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 è t,u ® e   petite  haÿoHmette ;<$fls  ont  èpteijjt^iwffjted jplus court 
 qu’ils portent  en  bandoulière,  et  un  poignard  à  la ceinture.  L a   couleur de  leur  casaque  
 a  été  grise poj^^&^Mii'es  bataillons ;  mais  le  plus  grand  nombreifoipOE’te rb jS s ii'1 ayéu  la  
 1  veste et les paÿemens rouges  ( Planche X X X  ,j^^Si).t'Êbaquèt^topaMieiel®,ej;so.ixan:té-  
 thxhomme^, e t a  dqyste-G^pitauips etdeuxijeuttemaBs!ç^lraii*.éUtoi!eirnieiî\;i’ïi.t^®'effl’îi^ooiBdr;  
 ®Hont;la,pâ^'^efirtîSîp,eSïétrangëresiijtGesjM^üe/afi  on.t  servi eayec  ||ç)pction  etjl'C.atae  
 logjn  .jepritàlu  ,  dans  les  (,t v ( 11nes-\ettêp;Cior«.sr;  i  s  ouHtgardé8 es^ligiae->'eniBÉ5v^nie  
 pendant  la pes^trfie  MsÉse^^^W&u.Ké.tét'emplq^^’ encoiDelxfeo^lili  de  Minojmüc  Site  
 lieu or|Lipif|r.e  de  leur garnison  étoit le  haut des montagnes du Roussillonîï;0:u  ils avaient  
 la   garde1 des (frontières. 
 '1 unt,di  «-t tvicrs|wj>btum's  dan-, urn .sjaJfe^pùiWDcr  ,  mt i noient .quelqut s  e&uids'de'lu.  
 part du  Souverain ;  aussi  a-t-elle  été  maintenue constamment dansiexemptîÈnidesjMij   
 licesç.n’est mêAe un  des privilèges auxquels'Les’habrtans  sotirSleSf'phaS  ,'dtui«mte 
 qu’on pourrait lui  donner serait capable de produire  parmi.( ti\ une leimi’ rilatumdatJieiBSP; 
 Couve iik.tnt rrt ,  trompe  pu  d\s  utn-onne^  ujfii('V>ees$a^(bï(kmne  quelquefois, la  
 levée  des Milices;  les  représentations/çje  la  province  ont  été  bientôt  a c c u e illie s e i  les  
 Ministres  ont retiré  les  ordres  qu’on  avoi.t.surpris  à  leur-religion. Mut 
 L ’Etat  militaire  de  la province de Roussillon  est composé d’un  Gouverneur  d’un Lieu-  
 te nant-Général  ■ qui  e n  est onhiMUcmout  le  (  ommand ml,  dès  Gouverneurs  et des Etals-  
 MiijOrSfdçs  Placeslfôrjes.  . f 
 Le  Couvl me.ui  g. les me me s  droits ,  honneurs,  fonctions  et  11  I  i  . que  les Gord  
 Verne urs des autres provinces,du Royaume  ;  il pre side  le  ■(  onseil trouve rain du Roussillon.;  
 in iis il ne  peut y pronom e i  les Arrêts, qui. doivent JB  trë  tennoiîisqwi  le Premier Président.  
 H  est  encore  Capitaine-Général  de  la province,  et  en  cette  qualité•Gènéral-n:e  des  ifiméësl  
 en  Roussillon,  e t Chef de  là Capitainerie-Générale  et .dés  ËdpohSrà  cette  Capitainerie,  
 dont nous  avons  déjà  parlé.  L a  place de Capitaine-Général  est unique  daiïs ilë. Royaume ;  
 et  est un reste  de l’ancie n Gouverne me ni  d’Espagne  , que  Louis XI\  a maintenu,  e n  16 6 0 ,,  
 par un Arrêt du Conseil  d’en-haut. 
 Le   Lieutenant-Général  et  Commandant de  la  province  jouit  des mêmes  droits, io n - .  
 nëitrs et  fone tions que  el  ms  les  autres provinces irontii res du  Royaume ;  en 1 absence  du  
 Gouverneur, il préside  le  Conseil Souverain  e_t commande les Enrôlés du  la Capitainerie-  
 Générale. 
 -  L a   ville  de  Përpignan  comprend  trois  Gouvernemens  particuliers.,  ceux  de  la V ille ,  
 de  la  Citadelle  et  du Castillet;  ils  sont réunis  à  la place  de  Gouverneui  de  la  province.  
 L ’E tat-Major  de  la Ville  est  composé  d’un  Lieutenant  de  R o i,  d’un  Major,  de  Je u x   
 Aide-Majors  et  d’un Capitaine  de portes, et  celui de  la  (  iîad e lle id ’uni Lieutenant de Roi, 
 • d ’un Major,  d’un Aide-Major,  de  deux Aumônièrs  et d’un Chirurgien-Major.  - 
 L e   Gouvernement de  Colliouvre  a un  Gouverneur,  un  Lieutenant de Roi, un Major,  
 deux Aide-Majors,  et un  Capitaine  de portes ;  il  comprend .encore  le Eort-Saint-Elme  et  
 le  Port-Vendras,  chacun  desquels  a un  Commandant particulier. 
 Cejùkde Villefranche  a  un  Gouverneur,  un  Lieutenant de  R o i, un Major;  un Aide-  
 Major  et  un  Ch irurgi en - Maj or ;  il  comprend  encore  le  Château  diî même  nom-,  où  il  y   
 a  un  Commandant particulier.  I 
 Chacun  des. deux  Gouvernemens  de  Bellegarde  et  d u  Mont-Louis  a  un  Gouverneur,  
 un Lieutenant de R o i, un Major,  un Aide-Major,  u nC ap itam e  des portes,' un Aumônier  
 et ün Chirurgien-Major. 
 L e   Gouvernement de  Prats-de-Mollo  a  un  Gouverneur,  un M a jo r, un  Aide-Major  et  
 un GhirurgieniMajqr. 
 Celui de Salses a un. Gouverneur, un Lieutenant de R o i, un  Aide-Major, un Aumônier  
 et  un  Chirurgien-Major. ■ 
 L e   Fort-des-Bains  n’a  qu’un  Commandant,  un  Major  et un Aumônier. 
 -,....,, 
 Mm-r, "  !ife.  1 
 fdfi cè'lt^moèiiu rHffftilif'lg  iWùili :  ]’t  il  'iV ty itÊ rjui-■  I f o s   
 h o u \* r e W î DYIV '  ltb 11 p  -Urî^Ps%‘   1  A i*d t: 
 jdh-ilfigrian  i-V ^ d in   TOW i  (  ira<<l? ||s p S f e ^ lli \ 
 Pl  Ib& ’W iV s   '   (  y lf 'i fëd  t 
 ftwfces,Mpfel'nMtWjtwMCT1 itir a.'rfr'iIhifc 1 otit'u  ili"iicS^^PCT]xpia du  I  i  un rï'ifi  
 rf^rolV'i è  Çelit fflMjHiwl 11îltf f r   nVTOreh?WVi'ui( 1 s  d >4' 
 Perpignan.  '  . 
 Enfin  1 1 t-te province  a  âne  comp  gnie  de  M iréchaussée ,  comm mete?  par h 
 i  t  un  Lin diluant  qiW  if  rtl WiSfiM ' q  1  ’SffljMrrtj'f  Ml  <d  i*. 
 ffit!igti('lc^>,,I>( ijna)î'tn^îii  uid  <f* 
 lirPi '\eiti>pt.‘  1 
 C  H  A  P  I 
 Æ’/aMsxeme/ts  ^e. -Mei^hisant 
 S r   ftïiflifcî'mw 'fh’Wlrif/ffr  WÿfiSHfaêlili'jfA  fit*   / 
 plüs-:pSèssàhs",. lorsqu’elle  est accahlj e  des  in firm ité s^ i allligent  l’espèce  BuîSaÿe ;  elle  
 n’ajpfshriême 
 fflEg^.g  I   1 d t f f î i ' t   lu 
 naissance , méconnus  pai  ceux  qui  leur.ont  donné  le jo u r ,  et  deslities; à  vivi  ■  
 * 1‘8 '# ™ ,ol»liff^ili.ili.#.^d^d^vfiî lft(iOK  i f « - l ‘(J>(?1 iï ilr-Mçlon  CT'l>  Iffâ P it*wfAdl  
 t.  3ï l'jYif 1  wi’d  tilWn-i 
 Lf  il  ,  d’autant plus  nécessah  s ,  qu’ils-'sont  h >is  d état  de  faire  c onnoilre  leurs  besoins.  
 WJln  nLÎ'''(!<-|A\cJWl  iiïÿtlfWgnri  d<  ijgljc *t^PRP'  (I  ' 
 la  ptit-rie,  et' (p-ii  fait une  des  pârties;|Kÿplus nobles  de  la mtioiî  ,  mérite  également  l’at-  
 tenti  ) n de l’Elr t ;  toujour s prêts à se  sacrifier pour  le  sërvicf  de leur  prince ,  ils ne cessent  
 de lui é tré  utiles ■ i|ue  lorsque  1( urs  forcés,  ibattues p u  la maladie  ,  r||j  enb.'de seconder  
 l i :mnn  bu  riL<t-> ïnri  ?h r<!(Si^( îviiTF  
 rétablit,  les met  en  état  de  recommencer  leursjffiavaux.  ’ 
 De  13 ;  tant de  fondations d’a  ÿles  respec I d  lés*  >ù  le  pau\ n  retrou v  ;  une  santé  qu’il  
 'à p e rd S ^ b tiS ' le/.ma'l'ffei®  d e i ’indigèïicdtfeï^  f itigin  d’uriKtin tîl  it\ , 
 d(  là,  tant d’établissemens utiles  Ou  les  tristes  victimës.d(  l’abandon  de  leurs'pères sont  
 ( o«S( rvées A l’i  t il  f t élevé çs au travail '< t  à  la vertu  dt  là  tant  de  ri ftaR™^ )7SfnnhVA  
 ’v m k d é f e i l a  p a tR b u v f e .‘An  sèm'ëdfê^Ssùrë >•&(« 
 é j ®  L a   v r l l« ^ ?  Pfer pîgnaè  k  n n i Cw  ù’oï G  1*1 ^'Mt’ '•t î‘nf nelle  
 doit  le  premier à la vigilfès r  itlç ntive  clt s Comtes,  ses anciens souverains ;  le second,  
 au  zèle  d  1  Çor.p  de-Ville  et  à  la  générosité  de  quelques  particuliers,  soutenus  par  les  
 libéralités  des  Souverains ;  et  le  derM^j,  à  la  bienfaisance  té Ile chie  de  nos Rois. 
 ■  Les Comtes du RpUssilldip portèrent leurs vues bienfaisantes sur  cette  classe du peuple',,  
 qui  ne  doit  son  xislence  qu’à  lu  charité  des  fidèles  ou  à  un  travail  journ  lier,  dont  1 1  
 C  lion  détruit  loütës  së  ressources  ils  voulurent  lui  prép  
 AjiRés /et yCônsacrètéi^|ti^partîlstd^fBfe;s''p'»s^ï'è^va%iMâineà1.  L e ‘Cèfeté  w W w K ù ffi& m   
 *bu  Gùtjkè  fdnda  et dota  l'Hôpitaf d«s SAint-JetOi de-tpeijji^rMU  fW  Ù 
 j; 1  r  16%’ Ùïti tèi'ram  chïtsldélSl h  de  IrafMjit -fl  ê  t1  uj‘7ôib,1mjfei  ô ù  vn  Trffltie jlîe-  
 K u L c   neceesdire1;  Gtùifjred ou  on  e u t c / ^ g l i r ü l ' b y f l g ^ 
 f e rm e r   lüi  firent dliiiît ut eaux (Mm  éntf 1 40  ëï’li'y'!)*-  ,  ’Xà--  yàr  fit  ‘ d  (ns 
 i(-i )t, ^f'oycz l’inscnptioîî qüê ^Svôfls/BéjÀ' rappôrV^Sf