpiend  Les  villes  de  P< rpignan ,  de  Colliouvre  et  de  T u y r;  
 ceux  de  Prats d éM o llo ,  de  Prades  et  de Vinçan’en  ont  qu un  eh tcun ,  et  sept borne s  â  
 chacune  de  ces trois  villes.  Ces  Tribunaux  cènnoissênt au  civil  c  t au  criminel  des  causés-  
 des  Roturiers qui habitent  les villes de  leur Ressort ;  leur jtm-Sisdielion  ne s’étend point sur  
 les habitans  des  autres  villes  et  lieux de  la province. 
 Le  7 iilm n àl  de  l  H ôtel d e -B  dit  de.Perpignan  esKeqhippsô  des  Consuls,  assistés,d’un  
 Assesseur,,  d’un  Syndic  ,  qui  est  la  partie  publique  , mais  qui  donne  ses  co-ncKpîëns- ipar  
 le ministère  d’un  Assesseur  appel t  A vocat  biennal',  d’un  Greffier,  d’un  Alguazil  et  de  
 quatre  Commissaires  de  Police,  qui  ne  connoissent que  des  ni tires, de  Police ,  d  tnt  ils  
 rendent  compte  aux  Consuls  :  tous  :ctsyOfficiers__sont  à  la  nomination-' de  ces  derniers.  
 Nous  avons  déjà indiqué les-causés;dont ce  Tribunal-.connoît.. 
 L a  Jurisdiction  Consulaire de  la province  du Roussillon.est  à Perpignan ;  elle .est  composée  
 de  trois  Juges-C onsuls,  extraits  au  sort  tous  les  ans  à  l’Hôtel-de-Ville,  et  choisis  
 les  deux  premiers  dans  les  deux  premiers  etojL,  < t  le  dernier  parmiGles  M'a  oh  nds ;  
 d’un -Assesseur,  d un  Greffier  et  d’un  Huissit i  ludiencit t  E lle  cônnoî-t des Même s affaires  
 que  les  autres  Jurisdictiohs  consulaires  du  Royaume.  _ 
 L a   Capitainerie  est  le  Tribunal  du  Gouverneur- Capitaine - Général  de  la  province";  
 elle a  deux degrés de jurisdiction, qui est exercée  par  des  Officiers du  (  onseil  Souverain  
 du  Roussillon.  L e   Tribunal  de première  instahoeWsl  composé d’un  Jugé., qui  est  toujours  
 Conseiller  de  cette  Compagnie,  d’un  Procureur  du Roi  et  d’un  Greffier,' tous' au  choix  
 du  Gouverneur ; les appela sont portés à un Tribunal supérieur, qui juge souvetaine^Spt,  
 et qui est composé  du Premier Président,  du Doyen  des Conseillers,  et d’un Avocat Général  
 aufteonséil Souverain  t ce dernier fait  les  foneti'&fs  pe  Procureur  Général.  Cés-Tri-  
 bunaüxirahhoissént des  affaires personnelles,  où  les Enrôlés  en la  Capitainerie,  Gardes,  
 Sauve -  Gardés  et  Canonniers ,  dont  nous  parlerons/dans  l'article  suivant,  sont  les .(défendeurs.' 
   > 
 <  Les  Cours des  T içrs sont des Tribunaux particuliers  d’où  émanent lies saisies-exécutions  
 contre  les  biens  des  débiteurs,  en  vertu  des jggntTats- qui  ont leur exéeuti-oü.  Les  exécutoires  
 s’expédient  aux noms  des Vigu-iers  et  des .Bailles  roy'aux. 
 L a   Jurisdiction' des  F o u rs ne  concerne  que  la. police  particulière: de ifours  banaux de 
 ■   | H | 
 Perpignan ;  elle  est  exercée  dans  l’endos  de ces  fours  par  d e - ,( ML Mi  
 i  lplii 
 Les  Turisdict  ns  5ajSés(^&î>’sont toutes ..les  Justices  seigneuriales  doW'd.tokOdisjerjv  
 sont à  Elles  connoissent,  chacune  d a n s is îfc& r 
 triet, des mêmes affaires  que les Juges des Bailliages,  g 11 \t eption des cas roya i\ ,  l’appel  
 -i iu nt  au  Conseil  Souverain. 
 pj^iLe-1-d j ^ k m l t iaftfaatwa}icim-h d yn ^  chaque  village  de  deux  notable «  L a boureurs, 
   gifon iC.hy npèîfc:  J « Bt»lft|tejiii tm-iVWgfflBlj.dil w cvudfi  1>  sdomr 
 mages  laits  par  des  hommes  ou  des  bestiaux  aux  libre s,  fruits pendans  ou  trav îu x   des  
 jardinsFet--des  Pejp'âh  n  a;  K.- MnMe^r^ihu'i 
 dorme  loue ju^naé_h^i'da8^j[^|t|Ëi(ii;es»où queLqvçStî)i/iJr\1  nt  ytiSriiu jlæSlHH 
 La  Prévôté  a  deux degrés  de  Jurisdiction ;  le  premier  est  exercé  par  h  Grand  lirùdÊSf,  
 assisté  d’un Assesseur ;  le  second ,  par  lt A(fou,uc^Pri>\c t ,  son  Assesseur  I e Juge' de  la Viguerie  
 du  Roussillon  . 1  s  dt ux Juges  d.u  Bailliage  de  Perpignan,  le  Procureur je 1 l’Avocat  
 du  Roi  à.ées  -Sièges.;  ces  derniers  jugent, s i-uve-f nnr.n sut.  Cp"THfeuwal  ni  i  j-u-noît  que  
 des  cas  -prévôtaux  il  a tin  Procureur  du  Roi  particulier. 
 b e  S ièg e  d e l’Am i raillé se  lien I.  Colliouvre ;  il  est  composé  d’un  Lieutenant  Général  
 l11111  dWJyyyoil  dtj-fijltwl*."!!  I & S êS k k Î P F 'v 
 IjiSATp liiu rM a  i  11 HflBflSnmui irnt1  «■ 
 Les  Gabelles et les Ferm es générales  ont  aussi  leurs  Juges particuliers.  Le Ju ge-V isiteu r  
 des G abelles  est  f»,gii t - j j i i n u i,jhrif  ut  Conseil  Souverain 
 C  Hôtel  des Monnok s  a  aussi  son  Tribunal,  composé  ddldleux Juges-Gard ;s . d’un P-ro-  
 cui eui  du  Roi  el  d’un  Gi effit r ;  il  rc ss ort  de  la  Cour  des  Monnoies. 
 L e   Tribu n al  du  Recteur  de  l ’Université  de  Perpignan  est.- <wm  t^emwfeMSfeiW 
 d un > Assesseur,  d’un Avocat  fiscal,  qui  en  est la  partie publique ,  et  d’un  Greffit r  II connoît  
 au  civil  des  objets  d  pbjttt  îln*i  Le >l< *19 >d (.tu  m  u n i  (h Vutt|ti®‘ Ui''b^pMmiVL  
 dans 1 euceinte de  l’Univt rsité par toutes  personne  , dt  quelque état ét'coodilion  quelles  
 soient.  L ’appel ;en  est  porté  direc tement  au  Conseil Souverain. 
 , ^ J ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ .ti'V.6faihW-‘du  ,V ’avoreUt d  auprès^ fèV&tdswdfens 
 cét-te  province que leurs domaines ;.les Rois  d’Aragon  et d’Espagne, qui  leur succédèrent,  
 ^g^.-squrentlseu-lement  que Iqm s  droits  d entrée  « t  de  soi ti  I  t dministration  des  biens  
 doijiafljtui'C  étoit  v-otth«'-  «U  l’jocuieiu  Roy  d ;  les  autres  diotl,1-  eloient  "-i  mndfqLrs.-.i.citu“   
 percapton  etoit  très - simple .let-tWsLùGue'A-ElIe; est 'devenjuSjaujQ-qÿdîKùl ’bien -plus  
 c ompliquée  par  lu  \a ik Lu  e t  le  non dm  de dioRs  1 1  d impôts  auxque 1s on  y est 
 La   Taille  n’yya   point  lieu ;  il  n’y   a  point  de  cadastre,  ni  par  eonsé^iien-i  des  leux  
 de  compoids.  La  Capitation  y   a  été  cependant  établie ;  elle- y   est  même  payée  -par  h s  
 Ecclésiastiques  O/ù-'y  a  introduit  aUskEsdccessivemeiit une  grande  partie de  jpQqt0Tn.p<vv  
 ypüu>i te qu-on  paye d y  A-le iJinte  du Rot t-'inn-aK^>X l<feR^!£.lBa»mt*-1 f’L’ |( 
 Swa Fermes générales .  les  (febits- gu-t5 les  huilftSrj  I dj (t.q njs=L I o ‘  t îjprjil 11 -1 Jtù a l jATÎvfjf! 1 *  ’Ju ipj i  i  
 t i m b ré  y  a été établi depuis qiuffiqRSS années. L ’-ud|i^pA%^SLgénemJLe|4%lpi^ finances  est  
 congggj^J,Intendant de la  pjovpu e,'r t •sou<- -to radiespa  mn  xjjotni 
 leSjConfc^es  et 'Insinjiâ’t le p S e t   à un  Directeur, général, des' Perth.-.-  juniL’&ilt','  G, 
 q’uyappi^tieiQnent à   la Feime genéi-ale.  Le Vingtième >et  la,'%ÿpltTrtijtin*ytiï^.-jJR.er i -y  
 paàii^ffiers ,; qui -yersënfrdffnl  Ig baisse du fe^e éVfeS^ne ral deju^p1 « ' ]neè.;-(-rha,,[ÇLÿlVrF''  
 de  la  ville  de  Perpignan  taxe  la  capitation  de  chacun  des  Membres  qui  le  composent ;  
 mais  celle  des  autres  v ille s,  bourgs^et  cqmnumâu|ës,  et  les  rôlf  ;  de  leurs  vjdgti/mSÿi:  
 sont  arrêtai par a t o V ig u t e ï^   -resg®,1^  ^ L(Oid® tdejla  de  lù.&ueviîieb'Xa 
 Sr i  rôle  particuher-ppur sg c^itation'jidtoîrflairépgfiFtti&'esfefej^astj^.Rqijiaîgî^^&.ïiîussaiijt^sJ