1-é'Roiissîl^® où elle^üW^Svtf^ de\ îpai tiéiade ’son tlt jiai—
témenuWy. *
L e témoignage rdes historiens, et les médailles.romaines qu’on ffoiligaiM i flinlInrAtfe.-
<tcms'f#'-m =T S11atx\ cnuQiis dè^KSicn nÆ ^ l la dM/i /bèfâf i1 dïï’f f i ® a 1 1 (e^ïïr
la domination des Romains. On volt mêirib encore derrière jTour-b as-Elne , et entre Ceret
et MauteTlas, des vestiges de la vote militaire pour la" marche des troupes Romaines : des
restes de chaussées, etjtles endroits, pavés avec de grandes pierres,, donnent une idé.e de
* môniÇ g n ^ y F ^ ^ ^ ^ » ® « is.;• il* f&rçori,iîifc\tt<-
vesaltes, les autres T o ra , village dont il nê resteauçun vestige ; àclRitscino/iem, Çhâteau-
4 Roussillon,' après avoir, passé la rivière de la 1 et. s i® un pont que l’on croit avoir été.
dans le même endroit où est aujourd'hui celui de Perpignan ; a i Stuhulum, b'A'?0e£-W'
(>>7liur>'jTj Cpreî-JJofel o il £ d ^m t ïle jj j. çqrçe'.'^jjj^h ‘-sus
^ r V m B B 1 '*e ”"li0*% ( 1J 1U1 j 'ad ,M fr<iictum-, t>ty* 1 / a rri j i l 1/ cMhrel’e.
Pertus, ainsi appelé du mot latin P o rta s, qui signifioit anciennement une gorgé par où
l’ôn passoit d’un pays dans un autre.;-;: .
Cette province demi ui î soumise < 11 mpire Romain pendant les quatre prtm-ifiviitoles’
.rli K ’^nt/Slfr^n(fui< mi'-' V ^ * ^ f ë t ^ ^ l é ' $ ^ Jïlri..
t ja ^ o i^y-es^^Wit'l ! t rt ri t aPy^eUi Mire n t .ffijjMmE r t r a S i t o l
D idynius et F erin ia n u s, qui en avoïent la garde/soit par 1 eS- Visigotlis Ceux-ci. s’en em-
parèrent en 4 1 4 par 1 aforce-desarmes, e t en vertu de la cession, des empereurs Honetnua,
Sévère et Népos : ils y introduisirent leurs lois e t leurs usages I etn < ngRne d ù ^ ^w jjS ffli
ds le perdirent ve^-r-ân-ifu9*îa la*suit< tli^ià'fciimtîuse lut ùlleidt jï-.i-y .ou
:-luuVtTOK*Kfx i( 1 r furrlfic'il et'tuc par Us Sjirj'sui-, ( 1 s "!)irb die sïwi< i t n J^ e R ’OU'Sillon
et dans la Gaule Narbonnoise ; ils 3^ perseçutèrgnt les habitans, 1< s réduisiieïi.t en servitude,
renversèrent, les temples, c j détruisirent les anciens monumens. Ils en furent chassés à
leur tour , en 7 6 0 , par Pépin, roi de F r u ice , auq uH* 1 o Pu U11
rement pe nilaiit xmegdpiiHce.luisoiteU^fi^É^tea^b^m fe à t;.
■ - îiîi e'jfrffymjfot
au nom de ses nouveaux souverains, par tfes^îomfes. qui usurpèrent insensibletn-e n,t la sou-
veraine puissance, et devinrent héréditaires. Il le fut d’abord parles Comtesd eBa rçëj ©fine;
il eut ensuite ses t omtes particuliers, qui netêirdircnlîpasttependhiit.mS^'âqnùnaUUinÇnT’
J^CoçflreùWetla Cérdagne^^^pfeiîx"contréés'eiirent lem- ( ’o’imus^Lus le
de Çerdagne , et le haut ValleSpir-fut pendant :qjielqiù tems assujc tri. aux Comte S. de
Besàlu. I.e Confient et la ( tid ign e passèrent aux Comtes de.Barcelpniîe en n a o , en
■ vertu du testament du Comte Bernard-Guillaume, mort sans ènfans, et ensuite, en 1 18 4 ,
a u x jo is d’Aragon par le mariage de Raimond V , Comte d e .B a r L e l f fn i^ ^ j^ Î2(Jio i;illsoe
I p i 'fh r r i ÿ t 'w (li Ramire II orôi’H’Ai^gomJCîerdid. lgd iw uf 1 dx^^iiTiWvdjÿRr$)ilJ'-’i l I f i S j
st trouvant sans e nfai s ,fit son ièstâméntà^Perpignanî le 4 des nones de juillet 1 1 7 0 . ( 1 ) ,
et légua son comté à AlfqnsèlI , roi d'Aragon. Ce prince étant morl-quelques jours après,
le ro td ’Aragon se rendît à Perpignan /prit possession du comté de^oussillon , eti \ exeiça
les premiers actes de souveraineté. Son fils, Pierre I, céda les comtés de Roussillon et de
CerdagnsSiSaxiche spbj onc le , dont le^fils, I'0ittro^§aiïfc6e , hv.sffcgëda., quitta enstyte-dfSri;
ïpbnde, se fit chanoine d’Elne,*et laissa ses états, en i a 3 5 , à Jacques I , roi .d’ÀragOin, spn
• • Clette provin®(|%oit été toUjâuïs’ regardée comme un fie f de la France:: les.3ifp^teS
ray.oient constamment reconnu 1 a souvèraincte 'djè ses rois-'/leurs chartes et^ou^lqs actes
- 0 ) M-1 MafMŸ>rçànpé en rapportant ce leslarhent à
Kàn. : vérifié la date.à rHôtéj4dè^i|le ' de
Perpignan, où oj^le trotte ,dansfjedwervejt-majeur. jÊ’êrrèuï-t
est d’autant plus évidenle | que le roi* d’Ài'agon a voit succédé
avapt cette épÔqueaù^Comté^^^çÜssilIon. Nous a vagis une
charte de ce prince-du‘j'4 des kâlendes d’août i ifo , psnfflprelle
;il',,nit:ifia']a çonfîrmatiop des y sages deBerpignan, accordéejpar1.
lie .comte1 Gérard.
tff mm é tb iw i’'&iités pâr Igs âmÿlsitmiiii % Æ l A - a e r s ? , ceux-ci jjt^pj^hljexeÿce pliisiêiira
i ^ d f e i ’.a c |f^drt|Ponvcji.i|iiet( 1 atr^fi^rawpet nis , en au?i®omte: Guifre idé
relever les murs de GoMiom re et de; repëuipleir cette vil h : nous avons ënéor.e un grapd
nombre deCftifcw
par Charles le Chauve j L >Ui II ( art > h'àtoàt Charles le Siwpfe. 'Les rois d’AragO'n recon-
nurentt^aK®ntgfe%\ù?e r,ini( Fa.&icc siiç 1 rïRpuSsillo|aùi).s|£pBisgèrent
■ ^èàtâtièyilbSjîô i 1 svlcMpiu'i ^ jiw ju am X S é u fH m , un'conCiléide
’Terrag >nje ordonilâ de tes <L U : de rincarnalion df J. C. Ils nclfip,\Jni j nt indép'gpdàh'^ç
qu(PpciltlcJs‘,' ivorn-jril®i;difjïi,oi hautâ.Jî'iuiV,! uvàMijd > v'1 1 1',= Ij!1,1®
’ses:prétentions sur une paetiëV^LLangueâsé, par lé tr iité dé C.Orbeil le la S b .
Irq l e’SRcÿ! s^JSratefe.l^.ol lAtilùV ta de .do ni ni îi îi*6n-ifeil.(i.qi 1 Cç. çl y 1 tjj 1.1 ç \:.gnîü
.yyli^dUli. in ^ ^ j s ^ A i I g p y , 'in iÿ ' e& iJs .n y j n.qn<’ I ilquî^ Itérai
d» dragon mourut en 1 2 7 6; il partagea ses étals entre les princes Pie rre et Jacquc ta^e>jfilv’“1)
ilteissavau rairùuujïl^^'ailmc iV.Vi’ tg o iif^ J^ ^ iiic ',à j^ l )?i 1 i®i*ca]{uii<i®^ q ' i iiitty,! lot^j
i^ u ii'li:t«rl^l'<oiKMlllôrné.vdet(«ic.id i^ n ^ t^ (k'ün^i.Ùioii.di'icqj*nou’® itL \ iÆ ^ < .Vm.SW f1b,>t ’ ’
ffiu[^d,es:ÿsouble^qiiiitqjicb -»les
de Majorqiue vouloient être indépendans ; forcés à la reéonnoître, ils cherchi ri ut <J< nouveau
à s’y. soustra il e. L e .Roussillon, fut la victime dés démêlés de. ces princes iilkLviMt
ruinées-, son i immérEé. détruit,- les fortunes renv Ssccs , enfin , Pierre III I t pronpn b
juridiquement la saisie féodale de cette province : il entra en Roussillon en 1 3 4 4 , s’en
empara , et le rt uni t à p.erp< tuile .1 la principauté de ( iatalsgqjÇ, |-1
^iCijltifcqi 1 (.,<liIjM @ 1^,nrni^ otid t.1111 oi*aqjyetje-> M t u
B tlt s ^ i v e J j d r . / i c i iU un jinma^JMpih I
procédure singulière, qu’on conserve à l’HAtel-dc-VilIc de Perpignan. Il s’e mpara deS|i>i:êns
d-es^particuliers ; il dressa des 1 îux aclèS d’obligation pour colorer ses;c\ relions ; il dépouilla
}iés.;égfees;ijlverile\ r leurs vases s içrés : Ion jours accompagné d’unie -escorte de brigands,
il I ii--'oitjSînimwvi<J'Mi;.,C(. in^qui^ipdlél'J naffi ht.ou druit n<t^®®itii™fflïShiiuué.^il^inüû.
.d jt 'u l r ^ i V g r y h s ily iilu iw 4telpisiip^n(ri^^ôamjfÿu m - - h c i r '
,'ric'l i-esSiés ©tla cession -de leurs biens : il fit tenai lier -trois ,c ans mis d e Pt J,| lignan , après leui
woir. fait irr icht r la 1 ing.ue:ÿî 6 tout le uÿïprim®: é to i t .d’avoir osé lui porler.lgs -humbles
1 embh li a’n'ccy des habitans : aussi cette -ville attendoit - élit h roi d X1 iÿ)jis^^îïiiji^{-i.)H
hl> t a k ui'siçl h ne li^raiiLi y.s^n'iÆt-ç[|m ;^ j.y juf u pîuicb en iut*lu
paisible possesseur.
-. L e Roussillon ; r.evéî'iu -stius.ia- doiniiiat-ioii tlouce et paisible de ses ant iens maîtres,
goûta les douceurs tl un gouverne nu nt m >! ré , répara ses pertes; rétablit ses campagnes,
vit refleurir son commerce: , efcs ittacha de plus en plus Sde^ guw ^ aih'.tqï^ qS^^M ml.j
Xy^riIî|iUë*}2PElti-.iilji®(flylyénri^iis îh çtoift^rciiûKdqÿJïic^E 1 p b-.cS|^^^in<ytj|CKHmaliqiii
”uu h 1 g ®S l5 3 i^ P ftp ^ i‘td^Aïî:£i g^^l'.t: ji g j gea, 11 Jjmaiii »a 1 rni>«M 1 u
3-p.o,ooo écus tl’o r , .et le duc de Nemour en prihp.ossçs ni pour ce souverain e n ,1.47 î;
II. ire resta ..pas>fe«g-teins- à la France :- par le ’traité de']%rbonnie d-u 18 j myi-ej j-Sÿ-qn,
Charles VIII lie rendit à 1 erdinand II, r'oi.d’Ai igon , devenu roi H sp a g n e sous le n nn .de
Ferdinand V , pài son- mariage avec L a l j^ i V hklc ct^mijCiKjt^ b ^i-.éjeijJU iioitofeA&Jsl^l^lti
L a dominatiion espagnole fit bkntôt regre t-tersjMM habi-tahs du Roussillon le gouver-
A®snent'-4.e>^ss,an'oifehs maîtreg ,.,les.i}0is.i(hA5agpn', ?^rniém,e 1 e ljù't'd e s 1 mci a
d?isnplisme:du sout erain î, les vexations des»gju\ttcneui''', Jiiiil,r5£l|grij.tlV'i^|u«;iq’gt<!j*.^M
■ '^ P Ç | iâ ioÔ \ 4% ^ R é t a a li!é l^ ^ ^ fe îë 'p n t^ f ® ® ® ^ 'U H ,B ^ f^ a \ ,o n s g t ,rm ip é j.i^ b n it
long letn= dans ljpdpressyDn, c-t a v , r a | E g ï o u \ q q ® o i j i h l ' i h 1 f' ] j
ttmnië*quqUMpoiloif a{^c puad du.tioqjî,'s<,dlSiilhâ^0liu- in |H n n p p
^ à ta lo g r î^ lp a r les traités faits ehtoe Loùbîxn 'f '^W s ’|dep^^&tthesjEtats^Eiéraux idoîces