
 
		pi is  dans  c 1 tkOi fl re ;  les  Bourgeois  110tion s  ou  Citoyens  nobles, 1 c s  \ \V a ‘b   er fes'-Me -  
 decins y   sont compris. 
 ■Il y  âvoit enc ore deux  autres  droits, le   Ém it R éaZ et 1 Imparïagt  ,  qui  apparte^pjlnl  ,i  
 la  !piT  ntjfclt ibh  r,rit-iî(i'i^ï{>nin'Wffitiif àiftl 
 i  r-brt' nfLli  la province  lf & in qui  passoit  à  V  llefranche ;  il  a 
 été:s'ppÿ|^*c  depuis  vingt  ans, el  k  uni  au suivt rit.  ]  <  ticrafer se percevai t  sur towli&les  
 marchandises  qui  entroient  en  Roussillon ou en  sort nerk ;  il  fat  imposé  paptJi  province  
 5  en.  t '3 9 4 ; pour  l’entretien  de deux  galères destinées à purger k  côte ä  lira time des-pirates  
 qui  I infestoient : les Juge'StGonsùIs. en  s voie mWumjht-'üi ira®,  il  fut-  diene  |É i. 68:âiijp;oùt  
 1t ntri  tien  des  caze i ne s ,  et  ensuite  du  pont  dé  Perpign th  ;  on  l’a  affeclé  dans  la   suite  
 mx-Mc pat itiöös  des ponts  et  des  c hemins,  et  aux  gages  des  Professeurs  de  [’Université;  
 il  a  étééenfin réuni  à  l'Hotel  de-Vil le  de  Pt rpign m  en  17 4 9 .  O®  vient-de  suppriänfer  c e  
 droit,  en  1 7,8 5 ,  à  11  de mande  de  la  province,  et  on  1 a  remplacé pat  une augmentation  
 à peu près  équivalente  sur  les 'Gabelles.  ' 
 Af  *Y  T  1  C  |   f§fj|  ï  n . 
 1  < js  gùçrres  dévastent  les  paj's  qui  en  sont  le  théâtre ;  elles  rem ersent  les  villes  et  
 ravagent  lesxamp ignés ;/mai s ielles  forment  des-soldats  et  préparent  des défenseurs, a  la  
 patrie  I  .1  néçe ssité  d’une juste  de fe rise  iljKpi/oÄju  coin  tge ;  l'habitude  1 1   Fc xemple amènent  
 la  bravoure  Le peuple  iltaque  résiste;  il se défend ;  bien tô 1 il 
 il  brave,  il  ittaque  ,  il  re nve rse  les  bat sillons'qui  l a voiei il : fa|§ffeni b I e r  pô:uÉsf| foyers,  
 les  traits d’héroïsme  se  multiplient;  ils  étonnent  ceux  qui  en  sont lés *  'l  ils  élèvent  
 lam e ,  ils e nflamment  le  courage ;  l’honneur  et  l’amour de  la gloire  deviennent le germé  
 de  mille  vertus  Ces  sentimens se  transmettent  de  p l i   en. fils ;  les vieillards  racontent  à  
 leurs  t ni ms  leurs  beaux  faits,  ceux  de  leurs  coin (Mlrra lés ,  les  actions.:dù'  ils  ont  répandu  
 leur  sang  poui  la  patrie;  leurs  récits  ré.pe tés  à  chaque  génération  .passent-à  la  
 postérité  la plus  reculée,  et  soutiennent  dansles  coeurs  de  leurs  desçendans liptû'Our des  
 'memêsjVertâis; /  - 
 De  là, ces  peuples,  dont  1 hume ui  guerrière les  dispose à  s’armer dans un  instant pour  
 la   défense  de  leur  prince  et  la  gloire  de leur  nation.  De là ,-le   caractère  guerrier  de  la  
 province  du  Roussilffn  et  la  bravoure  njgurell.e  de  ses  habitons.'Formés  au. métier  des  
 arme s pai  trois  cents ans d une  guerre presque  continuelle  ,  ils on t  appris à prodiguer leur  
 sang  pour leur prince  et leur p itrie  les  annales: de  cette-pr6'îWcé'7s o « :rèm^ilies ele traits  
 d’héroïsme ;  on y  voit  à tout moment la seule  bravoure de s p eu ple iÿ ||  nasser  lesennemis  
 défendre  les  v ille s ,  et  protéger  les  frontières ;  on  les  a   vus  encore,-  àù 'coniMoncenà'ent  
 de  ce siècle, résister seuls,  pendant quinze  ans,  à tout l’effort de la guerre  s’ils  ont ver  é  
 leur sang pour leur Sqgverain ,  ils  ont eu  la gloire  de  soutenir l’honneur-de  la nation , de  
 défendre  les frontières d ’une  province  qui  est  le  boulevard  de  la France,  et  de  contribuer  
 à placer un.rejeton  d e la  Maison  d e  n o s Rois-sur le  trône d’Espagne:  Aus&ila constitution  
 du  Roussillon  a - t - e l l e   loiâjhürs'élé  une  constitution:Blffiirc  ,'  et  ses peuples  
 ontils-mérité  de  leurs  Rois/le  glorieux privilège  de se garder  euxnnêmes.  Ne  p'ourroil-on  
 point  dire  des  Roussillonnois  c e .q u e   M,  D upré  d è'SM n ï-M m ir  a ’â it   des  Basques.  »  Il  
 »  n’çst point  indifférent  pour  le  Souverain  d’avoir  sur  la  frontière-'d-’un  grand  roÿaîtme  
 »  unérpoignée d’hommes, q u i/ croyant spécialement avoir le droit dé da. défenidï^flenn'ient  
 .» à honneur celle  espèce de  privilège exclusif,  et qui; nouvdaust Spartiates, donne roi énitÿ  
 »  au besoin,  à l’Univers, un  exemple  de  la journée  d es' .'g|erm.,Op.)f les.5 «.  -  ' 
 Des  avantages  de  cette  constitution  militaire  du  Roussillon  ont  e'té-sentis  par le  Gouvernement  
 ;. aussi, a - 1 - e l le   été maintenue  par  les  Rois  de  France.  Les  peuples’ de  cette' 
 1  1 
 (  6 .   )  B B j 
 f p r o . \ 1 p ■ jiaMMffj:)  p  it .df iRJj'Llui-iPrMKeypflli'sje'tiil 
 1  B ^   9 f uWOpf  ils ont 
 ^eurs OfEeiers,  et vont  ' r   1 
 i le s '^ ^ n ^ q m i  \kt1  ui:/ Pi j  a?^8CTt^idp,1 
 foe e 1 ft-.qc:ivltamla jMuu 1 na  dr- p 
 ce  qu’on  appelle  S  i g - j c - m d I n S s R l iBi g 
 ^ u S i ^ i i u n i x  j?  nuLgm!K^t||r«')iiti  n j^ i r t^M y B n r a i   ^ ^ jfed iA q jrra^ 
 Kinle  homirm^lir’^OTj B B ^ i ^ d . i r i q K y -wjuncirnBliingq oirato w F 'rr-id  
 ^Irl'tgd'licl Ally  '  11  ' tnjji- r f 
 Bai  {If -* \ 1 run. f i i W n h o i s i s   parmi  1  - jR ^ ^ S B f lj  > ^ ‘ 1  
 mot iblc ^i-Rq i fijgMBffB -  1  I j   ' I rH Jp f i i^ ^ S 
 cinquante  hommes  chacune ,  choisis  parmi  les Artistes  et Artisans  de Perpignan,  sont  employ  
 ees  a  la  gard e de  cette  vi 11 e ;  el 1 es  font  deux b a t a i t  *1 ■  Regiment de 
 d 1 ■ 11arj 1 l j l^ S e ^ V I '5® j f  n L i i y f l 1 linKU^i'til)i  t  tm\Kip!’^*, 
 sV  i ^ ^ i r   1  n'-fd iJjyjunq  jtn 
 y   faisant  place 
 besoins de  l’Etat  obligent  le  Gouvernement a en retirer les  garnisons,  et  elles sont payees  
 i^;U’iijplSl,®S^ ii^u ;31%[nij3i‘;tl(iq'’t5j|^ S ^ f t !^ ]^ i^ f jj i 
 ■  B<ette p i % y ll.irt  iVnaj 1  la!fEBrj|VMW^ 
 rtl^htdtV^t'Tplr-PjMMKiWljiotiijj^jintairiHitniiitmAnoq'b’Mvdb'*^ 
 *1?1iE m £ vf ^am«Pn[nqnjPl^Inrf^lsR™^1*5*I noivil«:lpn^l^|!™'T'ifaTdiy.)h^R£- rgKffiLr.p 
 Le  1 Vw i'i -| - j jl)fwqah ■ ^ 1 e.e-i|i iVd(n^KMa^ianj(^ g anini.'i^i^>raini';if  
 m^l; if* ill\jb  'i n I e-d e ^ ^ t i lb   ■ Ti 
 B   ilif^tf^i@n^Hin]tiiiiiiiT  illouf i[jjiilu  1  j f *a±   j> w..l'l  jiitf^T  iLmp’ 
 d’un  Lieutenant,  d’un  Exempt,  de  deux Marechaux-de-logis ,  de  quarante-six  Gardes  
 ,^’i 1§^[R$ 1*py< -Vir n, Ifs^ -uinijmkd a^^ ^uw^ ^^Tip^ t  
 NH WB-gj P l^'^ iiiiinempfenient  smiSj!^.^^ K ^ H KaT.MypPt  ' t r « w . q i i i y .; 
 ^M ill'll  di‘y()iipLe^£iq|^Mj.t-»t5ii|iniri4pli'- p liinilfe^inilirt  f tH KW lu ^ T ir a ^ H 
 tjih ^ c _ , . v i t f l R t o l j U p i p d ’^ g L f^ r ,im ^ 'ite epi<:ttj: 
 C’est  encore  f n  Roussillon que  se  fait  la  levee  d’une  troupe  qui  est connue  par la ma-  
 niere  distinguei  dont  elle  a  toujours  servi  ;  nous  voulons  parler d.es.M iquelets,  appeles  
 ,cin?-r uiihirijouftTf m  Am w jfhisiers ,  ,kl\ ,• S' t j J I J rnj >r f « 
 j^ B q o - e n p i^ L e 1' h jbitMi-|(lf;ieCTr3^ i\ jMi c c .  U  iH 
 Poir'l^m 1 Iqpi 1. 
 jtaijtrtjiit rte  id^ffiSjti^tusibrfTOf.nt, c fnniphii-MtWfeins-jflJ^S-Mp^-iir-  
 r e jm 'e 'n ln t   i t th « -,   i f   »Ttyf  outjf,,  e  il  si  pi  ^ nr  B n  i t ' m - j ^ 5 y,y  
 qb on vpudtaif  i fine*de-,  h  \ ens  ^C’lL th ^ ^m ifficd f g')ii>*i  tceilminVl i /illHyKa m^  
 pfeuscadi^;,  h'-  f-o'i^ ^& uic  irfffiHtfijin JStud  lciaps|^mAnn-^apj^nc^tvjjAnVuk\diiKdtMtnjftp  
 d e  jfipntiagnes ;;e llq  gi  ttLSSaoch'vr.s  r \  t>c.un'  i^ilaa-iAfer  atjrA  iAl jjT??*11 >J -.T/ 
 ta u t  av&t tant, d e  U g h iftt^ e t  tl  IdtamqJijud ^-epi’e l l ^ p  11(Um.i ijqinli  phiiVILum rrtin ^ S a   
 cette troupe  t -,1 line 
 dftrg^jW&§J|i\vant p&inC  ip-.s 
 tde  pctit^ib’outons  j iuri‘ s ,  unf  cukRteaqndc  -'Ma>i  iflretn ies 
 feijirL'gllkS.A 4   laitoode'djfcgc o u re u ^ ^ h p ib o u n i n ffifl un  T7r,J ut+i (  qudFi  n ^M H   
 BbeqU)  des!Soffl5M§*de c<j|deMt-'Un,e;p&®|iiire de  cun?Wm  v in jy S t^ f f if f  (h  \  "iKn  
 iKoufse 6u fe  plaeenfeks g^Lr^^UGhes-, hi 'ImJeicdte^jteJic unnSJac^ifl'