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 ,sç>as l«s yeux de  ce  Prince, e t  fut ries; premiers'à passer  le  Rbjk^ ce-'qui  leAtïhoisiTiptmt  
 être Gouverneur d’Ar,jnhejm,,$E ensuite deiMaestrieht, après ta prise de,cette vifte enribiÿâ ;  
 §|||& défendit pendnntplug.de den^ i^çiSiiC^ritfetoutegd^ÿfeToee  d«s*ennemp,  çomman-  
 dses  par Je  Prince  dîDrange,  et parvtdt affaire* levter  le siégé ;  il  fut fart<al0rS»îrigi|K3n aïitv  
 Général des Armées du R o i, et obtint une*gêflsion  wPjilixres. Il,sé»trôiréa~ëh.'r.674, 
 à   la  bataille d e   Sen%f,  et  fqi envoyé  ’■ .suitt^en  Gatàl&gne,  poux t^ÿ^opp o sûr aux 
 efforts des fepag.nolg'ÿdl  y   remporta une  victoire signalée  près ‘du Pont-Maj a i^ o ù ,  apres  
 avoir'pUfeé  la- liviere à*.la nage Sfflfes-défîp ^ffièrement,  et '’atfrçjt* fait  prisofîtiièiÿle - Dric  
 d’ê, Bourpopvtlle, leur G é n ia l ’,-si la nuitui’étoîfe suryenue.  Il servit!, ’en' 1 6 & 8 ,  enJIlaftdVe,  
 sqüs  fe Maréchal d’Hunuèresq  il- fijiifait Chevalier  déSiOrdcés -dm Roi ‘en’ ^168*9,  etrèhargé  
 de'dèfendsre ^  avec jun  corps^de  cinq mijl&jhoiïimes jîîfesftjlgnes'que Jjes’Espagnols),et "lés  
 -Jfelterfd.df, youWept attaquer^vecvune  arm£p^.ead<ymp srjpeneuçe.  Il  fût très-estimé  de  
 ■  Louis  X fV®ÿ  s*, f a i ,   disoit  ce  Monarque*^ quatre 'hommes-tique  lelïéianeîiusnrespecfent,  
 » rMàNT^L,  Cha-m il l y   ©ttny©  et. DbRAX.-^GouYertdétgloifeéeLGombl'é d'honneurs  et  
 * *<lr,s■ lycnl.nl'>-du R o i,  il mourut à Di ni-,  1«  «üiÿ  rii.11  1 6 f jo ,  agi  d,i nvnoiiJSOUMJite-üfelî ans1;  
 ‘  'Gpttelrnaispn:n’fe x fs te iip ^ ^ ^ ît^ ^ ^ t fondue1 pard.es femmes  dans  1 f  !erp& 
 gnan,  qui vient de s’éteindre,  et  à Jaquelie  a  succédé  la maison-  à'O insd ■ 
 T H  « , 0 ,L 
 .  R 1 M,o  ( P ie rre ),„  naquit à & rp ig n a n   vers  le milieu  du  fet izit mè  siècle  :  il  entra  dans  
 l’Ordre  des  Gr<ind—t  arm« s ,  et  se  dislingu 1  pai  ses  lumières  en  J  héologit  Lite cuviü'-ur  
 les  Pseaumeà.  ■” 
 •  pERRENA  ( G u i d e ) ,  appelé  communément' Gui Di  Perpign sln, naquit dans cette ville  
 aprt s  1<  milieu  du  tre izièmi  sièclf  ;  il  pnliïijd.mSxl-GrdrPtdt t  Grands-!  armes,  étudi l '11  
 Théologie dans  le  lieu  de  s a naissanc e , -<A.«atKT&it tio-nna  dans rUniversité  de. Paris,  ou  
 il  reçut les  honneurs  du  Doctorat  Après  ivoii  rempli  différentes  charges  de  son  Ordre,-  
 il  en  fut  élu  le  treizième  Général  ili  (  hapitre  tenu  à  Borde  111 x  < n  i 3 1 8.  il  étoit  de j i  
 Maître du Sacré Palais.  Il  fut .successive meiil 1  vêque  de  Majorque en  1 3 a  t  , f  yêqjue d’I  Ine  
 e n ’lBâo.', appelé  en'  ï 3 ô i  auprès du Pape  Benoit X I I , pour être  du  Conseil  seer<  t de  e e  
 Souve r lin  Pontife ,  nommé  ; rfsuite  pai  Çléme nt  \  I ,- son- succe sseur,.P itFiarefierio  Je 1 lisaient  
 et Evêque de Vaison.  Il mourut à Avignon,  le  S-juin  i 353 ,  et &   ent< m  dans 11  
 Chapelle  de  Sainte Anne  de  l’Eglise'de son Ordre,  où on  luLérigettaun mausolée,  sur lequel  
 on  plaça  son  portrait  et une  épitaphe très-honorable,! c  J   
 i  Terrena  gouverna ses Eglises  avec beaucoup  de'zèle,  de  sagesse et dë ferme lé  il  tint  
 à Elue- plusieurs Synodes célè brès  dans lesquels il fit éc lait r la supériorité dié'Sgs luiun res;  
 sa vigilance  pour la  discipline  ecclésiastique,  son zèle  pour  la défense  de la  Religion,  sa  
 fèrveur-pour  la   destruction,  des hérésies.  On  conserve  sësà.Gonstitubons'  synodales  dans  
 les-archiVes de l’Eglise de Perpignan ;  Baluze  en;a inséré quelques-unes, dans sa Collection;,  
 et Labbe  croit quelles méritent une place distinguée  dans la nouvelle édition des Conciles.  
 Il  donna un ouvrage sous  le  titre.de Summa  d eH c erestb u squi le  fît surnommer, pendant  
 sa v ie , M alleus  Hoerclicorum.  Il  écrivit  encore-sur  les  quatre  L iv re s  des-Sentences,  sur  la  
 Physique  et  la  Métaphysique  d e  l ’am e,  sur  la   Philosophie morale  d ’A risto te,  sur  la   P~ie .de  
 J .   C.  etc.  Il  laissa plusieurs; manuscrits,  dont  deux,  de  P erjeclio iie  vitre b i  GotfÆ orilm t  
 ju in s ,  sont  çppsej^és  dans la   Bib||étb^(iB  du-^tieap»JB$|jfo)i#  TiSfe’Æfl#  
 qtdonnèrentjla célébration d e  la jf^te de la Conception  de la Sainte V ie rg e , .par un Decret  
 qu’on  conserve  dans  rEgjjge.de. Perpignan. 
 Ni c o l,a\u  ,( Antoine'} ,  savant Théologien  et habile  Politique,,  né  à Perpignan  vers  la  
 fin .du  treizième  siècle :  il  entra  dans  l’Ordre  des  Grands-Augustins,  et  fut,  en  r33 6 ,  
 Professeur  en  Théologie à  Perpignan , dans le  Couvent de son Ordre.  Sa science *, sa prudence  
 ,  ses  vertus  et  son  esprit  conciliateur  lui  méritèrent  l’estime  et  la  confiance  de 
 plusteuiÿ^liwfeiains, ®t  |>™*ÿurs  cotnîiiisfidi^ 
 ■-  1  ' » 'uliii t i r d » y ' - ’11'-i‘!■ 1 y   tj^in o^(  ,cn  Ri u'-ulloii 
 par  le  Pape.' Clément V I ,  pour  rétablir  la  paix  entre  les  Rois  de  Majorque  et  d’Âragon :  
 ï à  fut i|^niflè jrars.ce  < I «tj* 1  1 r-  A .  If A-, 1 *, ô i. |.  v 11 »'■ 
 1^43  ,ijÿ!hwsepvnyeî é’^KroiteiHSttqpres  'ut| ça-jpiuflj|i.f itu  l’ qywi'  [  i jT  «  Roi  du 
 Majorque.  H m m  .idM&fLatGÆSeft t  I'3f46,f\tl| 
 HoRTOt a  ( ( i/r .  lÿ ÿ y u P   nrfquu  J|u pigii.ifi  ( Mif^iij'ôSftjtotd.i j^^1’hd')^’)p||'e  rljiÇ1!  
 gl^*j?m^’'sitp(jPAji.aljatiaæy^Théôl.o^eBMÆ^^I|j^qeIParpig1n^^^KM^psulBléSi>l|0tinRilrr  
 du Doctorat en  15 17 j  il  alla à Paris  en  15 s o ,  dans  1 l  \m  il.  Myfffîhn  \  -«■ ■> <dWqiH  
 Kfu'cf,.  D m’îiCln ^ifiii'd^d'ix  a t j > ^ ih ’tjJJ, m ^ æi i p t ' l t / p : i Q   
 de  ljffilànjipnBp^jy^^Matbéi^MqijésfBjKK ^ ilk '^ f e  ^yti^ ^ ^ a ^brafqmip^tfealdcenne.  
 Lasec^nJ^ssaiacâilÿutacriatap,1  111t'f h u i  d  .-i  11 ■nifacit'^Stinè. 
 -malttdiét-,1 m ( ^  m ,li uipi  (h tkljflb  IV  Il  ]  1 
 In^uMu^t^ilûjW^t-jJU-uli«ilj.iÿVt  l'\ 1 . r  ifJ’u r u n y tÆ i   4ijtr  11  n t y j j Jh   ni 
 Canonique.1-Illy lui t u . . -limentl.t'tiïjiüfflJTuljgqijl  1 r t r i l » i T \  i.iamlypriinlrpiî  \  \  Vy  
 ;’düqfflsj;^jw  lui|iÆ^4^tit îK i  t-h  son  érudition  dans  un  I  1 m j  K«, ■ M 
 ré U que, j. tuais il^exfef'âsal<a1 n.isal  ^ ‘tii>\.'VAt.ft<|laLt'Vrÿ  ylj(  ia   ' Di 
 ùe,to,prgkJis.sà-p. n u  il  lÈH^ffiPÂJeNèMii^zi  miimjL  tli^b ii^ijp ui(  ''   1,1  1 
 SrS  -si  1  ÜTy. jgnîl, r< njm  m  .  dt,  <  u  Xî‘ ltp.'V>‘ y g* 
 lrhi*ujb*u  ;1pracmn3»l i>i\întnfi<t^™l I u   il’ 
 4*1  f r e p ù l ï o î î i j t - B ^ r ^ t  dhoiMu  p u-tfPlilltfid' J H , 1  alWî. 
 1  ^1 ‘1* p l ™ »  t Al11  jid'’*  0  'P111  ^*1  J 1*1  -.1 -t çltivtj  ji;A 
 dîiglH“ ‘  fbjim^ ^ T u l K  jmîÆ'iiu  it rjuiltJ/ ib lliy ; ul '‘-5,^11' ] tuti  161 ‘ -1  
 Le i  i omit A  son 11  toin 
 <1  ïml  l<  l"qitmi(  P ■ ■ •ii-iir'th »- mfMim i,-u,nv-4v «t t p lit’l.ixi('1 l'imM.Æ'tiCiél y  iKjfi 11  tiîou  Jl  
 t l '1  d'tf  tu  i/ i  i' isI 1 , XÛl' 
 l’Eglise  de  ce Monastère.  Il  1  d  nnéaiin  Commentant  t f   ’ jx ifg n tj  (p 
 été  très^estimé(r). 
 De l  PAS  {A n g e ),  naquit  à Perpignan  en  1 5 4 1 ,   de  Jeà n .D èlp a s-et d  dm   P in c a rd a ,  
 nri'iuml’ojinî iîîi®b jpknu ,-l(,-ÿnnmj»^l(.  frtqii  ( futyjfh, - <.t drilLWfj.ÿl'Mtrfdi^j.  jui uljifi I 
 c  1  lit ligiûn  plpphil'l'htibit tli ‘-0-(iid(.IÂiBi"ftl|1M.pi. n i f i . n ^ I l f ? n n C ^ r MU h i ti-  
 fesseur.de  Théologie  en  i 56 4  dans  le Couvent  de  Saint-Tliomas  p'Fè:s. dei||iÿ;  et  de  Philosophie  
 en  1 S66  dans, celui de Tortosi  ,. Gardieri  dans  cetti  ï   '  |||5|8 ,  etDéii 11 LuuTr  
 c m   1  ^7-j^J;lyaitoj tliitiY.ld-üôA>trmeJL.SflItiWiih ts>di.-éfMmjSAo'rîiii(i'ii i,ûili>i‘t:J  
 il  en  fut un  des  principaux, moteurs  ;  il  l’appuya de .son  crédit  et  de-scs  soBicitalions,  fit  
 pour cela des voyages, à R om e ,  et 1 fut nommé par le Pape,  en  1 5 8 1 ,  Vicaire Apostolique,  
 glfe vluî-UM«iMiiq{fi'i( vint ml  du  11  piounit  d.  (‘1  *1.  x»<5( Iwbije  df  I *  1  nri^i’ 
 A  peine  Sixte,Y  fut-il monté  dans  la  chaire  de  S.Eiern  qu’il  appela B iè re   In 
 de  Ijaj jetîl'6ic’h%rgea»VlE 5b  jao.rupOsiiàbff'fi'^pj1  ux 
 1.1 ■■! Ifpi.i. lr'ùltn>-^|thC-\.-ei 11  l.ypHS m-,  j l   ftbfffltp. n é 
 latpémtence  &®àfl’exercice  de  la cbgtBSAll  pas^qii^mcjuj .itii< (Jî'» l1i3, ^ t 'i .   Ç'^l-s'Ai’1* ,’11 ( 
 i l & f f l . U 11’   U*lUfrtAi&bL tilfin  u  U KVdUVMH btjjjrauiiL  ,  ;rji(^.rhtu .ffiSjl ou\j j \ludy 
 & uixtîI'ieiK  du Moni .(lfviiqf'doul  1 4  y fi.  OtljIui attubli 1  un  ^rabd  nornl ü> 
 peuple mi, rendit  un eultf  .p-le. éîoiittp.i. lireW(^r)tm^E^.pKi»?i.p ijrru 
 et QD-.  tfe  liw Jcu z ^ ’ tolurm j ,   dont  raelSb; *  (maÇ 1 n^C[  ® . j i   ni' 
 le Symbole  Jipôtres%s^^pBueh^irtstie  (  is dç^m^ol'|^^^mfel5mb--s1j 
 ( 1 )   Paraphrasas et  Comment,  in  Cantica  Cànïicàrmti ;   Barce-  I  ; 'dignâ' et  nectsidriêpfaparaùont àU^0 pcipiendiàn  
 lonne‘^1-58^  Venise«,  15 8 5 ,4 ° .  1  ’  EucT^slîa^lacrâmeniim^^o'^^^^^ ^ Sx^ ^ f i^ n â ^ ü cK a -' 
 (i)  In Symbolum  Apostolorum ;   Rome, Imprima ^'Vatican,  ristièa'i’R b m e ^ ï ?''