
 
		sont lrè.s,fréquentées,  principalement pour les douleurs rhumatismales  ooiny.etérées,  les 
 'ï^ iln  •TfUmfflj >m  e-,  i  [( u ,  1< s  | i^aiyswîS1', 
 ^  L a.  P r e s t e  ,  à deux lieues  de  Prats-de-Mollo ,  dans  une  gorge ;  elles  sont sulfureuses  
 el  chaudes ;  il y  a  cinq  sources,  dont  une-seule  est' en  usage  soit pour  l’usage  intérieur  
 soit  pour les  bains ;  elle  est au 3 8 ?d, ‘  Il  y  a des  bains.  Elles ont beaucoup de  réputation.,  
 pt on1 y  accourt en foule pour leSSsdippnrations internes  et externes, la plithisie pull  
 commençante,  les vieux  ulcères ,  les  affections  des  reins  et  les maladies  de  la peau.  - 
 E s ç a l d a s   ,  dans  la Cerdagne ;  nous  en  avons indiqué la  sijiu'àtion  dans-le.tdEtagtttæe  II  
 Elles  sont  sulfijK Uses  et  satines ;  il  y a deux  sources, au  5g  d ,e l au  3 7   ; ,   et  des  bains,  
 don t le'bassin  est un. ouvrage  des Romains.1 Elles ne sont fréquentées que  par les liabitans  
 de ja  Çerdügjm Frang^te^'jqt Espagnole,  et  d’pne partie  de  la<3à|glogne, pour les-mômes  
 maladies  .que  les  Eaux  des  B ains-près-A rles. 
 A?Iï K.n  e  ■ p^jemir'e  \   illjjfrarxJjc,  et  Saint -  Martin^de'fe^arngou ; .e_lles9.So!utSiillfiit,euses''et  
 salines ,  et ont  les mêmes proprit tt s  que  celles  des  Bains p ’ t SrA des  II y   a  trois  sources.,  
 au  4 8 e et  au  5 1 e d  -, qui  servent aux  bains  qu’on- prend  dans  un  îssez  beau  bas  in.  Ces  
 ■ Eaux  ont été  très-lréqnentées 5 mais  elles  sont  tujourd’hui  prt  que  îbandonnées ,  depuis  
 que  l’édifice voisin  des Bains a été  incendié ,  et  qu’on  a  négligé  de  le  réparer.,, 
 .  M o l i t x   î  nous  en  avons  indiqué  la  situation.  Les  eaux  sont  sulfureuses  et  chaude s  
 II  y   a  plusieurs sources ,  au  3 a* d.  On  vient  de  rebâtir  les  Bainsy,  qü’on  a  distribues  en  
 plusieurs  cabinets  et baignoires, d’une manière  très-cèpijiriode.  Ces  eaux ont une célébrité  
 bien  acquise1 pour les maladies  de  1 1 peau, me me  les plus rebelles  eL  les  plus  invétérées ;  
 elles  ont,  dans  ces. maladies,  un degré d’eflïCacjtt  , qu’on  ne retrouve  dans  aueune  autre  
 Eau Minérale  de  la France. 
 N Y Kit  ou A N Y  ER ,  donl.nous  avons  parlé ;  les  eaux  sont  sulfureuses  et  chaudes  au  
 1 9” tl  Elles  ne  sont pas fréquentées  sut  le:  lieu.;  mais  on  les  transporte  d  ns  la  province.,  
 pour  servir à   l’usage intérieur dans  lç%éiêrhes  cas que  e e lies de  la P reste.  ,  
 l  N o s s a   ,  près  de Vinça  en  Confient;  elles  sont sulfureuses  et chaudes  ut  2  'd . I.  Il faut  
 il'âmj appliquer ce- que  nous .venons  de  dire  de  celles  de  Nÿ-er.  - 
 Il  y  a  encore  plusieurs  autre s  soure < s  sulfure usés  .<  t  chaudes,  mats-qui  ne  sont  -pets  
 fréquentées,  à  Reynès  en  Vallespii  ,  ippelées  d /gu a s-  Caldt  au  ! i e d:. ;  à  A u lelte  en  
 Confient,  au  70  , ,   à  Saint  Thomas  dans  la  gorge- e le-V;ill -de  Prats  en  Confient,  au 4 9 e  
 à  Thoez  en Confient, il  y  a deux soure es-,  au,  5>Se et  t u 6 i ' ; à  L lo , dans-la Cerdagne,  il y   
 a,t.rflis>sources:àu  à  8e-,  - 
 E ait x  m a r t i a l e s   Monnt  il  y  a  de ux  sourcils  ,  la  L lou fe  e. t  la  Mene ;   F o rc e-R éa l-;  
 C ornella-la-R ivière .•.■ ces; trois  en  Roussillon ,  B arnaclal, pré s  de V in  1  Nohèdes 0  F illo ls ,  
 S p ira ,  1   stoher  :  ces  cinq  en  Confient  ;  Arii  el M o n t-L ou is,  en  Cerdagne ;  N olre-D am e-  
 dë-Çoiiso/ation-, dans le b îs Vallespii;  Elles  sont toute s  fi oide 5 ,  et  employées dans  tous le  
 cas  où  les martiaux sont  indiqués. 
 E aux  a l c a l in e s   martiales,  Surecla  e t , Collioupre,  d'ans  le  bas Vallespir.  Elles  sont  
 froides ,  et  employées dans les mêmes maladies  qye les  précédentes,  .mais' préférées dans  
 les  cas  de  relâchement,  pour  les  tempéramens  gras  et  pituiteux  e i  pibur  les  estomacs  
 lmîts|§| paresseuj:. 
 E a u x   n a t r ë u s e s .  Il n’y  a qu’une, source  de ce genre, celle de %iint-MarlihAëdF.eiiouilla,  
 dans le  bas Vallespir.  Elles  sont  froides  et  gazeuses,  et  très-fréquentées pour une  1  1  1 
 de maladies  qulil  séroit  trop-.long  d’indiquer. 
 E a u x   s a L i n i   s .  Il  n’y  t  qu’une^soiifce  de  ce  genre  celle  de  la  Font-D am e  près  de  
 Salses.  Elle e st  froide1 e t purgative, mais n’esiÿ%iht en usage. 
 Nous  pourrions  indiquer  encore  beaucoup  d’autres  sources  d’Eaux  Minérales  ;  mais  
 comme  elles  n’ont poin t été soumises à l’analyse, nous ne  pourrions  donner que  dles  conjectures  
 sur  les 'principes  qu’elles  contiennent.  ~ 
 'W * ?   r 
 E  A  I I   1)  l-'.^'L  A '  '  R   E. u> 
 ®   nombre  de  grottes 1|WpÉ|i|i|iil|i|. 
 ou  1 d’une  étendue  considérable,,  dont quelques-unes  pa-roissenL  être  un  ouvrage 
 de  la  nature, et quelquéséçiiùtres  avoir été  creusées autrefois pour  l’exploitation  d es mines.  
 Les  plus  rem  rquables-’■ sont  c e l l e s . i p n ÿ v e i n  Vallespir,-qui  s’ouvre  dans  un  Ilytnë  
 àUrt  pi  )t m il1!  *  j  iïl|j|Mu.n  P] ontr  Ï1L1I1  t l B ® ,   j-,  )  (T.Sf 1 *Wj[ j   *1i.‘fin --  y   JT 8 Sm I  
 a&l'c pJ/f/AMU'yiJSn  Cui'nlcni  1  p ÿ ! p tffirjR ré'Z   ’ ,Jlespir  
 \ o  1 ri3j ;  Jrl~£dé]‘â  décMt;éejffiè,,1jlje('//,,i a s-!£ 'h t   il n -  IU  iL  J  
 éîèstgq.Oiljq.-ij  a k 11 -JH m u ^ ^ S t i l r .11 \' 1-,d n i 1 t m ' l V ,  nU‘8|b ■ LUJfejaCifl-:  
 verture  étroite,  dans  laquelle  on  ne  peut  passer  qu’en  se  couchant  sur  le  ventre  ;  on  la  
 ■ B 11 éÇnu'Iÿari Inc" il  iftilrl uilmin.  l'eqm-.y'tLtt  )if* i | j ^ y 1  '  v S a l1  1  1,1 
 ^m^terÿrîntae^a te rre , dan'iK^31fe''ji,u  Ir lin  upedr.  lé  i  nl.r *,um^ mt«i I  t  
 Son -,  11  jbi q.jplti'1)  vuim -.p(.nürtli^i,-‘jtli|ivF)iii Wtqf  t > f   f t l ^ -il“St  
 on  a-ppé-rçoi-t  disitiBCtement  qu’à  une  très-peliie  dislaoee  la  \o  île  s’élève-et  l’espace  s’a-  
 gi  irid.il ;  il  < s-t  :dout( ux  qu’on  ait jamais  élt  au  delà.  Celles  de Gdrbem  et  du  B en  a  le  l  
 sont disposées,  djpffe  manière  toute  différente ;  elles  ;p_ est nIe-nt  l’une  el  1 aulr ■  une  suite  
 de  cavités èit.de galeries),  pratiquées d iiiià’ïô ttà ïè ré ^ Sw ïg ^ ^ ^ g ^ ^ ^ ^ Sw tb o ’ii^iîtiniquent 
 ïb?v»>if In ni m  -fri  il F à^mtfiîdf-qp^5î^,fii('^b,(a-ll 
 jaIBBItifàv4 m ' - ' p ' l r t i >,l e if fmtitii’i'n  dd  ]ùàfqhi^Jtji'nr4 ?f)^yJj,'.ji  > 
 Corbère  [uetq-uèâ  1 ics  d’eau  de  distancéveSédistance •,  lorsqu’on  est 
 ;1'.i înlqb  ilVm ji'u i fïg|lt Lml 1  f.  a'i'ffn^ifliLwâa 1  1 • 11 ']^éïmV)  q’;; il 
 se f i i '  1  *  dans un  abyme,  et on  sent, en .même-tems un  vent fort  et  humide,  qui.éleint 
 lè' 'tMffH'AiTO-'i‘?!pN'v 'uffSillif^^jîIhmH  . 111  ?W îfre S ^ s . grért tds'f  stalifflira®;,. 
 dé  staFagmités,. d é . co ngél al i on s --et  de  1 1 istiâl'lisations  dè  dillére nies  figâleSéel.gi  
 Ü^Iilifè^lfil'i ’ ''rJ'iiii'hpA ^ fm c 4 # ’fqASnUÀ^ti  
 v e i‘•■K  ;1 ® | ^ n | f | i f  *“ 11  tnvirîjut\ 1  t'd|'îÿqéfablç ét 
 rtth-’ A* r'c‘Kn%Litolqc|_igb'-, ttlh 
 ils-‘n i ' , lv 5 llI,nt  t  h  u llrivqtr nu ml  u^t  't 
 .précédé,.par  un  bruit souiérrain  ,très-distinct,  et  est  plus  sensible  au  commencement-de  
 l’étt  ,  vei >.-dix  ou  onze  ht ures  du  matin  ;  après le  reflux ,  il  11’y  reste  qu une  source  peu 1  
 considérable.  L ’eau1. est fraîche ; au  septième  degré,  claire,, légère ,  et sans  aucun  goût.  ' j l   
 Une  singularit  d’un.genre  diflfélEènt attire  1  îtteiitioii  des N t-tùraliste s ;  c’est  un  gouff %  
 trOüttserrtrés’fel- quati  '* 
 cliL-côt  dii  \  illespii  < t  q  ti  donne  naiss  nci  u  toi  < n t  dé Gèmelàie^M^i||^^^-uclrdft  
 p i® l e   vcrkuti  « ' l « j i | o n i t i “ 
 L ’Université  de  Perpignan  a voutt^punir  une  (  aile  lion  complète  de  toutes  les  pi  d  
 "iliuKffetiy  n â ttèH p , de  îâ 'jj f e vmtÆETOç R otini il oti  Uf^tqÜQiui  1  n  j twmjjl 
 MlFferogiÿi'Nâw' e 11  M^feptadue rofes. -Mius  “ < btiT^i<b|^Wp|^ I ^ P » K î 
 Nous  croyons  devoir  terminéi  ce.  Chapitre  par  une  notioo  succincte  d’un  souterrain  
 <qù’^ ^ t ® iy v e ‘.'d ^ ® J^ ® |ad& lre 4de  Pnpt^nnV  j ' f J v ^ l ' rqf'iT1  
 .en   ont donné, vraisemblablement  s ms  l’avoir v u ,  une idée  bien  éloignée;  de  la ve rité ; ils  
 ^Kg^ptés'ertté qqferfisTunsiasS'tîïqfyetlIeÿÿe 1 e Ii  Varar  fMKîor',J'-^ 
 I mfltyâMstp.1 ife su^Haate, iminutit/  j^j.in't  l'utffiMfi-e- ni1  ‘ 
 NaiAîivÆs.déjErlafs  cm lt^ fré  ^Hàtis'h' 
 Citadelle ; il a vingt-cinq  pieds de  circonlérencë-ét quatre  vingt  pieds de  proloudeur depuis  
 a ïôn  OlîvèftufèAsqu’ci  1 cUsu 11  (t  d ^ le  a i® ïo n   ity^mit  C'pio'tt^ndi  t^M1'  i ” nt\èi*j' 
 jlilbs seaüx ÿ ^^ fcg e tïï  juscfu’LiVtnLspie^raî*! t  n<  f^nffijùîit  ïîW lïïlK r’ '" 3^ 
 Sioyen de delà seaux gitacftHs'-à'unc c liane dt  fdiîcWren jfôf?nllT  Ar<r- eh