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xsélîU.qui | ira vieil t-dt la litière .des. animaux, et celui des troupe lux qu’on, lient sur les
itefeés^- Geu^^^fsont'en assez grand nombre ; il y a-peu d e -propriétaires ou de lermiers
lin peu aisés qui M it ni leuf troupeau|ttp&béles'a l'àirie. plus ou moins, npii breux. .Les boeufs
et 1 e s vaches y sont beaucou j i plus rares ; ils ne servent qu’au laboui d â n S'iLg.p 1-ai I îajjd u
Roussillon ;o n en élèv e un plus grand nombre dans la g ë ç jà g a e et dàns lfesljpàrlies b s
plus élevées du Vallèspii ; d m-'celte c o n tré ed an s le. Conflienl etçlaps qui Lques endroits
dilii'Rôuit^liUii),V! on I aboure avec -des chevaux ou des întflê^ ; ces dernières servent au
charroi dans toute la province. . .
Les troupeaux à. laine pourroient être un objet de spéculation dans, celle province ■;
■ ils s.eroient'd’un grand rapport; ils-procurent un .double avantagé aux propriétaires, l’engrais
des terres^ et la laine celle ci est a plus belle du Royaume. Ml Dcmbenl,on, d’après
di s e \p( tte nces longue-, et répétées, .convient que les toj=r n;s du Roussillon sont les plus
clichés et lès plujj grée ieusês qu’on recueille c n 1 rance ; elles entre nt de I i I '1 ricjue de
nos plus beaux draps, connus sous le nom de Segovie. Il serolt.possible d’en augmenter la
quantité, la bc au te f t la finesse, en suiv mt le proc édé qui a réussi à ce:physicien ; t'I n
à faire parquer les troupeaux pendant toute l'année , et à ne. les-enfermer jamais la nuit
dans .les bergerie s ; les,laines du Roussillon deviendroic nt [ lus abpa^â8tés..'iél d’une qualité
au moins é 1 Ë aux plus belles laines-d’Espagne. L a multiplication des troupeaux en
sÿipit-une suite-; les moutons et les brebis exj Osés continuellement à 1 air extérisur, de-
viendroW®! plus robustes., seroient moins sensibles! aux intempéries de s:■ Saisons;,.moins
sujets aux maladies, vivraient .plus loog-tems, et prpduifiSiént une espèce plus robuste.
M.H e ll < n a fait aussi ,1 heureuse < xpe rient e e n jMfàç eg en suivant ceyprocédé p mdaut
plusieurs-années;-iI â-observé que les moulons.étaient plus (oit istmieux portails In laine*
Supérieure à celle des autres moutons du p ay s , plu fo rte , et les soies' èlp?|toisons plus
lisses. L ’attachement des habilans du Roussillon i leurs anciens usages* sera long-lems
un obstacle à l’introduction de ce moyen ; mais il faut, espérer qu’ils l’adopteront inse-n-
siblement, sur-tout s’ils lont bien réflexion qu’il est bien plus aisé à pratiquer dans un
climat tempéré comme celui de .celte province, que ..dans lés =pays beaucoup plus froids,
où MM. Daubenlon et H ell ont fait leurs expériences et constaté leurs succès.
I a be aute e t la bonté du miel du Roussillon l'emporte sur tous ceux de l’EuTOpe.; il
passe sous le nom de Miel-deJNtabonne ; on le.-recueille u^l^oïsripf.■ séuvent deux fois
tous les ans , quand l’année est favorable. Mais on ne suit, dans ce lté prot ince:,; ipicun
principe pour l’éducation des abeilles ; ce n’est qu’ime rouLine, qui sétransmet de père
en fils. On ne devroit point négliger les moyt ns de multiplier ces animaux, ’ ■ * i
li pro d u it de la cire et du mie l, et d’en améliorer ‘la 'qualité ; on en iiefireroit-d'es avantages
considérables , en étendant et perfectionnant une branche importante du con rn< n e
de cette province.ml. B arthès a indique Kis; moyens d’y .parvenir, après Une suite d’ex-
périerices' intéressantesqu’il a faites à ce su je t; on peut consul lei |Sms Y E ric -clopedie
son article Mouche à miel. Le découragement des propriétaires y mettre peut-être, un
obstacle ; il tient à Un impôt considérable qui a été mis sur les ruches, qu i dimintie.beau-
coup-les profits, et qui fait craindre au cultivateur de ne_pas retrouver dans les mauvaises
années de quoi acquittèr les. droits ; une modération de cet impôt ranimeroit Emulation,
et le Gouvernement y gagneroit par la multiplication des ruches.
-. Enfin on pourroit tirer quelque parti |lu g enet, qui croît en ab:ôthdaùee en Roussillon ;
mais on y néglige absolumentcet arbuste ; nous en parlerons eu nous occupant du com-
trn e rce d e c e tte prqviptcê.
A R T I C L E I I . ■
Il fttoiidcdti I j i ( < tftun&n ,
comptoit, éiii■ .,a 3 3 a , trois cents quaranI. taieù'!' Fabricans qui jéf^ient connus et qui sont
désignés dans le Corps
d . o " ttBa.4 St®cS®jWîf£lit. Itkfepbi. , l m
Enjwà'iierit a jù m m i K ^ f d . i jp S r i f tri la t j i aiÆril'A
d< leur Supposés, qui sont le Chefs de leur Communauté:. ®àfe.;les gii ® ÿ s dont le
Roussillon a été le théâtre pendant long-lems, ont entraîné, le dépériss ment de toutes
J e M iniii^yti^T.f^^dwmtt.11 nm.r.i>sre plutt'qii Iclsqut doijujfiM3B tBJkLlqth&trii pa3lsSJ’ 'd
rtc®.ÿ*d( uiLf t„ apu'N, H u tmhn d^LÇouAal-l'jn i La-J y<5,u ci?glÿqr*u _V 1itujdc
Ebat t_ a -■? o n p c~ :-»'o nlfti n p p a n\ rrBjÆvp^
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Il y a ,cepend nt à Prade i:Prats-de Mollo , à Ceret, et 1 tu ,-iquelques endiio f»dlgSjLl^O
■■ f lgfic5.n\ pattj^uIrar~t,|'im E ^ B bc/ 'iùwtfjjd r if ™tiîSayoïi,';
.illÿJMir.ufittutqmt'iÇlîç^Ê'é.'ïdtan-v ont t"a ^ ^ é iJ^ p lu ttm u a _ iW i l” 111 - il-- t01*! j i Oÿ.
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r ifirrlc,t u u v id u ip flo n ita l i f nei.-l sont m y j j (t -n p e y à tJ i^ .llîH p ir ît^ ^Æj h r i dant:
Mon fc|gEphi-»b< th ri 1 Ui‘frfi.ufJ
y n eg^fj*.lq m».fTua.iir.'i/'. irn y-i i t dtsV[HSjg BS nt .tnfr'(|^'qÿ'Ijy
la France.
Fté ft l kflit.-f f iB'fio mi imtui em c n t de ce siècle, S S ’VldBuIf8rtirifed a E!BSStj|Kjairaje
f f i a n i--id^luat-LpiStdî>ahi|iiMdu^lg<I3]aj[ittinüii^àd.o,>Biêi.ftte3^4n<t4Tdàij fs|a.è)
d ^ fem eù j d e .tems. : ...i ; 1
ltfS-yr™?e.d iM àh T t (aT f t. Ii-cs1 rJ rnt u f e tHK&jî k d„y en
j^ im w l’ i^fPtHgtr' i‘ l#eSp®5® Ï 5iEatu- dSyîSp59iàjnSatlh1 r [ j t iiaBrti.t nÆr-lj
très-éOmmun ; et une de fait nt triprès de T u y r ; Celle- i est établie dep lis-peu de teins ;
la faïence en est assez btdbtf le pi
r a i ptu fVitiènteïpb^raq-^fêiîêÿrl/ÿli I^ K ^ y r , 1 1 e i s J t ^ \ aSMUEL u. J
IpCBv J f Ire B n < ttaitirqSt^ f-,*i^f.-^îoprtxiIl< i j^^]^'i^ixt^j^ÿty]Srilti'r
ïaeturt s dé save n l’une voit un local spat it ux ét bien consli uit, t t coinmençoit à avoir
;^jiîélque .îéputation mais des discussions t ntre les propriétaires en ont lait suspendre les
travaux depuis quelques'années ; l’autre est trop re cu it et. ne peut fabriquer qu’une
Sfoasj-petite tmlvHiité de say^WsiJ^
S ^ b uVdi o t oriIagûVoi t mpgli tltrts I t.las cÿramtintif tt.turcs'.fclaj^c^^^oeùnç^fesbj
tèrande. quantité de .bas ,de. Fdjgütllb^KîyjiyèdratSJ dft,ç-> 11 iCïftdïRBâîîjl'Jp
^’Chp s iiip .o 'd c iip sL u n e glande p a fijje .®^ h aM ta ^ ®^ ^ s ,V r ,r!< H t.-ilt'ins
*b a '’d f fautes l t ' qualités^, et il y r iièa.■ d b h t - . l t S B f tmltti.lîjîe:-ejappioqFjètfl~ dytffll
des. bas de soie. Cet objet est considérable ; on en exporte tous les ans pour plus de
vre s. - -
■ ’ Nlôjfls ne devons point oublier une I abrique de sal [ 11 r e , qui existe depuis long-tems,
à un quart, de liéme-de Perpignan,; elle f^t-ièrgait ni lori^Jl^^Aais elle vient d’ètre-
B |tab lr^% t est dtj »(Je c iîà ra ^ iit l^ » n llp ru ;pt ut totn h dQ\rtm r^ffilu-Jkn fjjr lt
terrain de Perptenan est chargé départies nitreuses, et tres-prOpre pai conséquent à remplir
l’objet qu’on sé propose.