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• = le 1 6 décembre 16 4 0 , et le j 9,âéGe®&.è". 16 4 1 . Ce souverain p o r t a i s
.u û w , c n^h.Vfffivyl’im , d â fc '$S S *Ô e
y l^ n ç ’ Xlllj^ffi'ff-iiir’mV.'
-(I1' 1 1 f t ” T g m : ^ L filu^rleVfioism ’ôfs»|*u11V( M i (TOpptte
•de,Safees., et toute la province-W. ùbuva réduite:sous son obéissance. L a possession du
\ ^ f' « ^ I % i A ^ J r e e ^ la Erétaciéri paVle *c it^ b ^H w c jie L ,^ l d ^ / ô t f o f f r
cfette pr®l5ù>èé''fùt r< u meta llÿ io n ro ifp SH h
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plus grands dé lads sur l’histôire de cette province, qui est peu connue,
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royaumes de l’Europe ; il a é t ç souvent l’objet et l^ ^ j i u w H f f i f f i e l e s des souverains;
d a joué un grand-rôle dans toutes les guerres de la France et ded’Espàgne ; on aiuaViee
cependant d’en écrits 1 Juston e . M. F o ss a , avocat .distingué à Perpignan, et professeur- !
do^c.d de la Faculté de Droit de cette ville , s’en
longues pénibles et p rofondes.l’ont conduit 1 des découvc rtrs^nrWwiK ;* .■ •iW ^ iiA fn ^
par les matières qui en seronf j ’obje t.
et dans letat^aclilel.
Sous la premièr'e époque , la partie habitée par les Commmm c toit bornée à l’Kst pat
If Sardones,.k l’Ouest par les peuplés du Confient ni Sud pat.li s PeSVi
etgtt-JJord><p a^m e jo ^ otuc^ç 1 1 OauleJV^riK)nncnse,PqJiiLf.ùïï'7ii)|fniuri)iii'Jtiarlif'' ft'. I j j j lg
Languedoci : elie_con,pren-oirl: 1 parti? Vce rtli fit iledù ’comte .dêRoû sillon et une partie du
.Vallespir. L a partie des. Çe/ emm avoit à 1’] si les peuples du Confient, au Nord les ^mç/rn,
peuple qui habitoit le long de la rivii il d’A u d e , au Sud l’E spagne,à l’Ouest les//egerfes'
dPPU* " < Hsuite* Juptiktam-'?^i ü|ïbs du'p l y s ^ j j ^ e d ^ h ffdjfPeme j r M ’’mfbrf'rëi
h jP t îb lui lu féer-pm^l L ^ S a fS iu C t ton
de. la Méditerranée comprise depuis le-cap de CerVern jusqu'à Salses; elle avoit au Nord
le territoire de Narbonne, à l’Ouest les Corisuaram, et au Sud l'Espagne; elle éloil séparée
de cette dernière par le Promontoire de Venus,, voisin dü Pont du même nom, aujoui d »
"Pm i !y Æ ,e s un 1 a p p le s lun . 1 1 autre a g 111 c dmn U ni&K(te -U un V an m f c n ^ B j
pis éloigné e f qu’on croit iVoir été dans l’endrôit où est aujourd’hui le monastère, do
S> tP,erre de R o d e s , et par la partie des Pyrénées qui s’étend depuis ce Promontoire jus- ,
qu’aux trophées de Pompée. ' j
I ^ / f t r ifihet s cûîu. nt des fours charge es,des dépouille « di R1 gifle misa aim i^fqucjPorrpei
k n o ll- îIW isu r lemPytemes a la suite dune expulitton en i s p . gne*, o i^ p r& id r f jT i
tonus , il y avoit 1 lit placer son portrait, avec une inscription qui portoir-que, depuis les
Alpes jusqu’aux extrémités de l’Espagne ultérieure, il avoit'soumis 8 1 6 'villes. Dans la
suite , César traversant les Pyrénées à son reto.ur d’JEspagne, où il venoit de triompher dêsSjü
fils de'P.oi*,pée-, consacra un atftel auprès de ees t r a p p e s , copine un 'mtm^ent*âe,sèV-*;
victoires sur ce général. Il ne reste aucun vestige ni de sfroph ée s, mi de l’aute l: ]es.his-
toriens varient même sur le lieu où ilsétoient placés ; les uns croient que c’est à Pampelune,
les autres du côté de Caudiès, quelques autres dans l'aVallée d’Aiidbrra ; mais il y a lieu
j 6 !P Is’ furent plùdês^duasUparüH^utoosduit.ide lmplame >
r’d n fR o u lp o n dans g eW A t jjAiftpourdftt^aux environs f e e n d r t t i fe ù le s t .a u i^ ^ lT u i ‘
Bel l^gardie.^®
Sous les Comtes, ce pays appartenait à deux Comtes difFérens, celui du Roussillon et celui1* ,
de Cerdagne ; le premier possédoit le' Roussillon et le Vallespir, le dernier le Confient, '
le Capsir. e l i a Cerdagne ; il y a eu aussi un .lems où le haut Vallespir a appartenu aux
romles'dte Bes rhi. Les divisions et Les.llmries de çes diflèreotésiparties étoient les mêmes
qu’eptés; lie -sotet au j ourd’hui.
?;*5l 1 pyn y jji.jj4(le.Rou^|A>u ul^tfJhnunL e il^ S |ép (emSEp^toJdégTi
7fÿ'o.hgn?;otdgp ^ ^degii^.^p im ^ ip ;L"in'uÿndVij^^ S K h V l-j
Pÿnn’ir ^ t r S kU MoBE.na.] ™>trln 1 ni g»û,"> ^ i l ckùtjî ^ t‘t nj|raÈji N iÉJi'JSûcI
f cM ç s tb o in |wi>a;l-J-'îau!t|)»fl u p u t^ jli le iiicb^mJhpiASri qI^Biuiu y^Æ-rfélnotiiJiiiva(if>Ft8
« ly j VU?; n jE r a bD ^ ^ B ^ om tK it t II m c^paî^une
Pyrénées; à I (>1,1 le* I par la Cerdagne Espagnole, et au Nord par le haut Languedoc, qui en
E ^ p^ d tïù t l Julv-dcSaiA. l|v | M a Ë 1,lt,t (,X B y , j .u n i? y u / iif . k CT-^bTiii J I ^ l j
de la plaine du.Roussillon ; mais celle du bas Vallespir jusqu’à Colliouvre, 11 ensuite jusqu’au
Cap de Creus , est bordée de roc 11 el* h p u -q u ^ i^ fe g s j l^ K Jÿ ’ >
■ CeMé: piECivii < é dans laquelle on compte environ 14 0 ,1^ .0 liai itans, a Pe
,\f lÆifcS I I ( t 11 1 1 I # u I ]Ige-r I l'i 5 '* * ®n
\’allespir.
G e p i ÉD E RoiBSp Ç’es t uri.e vaste .plaine ; < ] u i a dix lieu cskIi. M s U l’Ouest et douze
du Nord au Sud. Elle esL bornée à l’I st pafl'a me r, au Siidi.'.pe r h Vallespir, dont e Üé c -e
■ *>m tÿ-pH m l i ùiiei 'Js sS jl ' c ?Xl2 r c | VW^fîT^rl i *1 * 'W^i yt ■.
c<§yM^jrel»|>ai ; 1 *'Hse.|n‘.ui.f*du^Milh lit.|>ai j [ i m mtdgne d jt.j^ii inU",
1 Irgsu^ tÙoBm^^gffifen^ à ^ ^ cmi^illwNr-F 11 lyu
Col de T erran era , qui domine cette p l gi_mAje 1 qq'iywj«l%ra d r ej
1,q u o l U u &, <m m v 1 i t cm
s’abaissant, l i.mer.dans réloignement, une,plaine grande , belli -, fertile , bien eu Rivée |
^frliu, ntt «net té ,,e| 11 j^ y j îu ^ q i i i Ile tloigi^^^uvetle^d .n.We ÿ f^ ^ p iia L h , V il'li.*:1
^^MMk^fci,* V M g ie Jj ] t'41'.Jto.p1 V'cÿjtl1 f. * i [ n f y t m - c use -
csyBjUx^eLÇ^ e e n ( iinm uid < ^ « lK Sb i»fcjShi. VjM ljeAuyijJferi^
. pigrimn j; R iuesalles, '. O pol, J ’esilta , Ille , M itlas, J: 'a y r, E lu e , E sta g e l, Canet et le Volo /
on y trouve-
\ 'VLî l e ^/jLVt//cWme^^i‘îii-an
' * - l’Est à l’Ouest, et ci n< j d u Nor d au Sud. Il es t ’
fe » " l a 11 si p. r la miejr., au lîord par le comté de Roussillon et le Confient, au Sud et 1
l’Ouestpar la Catafogae : il est séparé du Confient par le Canigou, de la C ualogne p nCcfqs,
J|ia 1 ts |i^ n f,ia’i d \jj* 1 s j&ull< yi(/‘ p*uî&jlj.ev elt^-Sqi t da‘.^iliuj i$fl< ça,,
de l’Albera et de Ban|jffi|s-dehM jres'me. f < liaut FalU * * e st 5 la p irlie oecide ntale , et 1
’s 1 SO p l* " p111 ™ J y (3 ' E & 1 *, d .1 lït^dpÿ’
Mollo. C’est 111 jÿ!(..ino,i 11agi 1 H's e <>UQft^çir ‘ le’ <^ ^ J ’«^->'î><lm™|ïïï^ ÿ |lî:^1’.t|f,’s î>
arides, rudes et..escarpées.. L e passage principal de ] 1 mee eh Espagne se trouve dans -
som extrémiitè.ori'e niai e sur |fës| Pyrénées ', au Rem le
E^p g s td aM to ^ ^ jltB îi^ praSquM^.j.prah.cable ^iiitaA jktniis. env Lvjjÿt.i.or’L'iLj i . j™
ouvert et on y a construit des chemins magnifiques et commodes, aux dépens des deux
Eouioiinjes.cMj^mM^^dy.spÿgnSgjjCe'passage meç/ÆP d ncie fijaMi I oH.e'L^êfjw* Itdr eL
lêontorÇjn, ejjsçMttte.ndenttl e ntie e du Rot^jljl m daSgmiti . cots-l ni ^l ' ut4du»l
décojiivire de cet endroit la montagne du Canigou (a). L e huuL F a !lesp ir a dQ"^vdl(*Ç'
1 Gê/ i c e ;CS0Hm. \l i& a jfir {n h A* V
Ce :bas<Fîallèspirjest.-k la partie orientalp ; il s’étend depuis vis-à-vis le- Volo jusqu’à' la
(1) Nous pàiil'ôHs ieiv de Ipap^id'e France ; les ligi^es cata- j plus longues^ nou^^rapb^^^psitoüi&^s^â^ai tnesure adoptée
lannes, telleskq^^^Ig^Qbmpte en Roussillon. sont ibeaücoup poui loui le loyaume
l ^ w ? y ezw ^ » § i . , H 1 '* - : ;
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