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 de*la province  duiRaussillon  ;  enicetteMialrt^ îbests le  a^|^,pur- W m ^ d i|«d è ,;iï?S lè s   
 ChiïurgienssefrAtf^micaiie <.  t]t  tome  hi>  prounue  i  I ( \CQption  de  us.*(lVtjgaipi,n  n ,  
 il  leur  dôQIiei,d§s#Bettfes^^ë^aî®|rrî4R^oo^^Hp'serm^nffijlpbéissaïice' ,71  est Jd  Jugé  
 de-  < onle^l j Iioj^ c I rliV s;afl f*j!orc|4ri»rl( dt m  piole.SMon ,*sil«t me  lc,UT'i,yietnotrV  il  fa«;1  
 tous les aii'Jri*ÿhL/uj(losiibquteques.des<i^®oâ!0}es  et Epicieiràdtsnoutedÿfeà-vtt^PlÉti’ême  
 de  Pe ipigtidii,  cotte *p'laSWffui  f  “oit  aut^ike^àî-k* nQWunati:onfdiiiRoi,-t.ag,éte3M ® ï^ t« e n   
 M l 5 ÿi.'àdkncLg^^eS'Professeurs'en$^dd^f 4 ^ 116.%'îappqhie*jw,qui<i  Jlyres-ttmS 
 les-ans.vLes .deux p la c e s jd e^ éd ^ ^ is îd e  rHôpilàjl»Mj]itaiifxde(ï<.fci[jjgnan ,;qun!f|,poi létst  
 I une  i 38oo  livre s,  et  l’.nitrefg&io .S'ont .encore munies .a'ices  Prôt^seurs, et leniplie-ipai  
 (gâjH{}(entre eux qu’il plaît ^t®Rôi}&ài^oisir. 
 .  lu   1  mile  elts  \ilseaiirois  Piole-.sscurs,  un. qurvtnyaigne  k-,  Ma^hen ritiqtiÇ'iV^’le ,  
 autres kit.c^iqusr,Ua Physique  etla?Métaphy^^ie';,Uffl'de ses. derntlÿs^danne ÇFousJes ans  
 un-t  ours de  PinsiqtK  e xpe riuienlale  ,  1 uner< 11 de/ofytdeutwifermeii, siïl e.itSiLc.eiIe‘•lâ'lniue,  
 et  a eon  de fuut,  le  second  e sl< Chanoine  de  I4 Collegiale  de  lu Re a l,  en  it r tu   de^ùifiefti:  
 qui a été faite:en  17 6 0   d’un  Canonicat  à   ces-deux  Chaires.  • 
 lu s  Professe urs  sont  tous  perpe tuels,  e t  sonl  élus  par les  Facultés  après  inivOom'ot.TV  
 annoncé six mois avant par des  affiches répandues  dens tout le  RoÿaûrriqJt 11 s* s o nt ii-istal lés  
 eie>s le  moine ni  de  le ur  e le t lion ,  sans qu’il  soit  besoin  cl  îtte  rulie  la confirmation  du Roi.  
 Ils jouissent de.tous les privilèges des habitans d e  Perpignan ;>,ife^ldnt.’exemptst(iqdl»(i5Êai;ges'  
 uumiktpale s ,  de  UHeJle  ,  el.  ouiute  Ile,-,de  toutes  charge s  |mhb tylB«p^ f f l tV.»s.Mreiùjl  
 ge ment  des  gens  de guérie ;  ils  parta ipe nt  à  tous  les  privilèges  de  la  Noblesse :  il  f \ <.r-  
 ta§.! Qt  nu me. ave c  e eux  de,  I Université  de  possession  rc elle  et transmissible 
 des. droits  dé  Ghevâle lie ,  accordée  à  ces '-derniers  en  1 S  53  pai ihi»nçois  I ,   et  commhu--  
 iiiquée  à  ceux  de  Perpignan par plusieurs  des Sejuverains  de  cette^piroviinee'  concession,  
 qrâ  a  été confirmée:dans la suite  par les  Rois  de  France— 
 -Les Docteurs  participe nt  au  régime  de  l’Univeisilé,  ainsi  (perles  Professe urs ,.n  1 s. ils  
 11e marchent  et  ne  siègent  qu’après  eux ;  ils  ne peuvent-jamais  être  Doyens  de  leurs  F  -  
 cukés , .et ils  parviennent plus rarement  au Rectorat  1  eur.hwbit de. cérémonie  est-la robe.  
 nPlre  ,  sur laquelle  ils  portent un  camail  de  satin,  à petits  boutons  d’o r ,  et.bordé  d’une  
 de ntelle  d’o r ;  lé  derrière  en  est noir ,  et  le  devant  blanc  pour  la  Théotéglè,  cramoisi'  
 pour le Droit, jaune pour la Médecine, et violet pour les Arts. Le ur bonnét est un îlpmact  
 carré sans.houppe ;  i!  est couvert [>  ,   *  fils d’01  et  dé  s.oiç  de la couleur de chaque 
 Fa culté ,  terminé  par  une  frange  (le  fils  d’or et d.e  soie, qui  tombent  autour  du  bonnet,  
 et surmonté par une  espèce  de pyramide  de  six pouces de haut,  couverte  du même tissu-,  
 et ornée  de. petites houppes  d’or  et de soie  ( Planch e  X X IX ) . 
 t e lle   Université  a  un  bâtiment,  beau,  vaste  e t  commode  dont  nous  avons  déjà  
 donné  la  description;  il  a  été  bâti  en  1 7 6 1   et  1 7 6 s  ;  la  première  pierre  en  fut placée  
 le  ü-7 mai  17 6 0   ,  au nom  de  Louis X V  ;  cette  cérémonie  fut  faite  ën présence  de  tous  
 les  Ordres  du  (  lergé  ,  de  la Ville  et  de  11  niversité,  au  son  des timbale  et  des  trompettes  
 ,  et au bruit  des  tambours,  des  cloches  de  toutes JesJEgHses,  de  l’artiIferiè .de  la  
 V ille , du-Château  et de  la Citadelle,  et de  la mousqueterie  de  la GarnfoonCquî étoil  sous  
 les  armes,  entremêlé  d’acclamations  excitées par  les mouvemens  de  la joie  la plus vive  
 des  habitans  de  la province,  dont l’àffluen.ce  étoit prodigieuse.  • 
 Nous  croyons  devoir présenterJçi un  tableau succinct  des différens étaljlissemeiisiâits  
 depuis vingt:cine| an s dans cette Université,  e t quelle doit à la bienfaisance d u  Souverain. 
 ,  Elle.- a  \m .\A tnphithéâtrçjh>A n atom ie,  o ù   le  Professeur  e t le  Démonstrateur  d’Anatomie  
 font  tous  les  ans  des  Cours  d’Anatomie,  d’opérations  de  Chirurgie  et?d!aqsduchemens ;  
 y u  Cabinet d ’A n atom ie, qui ren fe rm e  u n e  y a o dA q u a n tité   -j^ e e s .d ’^ n a i® ^ 
 u u  Laboratoire  de  Chimie.,  où  le  Professeur  d e   cette .partie  f a i s o n s   les  ans  son  Cours ;  
 u n   Cabinet  de  Physique  expérim entale,   qui  contient  une  collection  complète-  de  toutes  
 sortes d  instrumens e t d e  machines  d e  p h y siq u e ;  deux Ja rd in s de Plan tes,  d o n t nous avons 
 donné 
 Ireuïié' elh™lâ?l(lù'Cii|itio'm9KÎlK'i'/)  r V f f i i i   j   blru er}  lommoVq  el i m p o ïkA )» " !'*   o*  
 l l f f i e s ,  siHM B |^l-ëstp^ijM|MjiasitScféT^ g ^ “e stiyIiss-Letii es^mM?qAri'y e% sqr  FArtuni-,  
 Epaue. ' r-ka^pPp^rTa’^pagraSs  faVôhiSpssezjO^dsidyr^bliçsîj'^temretieiitdeSjàrdlps  et à  
 Kÿla'nÿKuRi'n l‘nu aurRffl dVf CVt t,MibljS[tl'Uiqj''',i.A ‘ 
 Ces  deux  Jardins  d è ji.p lia^ sl^ M m néôieri t  ^ ® ®^ r ,'u J^ »Æ ja c l||t iit (M (  ssant ;  on  y  
 avoir rassemblé, en  très-gfandiuiiipmbre  les iplàntés des  Pyrénées  et celles des Alpes ;  ils  au-  ;  
 B r e ù it^ K e ^ ^ u # e inm ) \ ii  1 $  ’ pjbt, rIfsIsSjjlt'-C l 'ÎS'l*nAilii  l ’> w J u t e   Iaji 
 'I *  In  \  1  *  '  ,  iT ™ i  dles;;p^â^ifié)«s végétalles dont les monlaguésiÿbisiinies  int couvertes  
 ; mais,. par une. fa tâ ft  ait  :Me  à la plupart des élablisseméns utiles,  ils sonl négligés  
 '.dêpùis' q-u  Iqu  .  t sms ;  on- j   1  lai  dépérir  I  f l  nies  les  plus  ,p©  »V fltfe   Pe*D€  J   
 ■ trouve-t-oii. celles  de  k l^ la iâ l l lu   Rp«ssiB<  ri  ,  il  :seroil  desker-.que  la  Faculté  de  Médecine  
 de  P'eripî'gnijen  surveillât  îvê.c  un  peu  plus  d’attention,  le' Çtole  seur  charge  de  
 'l’entreitien  de  ces  Jardin  et qué  s  n  zèle.ne  trouv  7 j  Sht un  ob  lacle  d  eÔMFàg,e  ni  euffi  
 Il fîpa'dlî.d(  _ufui s. 
 L ’iUmvé'Vsi le :,  pénétrée  des 111 enfails  de  L c uis le: B it a Ê B g B Ê e v oulu|i|psacr n -  | L i   s ,  
 tuitë  le  témoignage  de  sa recoiinoissançe,  et  ce  Monarque  e n a à g ré é   l’hommage;  elle  
 a; fait frapper une médaille,- qui présente  d’un  côté  le  busité.fle  ce Prince,  avec-ces mots,  
 7   viens  X f r, R e x   ChrL Ità^â.  nitis-,  et  de  l’autre,  la plaine du Réep  ;flfen ,' tern  né  |  
 1  Pu  ti  ê* e t  |  li»lî^im®^ilJ^milîreTç|fIu,l 4|U'.1I  ftofil1  Ai’^Trl'S’in K d y t  ia.Ce'  tri  ^ i  in 
 e j “ ®1  ittvtlail^'le M<Ui/é.l  ■’ -1 é 1  ' 'dli^pjrénB 
 iiimïLljl’m ta ''j'e yt;t|-etiurouira^.iFpu>i'iwi)6jutVn.iuSAtvlr»,lj7 'ÿ f t l S JS SM 7 ,' f 7 , 
 ddrütfê  d  iy iiptgn  e‘??_e 1 '^111 »1J   *  ‘ 
 M1 ♦ ! ' itu-,  n  Vu/tea'q,  ivAM-lfel)t,ü,l qjjR?F' 
 IWÇiSkJ-de |r§ u jl^ c rs * l^  1 n-.  lè*>fl-t  t(.orfdirfOi>  Kjfch  ri  inuJhA.j lilJ 
 seroit .piioooncé p ir son Ree  leur  à la  te le  de  s 1 C ompagnie ,'ët- aùquél  il  ÿg^fit remis  < n-  
 Rnit '-ICnîti'i  jÆdlrlT T  WncEmt il i,b  h t un |L n -,  ms  b  i1,A t®r r$i  *el  is 
 la   grande  salle  de  Si  niversiteVj  rprès  une  Mesâ|te u  musique,  à  laepiellê  àssistént,  on  
 lh «.bit"  leV(  h A iWsfjlfijPi  (  diêdi 
 M rpù  W Ê  !  feà^S^ïfefîQi1- 
 B |^M f c t o i iq « g q i e 5^ a « c y ^ ÿ e i ix  ulijrev 
 ;■ .jilté  doit  le  premie r  à  la  bienfaisance  partie ulière  de  M.  le M aréchal de  M a il[r  Ce  
 Seigneur,  persuadé  que ;  l’émulation  est  lé  preu iéj  niobileilies progrès de  la jeunesse ,é;t 
 ' Ï K,J f ri'>  le vc 1 te r  1  I*  mJ ^iri w 
 ,  dui\l'p«,ur.  1 h unie  li .lemhiAil^niiietfiiiiie.Lmésa'lAAm  e ni 
 de: l’anne e  littéraire ,  dans utAvàsseiiible e  génér île  d «H b iv e fs k é ,  aux deux Ecoliers  qù^  
 au jugeraént des  Professeurs de  chaque Faculté  ,  se sont Je  plu s  distingués dans 1  R-itiM  
 K h   J  e tmeîfrM *  ■* pnv  CC^J  iiK.nten  lifte ■ ffinMaillevdetn  ptml^lr  pie n i<  1  [ ii\   ^t'î’èl  u'gè&TtS  
 pour  le  ''te ond. 
 r«'lM '%-® "d fwrb lMcnjftnt j^çnlmÇ ibi ru t  d Fliitotru n. tiumlle;,  Loi m  ai 1 «  f  kWjp t» eTCy1  
 ^ ç i j i '  ibAla  [iioune e , il  e  e l |h0nrn'3;'d’djJies un  lL .( i'  ffidwUj’Ent  r^irj_  eljg rar  ^<1  ir  1 -  3W   
 pai  M  C arrère,  alors  Professéui  d’Anatomie  et  de  Chirargiêj;.dl'an  cc tte  Université.  Ce  
 K(î.dbinegj n  ' n'IarlS.l.eid,  tfoïsaii-  ffü/fi ;  un  1 p e r  1 Ç f e A . ' i n V t 1 j 11  
 ;^|sjpià ‘iplantes  fonùoit le  règne  végétal ;  le  règne minéral  cont  noit une  grande  qusngjpf  
 de métaux,  de  pétriififeatïbns ,  de  congélation  ,  de  crislallisatiomsdtê  sels,  de  terres,?dl§n  
 pierres, de: marbres ;  le règne  animâl  iie  se  f  isotopas  oins  distüigiaei  f  r  la  variété  et  
 :  I  multiiplieité des  êtres  qu’il  renferment ;  cette pt 1 lié  se  nom qfflSmrjt lu  des pr  /du'toit^j  
 de  la  mer,  lill*’   1  ‘   *  époégës  f i t   1,  co quillages ,' madrépores ,  mi 11 e.p.o.ibs:.j. coraux  
 , O'Uitre  une  grande  qu  rntité  dë': .pqissoéjs’^fe.'toute s  les  espèces.  Ç  c I  établissement' ,;  
 qui paroît  être aïi|ourd’hui un peu négligé,  aurait pu  cleven  r très-utile, sui  t out  d ans 1 me  
 K jo v in ç ÿT ps^ fi|i&   daïi^®,ùjtes le ÿ p ^ ^ B d e   lHFfôn.c  1 u t u 11 'r .‘FV®-1!  
 veillât  atec  i,ltis  de  oin'-u  son  entrcti^ i,  e - V ( e t i   toiniatidSip  1 etid‘ÿ 'd ^ S ? o y t ’e.-.dgv: 
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