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 i L  ft ’ sv^imasinsioH^BatiPWfS&idi  ii  nt  joit e q l j 8 f t » i pTÆiÆÈftlÆHuMf-ièil-  
 ,  pli-  r ^ J f l^ » ô lîj^ inp iin  i  < iix •% t  d i iixa ffij-t ■ 'EffiS 
 pays.  La  domination  des Rois de France  n’y  apporta  aucun  changement ;  les  peuples, en  
 -•à •£>'.. n rr i c 11  toi mrsnwa  ri l »Ma dSfl jl« 
 jnrrif \( rirta 
 terres quittes  et franches,  dÿiij S ^ i^^ra6fj^ Ld f) iu  i  U 
 cett  >|  6\ i  >.  1* e l  pu  i  tfit wVjLoïïmatJdii  1 * y w »R  ftiijCHnu  nomLiOlt  ►   j 1)  uj ciains;  
 l’allodialitt tv'i '->'l*psiûilfrni c .jfliJlL iriou\n4®'ë‘À3|st*jUStifîe^ffll 
 jV l jJ s  B wwJrjfhi'|iifi«  contîr\y(  le.'fity 1’? 11e"oli-i j Vfç->vfrr u^ajltlomfedIian?‘<lo-Elffimr a  i 
 tO)irasm mt^dtrSjK"  I  imtn  f lits  c rioiajc^^MSa|^MS,j)ï1i>l|]Ï^WÎu/n n i c , .eSm S,-'  
 ^ ^ ^ ^ ^ É ^ ^ ^ p aK'j?'Siiiva1iii.t]Hst[j^SMKl£suffisoit',-C|.iijUij|..d3rt;i)sJ -sxj m ois,  des  témoins  affirmassent, 
  moyennanlSsexiliqnt ,'t  iÆrifiTOaiHii.^^vtfd6DO>Mlioï!IKM^Lg.qwffA^WlBj|w  
 Ce  n’es t  q ueV « n*  ü St<frft»<tfoi(*qu on  commence  à  apperc evoir  quelques  traces  de  la  
 i)("t «issa dN-S^yibs^t,v<^f|üiiife[Jt6 ‘2 t^A ^ iâiÆf&ui.ciilç  l’ei-  
 i ^ H g  lin  ri'ihgét  ^.isêMi  < pc quïT,  ( t confit iFi(-iatSjmiro^ji'ÿi^|.) il  l(i^Sn.lr 1<‘J |  imI  
 IMt’Sajgjt  le  Dioit  Maj orque 
 la.c"8nurmerentTplüs r uîs  (ors|V.jrodreiiHi^wî5^^'uifili7 .~olà-<  e fM ÿ ÿ fli  i 3 4 4   ,  après  que  
 Pu in  IJfiI Ar igon, qui  v< noil de s’emparer du Roussillon  sur Jacques II, Roi de  Majorque,  
 •(111  réuni  cette  province  .i  l.i  f ..il.ilimrif ..prim  i 
 1  f   Roussillon  lilfcilf  ftnowe nt  parta  di s.1 lat-giUiLGal iloanc*dr,>. ut  
 léàslatiC,. d6Wà  sa eîc .tim^&^ san«^ 5m^raMi‘L 11 kjtijnclsgti^P^g 
 -princfe'j concotirut lui=même  à la rédaction du Code J.qui devoit  laire la loi. de  ses hàbilans  
 et  la  règle  dé. ses Tribunaux ,  et qui  est  < o n n u  sous  le  nom à&'£on$Litution s de  Cala '  gne.  
 Ce  Cod e,  établi,  pour  ]a  plus  grandi  partii  ,  sur  le  Droit Rema in,  a  laissé  subsister  le s  
 dispositions de  ce  dernier  poui  les c  is  qu’il  n’a j  ts  prévUs.  Telle  est,, depiiis .trois  siècles, 
 11  loi  qu on  suit  e n  Roussillon ;  qui  i été  t onfirmée  par  les  Rois  d Aragon  et  d’Espagne ;  
 dont cette province  a  stipulé l’observation littérale  en se  donnant  i   la France j.eii  1 64 1,  
 dont-le  MareciïàP de  B re zé ,  au nonudeAxstuftt^U 11 laaÉiiii hé 
 le  a 3  févriei  16 43 -, qui  lui  a  été conservée  pai  le  traité  des Pÿfienéès:,  e t ^ ^ l e s  Rois de  
 France  ont maintenue constamment : les changemens qu’ils ont  1 iits postérieurement u’ont ;  
 été  relatifs  qu’aux  formes  judiciaires  ël à des  objets  de  peu  d’importance. 
 Le   Roussillon  est paRtel^^^feunkpa-vsMtetlMffiiMlÉS'^aj^^^WÉR ^tà a faiv.^ ^H^ ^ ^B  
 dans toute  sooeétendue •JhfS.Cbnstilul'ibns  de  (  atalogne.y.sonl suivies .aussi ; mgds -les. dispositions  
 quelles < on tienne nt,  ne  co'nçc ruent  pu  des  objets passés  sous.silence  dans les  
 lois Romaines, ou simplement quelques exc e plions  |  e u  import mtr s ,  et ne de rôge ni point  
 à ic ^ lo fe . -^ 
 Les  habitans  du  Roussillon  jouissent  du  privilège  de  ne  pouvoir être  traduits  hors  de  
 leui  province, poui  quelque raison que ce puisse être  ; i]s ne  reeTonnoisse nt ni les jugemens  
 émanés  des- Tribunaux  des  autres  provinces,  ni les  évocations  et  attribut ions  qui  le s  tra-  
 duisentlïors  de  leur pays, ni aucunes Lettres de commit limits, ni  la Jurisdiction du Grand  
 Conseil,  quoique  étendue  dans  tout le Royaume.  Ce  privilège, qui  leur a été  accordé en  
 1  1 7 5 ,   par À lfonse, roi d’Aragon , n’a souffert aucune atteinte ;  il  a été reconnu et conlfijismé  
 par tous leurs Souverains ; les Rois de France y  ont eu égard,  et l’ont maintenu dans .toutes  
 les-occasioïfe.  1 
 L a   Justice  fut administrée  en  Roussillon , sous  les Visigoths,  par des Comt,es:.,..el  sous  
 les Comtes  ses  anciens  souverains,  par les Viguiers,  les Bailles  locaux,  et  quelques Juges  
 particuliers.  Les Rois  d’Aragon ,  et- ensuite  .ceux  d’Espagne,  laissèrent  subsister'la  jurisdiction  
 des Viguiers  et des  Baille s, mais  leur donnèrent  des Assesseupsvjpou.i'  le jugement 
 ( 1 )  Il y  en  a  un  du 3 des  kalendes d’avi'il  10 7 7 , et un  autre  I  celui  de  Çausfred  ou, Guifre, Comte de Roussillon  ,] fait après 
 du  5  des ides  de  novembre  1 1 2 8  ;  ils  sont  dans  le  Canut,  du  le milieu  du  dotsriènric siècle  :  il  est éi  l’Hôtffl-de-ViJléaM-ï|6r* 
 Chapitre d’Elne,  fol. 44 et 4.5.  Le  dernier qu’on connoissc  est  |  pignarv^dans  Je  procèsrdu  ro^^^Majot'que.  ,  | ^  'î 
 m B B Ê ^ ^ B m w m Ê Ê   c  5 7   ) 
 Pl'.^ i j -V -.rcofi tiïjj t tel f-naaB[raltÆr',|'vi 
 f ê f t f f i in   de  quelques  obpfe moin  imporlan  Ils  attribuèrent  au  Gouverneur général  la  fts  
 connoissance, des appels  des  pre n  11 s  juger riens  ;  un Ass ?ss -tir  jugée it  en  son  non  c’est  . k\  
 jjsi>'îlC1':)  • l ,   e '  |s 
 Enr4T\ljfe|»Wtl-  ^tdr. I  ‘Ir-djffWtra^  w 
 à  un  Procureur  ro y a l;  ils  avoient  ei!i%!m«|iwyBjH8|aiii^ 
 ^  rib.'  ■- 
 f;5fn sj,nt tflTui^l^,ul | ^ CTn''i§i¥i 
 p u i  K jlj p.ai fk'W;  A rw ^ ^ j |Ri tti A 'i ib  ^ jfeA tt»   :V. 
 X I , ayant  acqùis-léijRou  i lion  par  engagement,  y   créa un  Parlement  n  14 7  r  ;  mais  ce  
 B||bu na l  fut  suplg^foeien verlti  de  1  1  capitulation  de fièî j ignkn, du  i <|!»ars  14 7 S .  Telle 
 M I  L.mS®fejKr I  nün  '^ n V jH K :ï 
 la  domination  Françoise ;  les  Rois  de  France  y  ont  laissé  subsister  tous  les  anciens  Tribunaux  
 ;  ils  ont  fait  seult imtatf dmtnpuH'fJitmg!.  mbof  o 
 Matières  domaniales ;  ils  ont  supprimé  la  Gubernation  et  l’Audience  du  Gouverneur,  et  
 ont  créé  à  leur  place  d’abord  un Conseil  Royal  en  16 4 a  ,  ensuite  un  Conseil  Souverain  
 ^etvmj^l&lciiii n&t^V-tttllKiMM'Bq u ifn tiioHi{«ii.uxjjfai.li  
 ftgdt  I 
 1 1 1 1 1 ' 'j fi.ii'j x 
 L e   C  ffljSwl&tcSy/sr*’%'yi  miSVtjligp^pui1  im?rSwr.lv^r '’iltHtdaWirSiiiin 
 pour cle  lout ju g er  soui’C m/ne/nè ni -ef era|a|^i?^ip||o7;J;  il  n’a   été-.cpiyposéèd’abdçd'.ique  de  / 
 '  1111 -i il L 1 -, lafo^ul>nr|E^M gdM^^!p!5  't 
 deux Avocats généraux, d’un  GrtefBër e n chef, d’uil|giféMer Huissier et de  qipt 3 Ijijy lsf  
 Alguazils.  Ce nombre  a été augme nt<  d> 
 ?i/,t (Ri^vd  .u ® 5» 5ii|©î^a^®vtiipT'SnBSS(' h m  umr^ lH roiff)T nr^®K i3t ^1  1  > 
 N11 b A  11' ' 1  c! tb àr;  ri ne  14*  I 
 t}ynii’yni(*^Sj^ffiwlririmVf ni®ffjKÎÎ>iJ,iv^K (!  1  
 fe>  jinSqixik/tiiJpnFj  m  Iwin^fflrf  ux^Sïib^filsil^lM^Bix^'yoeSwg ÿp 1 il  ^ ® r-i',lli nïm *  “   
 ch e f,  un. premier  Huissier  audie'deîer  et quatre  Aigu tzi Is  ( 1) .. Ce fie Cour,  ci n Æuiffi™i3pVf'.  
 iÿ t u^ulîÿniB^Airiii^i fcfenn 1,1 ami  1 1  ni  li^.Hlapf 
 ^ l(^ '5ÇtSïfeÿ^ii^isî %\', d£4l'A,(»*?pifiiB,i fi*  i l   i r  AA'fiüj'ir^^'l-iriÿbOi’LuFéii  *d t  ^AKJiv' ' ’   K 
 sadénominalion  1  lie en  a les honneurs ,. lès.droits, l’autorité el  les prérogatives; '  
 elle  réunit  même-ta.  jurispiiçtijtïi  des1  Ghambrt s  des ,.Comptes,  du  Grand’ Conséiï. et  des  
 Buteauxi.des Finances ;  elle  connoît  en  dt inÆfe1ti.!‘.'yWi |le|ÿpU|<  à 
 ces: -1 ri b un tux.  Sa jurisdiction  s’étend  sur  toute  la  province  dit  Roussillon,  et  elle  a  eu  ■'  
 l’affribulioMld  celldMB^  l’ilSdi^ A'Iiu  irque  ,  dans  le  teins  que  cette  île  a ^ J a r lp iu   à.la  
 , f  1 1K 1   '  I ou-Jk SolTmCyl^.çfliy^qrhpagPtf-  üiti>i 
 de  l!:a ..pr,o:ÿiince,,ï:Son.t  exercés  paiveommissidn,  en  vertu  de  Left 1 es  du  grand  sceau  ;  1 es  
 seulés  places. de||§rjpfEef  en  çbél  ,  de Juge-Visiteur  des  Gabelles  et de  Juges-Garcles  de 
 spiJgOT^tff>-i|i.^lL v^iftlBEBjSffctr«  CjwK«’■ ImÆtCClAwelI'i riiq iç f fLivros^lS^rii^' ’ 
 ImtaÆil'l.èi.'et p o i n'fel ejf feb ti fl è >. 1  1 >.  o iM y f c 
 A,&fewiriâWi2^goeat«él.^0Ligt,«[!Sr,Le fh r ^ iîâ  t'eriTO^fd ui t jUj u irn imw Pti  
 ha^SMEoitSt e t aux fQ®ti^KK(lt$iJrot ureu^tiSij®®^ K dja»fa^wjiAi^^ri^-bo[ifeTF^i|?pnn  £  
 avoit  remplacé  ee'abernier  apres  la répînpn  du Roussillon  à  la  Couronne  de  France.  Elle  
 éloit  composée  d’un  Préside n i,  de  deux  Consi illers  d’un  Proc ureur  du  Roi  ,  et  d’un  
 Subslitiit de  cet ;Qfficier ; 4tf9tVr^|<|jb4>ni«i 
 ..du  R^i^A(t(pc{'t giéné^l^ÏM^rait'è !iu^Ç.bûî^Aî';®Y;ëL.aiii  dm P > î|©  1^ 1  ' i t  1 ïrjjjiSi<mi.  ; 
 ■  Ces  dartsflV Royaumé y 
 ficiers d’épée, qüi marchent toujours avec le Conseil Souverain,  
 K iV( | t o s   dèÿvço"m tmàstoijs ^Je' ce w^Gompagn i e f  'èqip't^pfen t  
 ^^gfécution "de ébs Ar^.ts, doht |l| dresse^ les procès-ml^il^'' 
 i  ils  nis fb iï^ .’ucün  aa^ 
 Ils sdn^^SMmfenbir'.imantéaüi’courfe^i^^tlfea^^^fe'p'ortent une  
 cann^M)n,t la  armes  du  t 
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