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Administration ^ ecffe/aWyag^;
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JW province qui a été si souveut,dévastée g ^ B ^ ^ O r a cm e n ï par Ies. ennemis de ,k i i <
même Religion, ne laisse lieu qu’à .des conjectures sur le terns où elle a été portée en
Roussillon ; on croit avec quelque fondement que c’est vers la fin du premier siècle de
l’ère chrétienne , et qu elle 3- a été. précitée par S< Paul Serge, âéôqiÉiu pour l’apôtr}; d’une
grande partie de la Gaule Narboimoise. Il est au moins certain q u e , vers la lin du siècle
suivaul, elle y avoil déj 1 jèté.des racines assez profond < s , pour-y f lire des martyrs ;
S. Vincent, né à Colliouvre , souffrit je mtu|jjjfe§ dans cette ville l’an '.3 00 , sous Détins,
préfet des empereurs Romains en Espagne E lle : ne s’y est jam is démentie ; les perse •
cutioiis, les v exations,les cru; 111 tés des.Sari a sins ne pui eu t lui porter la plus petite atteinte.
Dans les. ferns postérieurs.., le Roussillon a toujours été aussi soumis aux d g js ïli j f de
1 Eglise, qu aux lois de 1 Etat ; une foi ferme fipufe et inébranlable ÿ a constamra^St fermé
les avenues 1 1 erreur, même dans un tems i où elle étoil répandue, et accréditée dans les
“proÿnTccÆTOisinesJ j§
Cette pjpyince possède un grand nombre de reliques, parmi lesquelles on e n distingue
que Ique s une s qui attirent p irticulièreme-nt la vénération des fidèles , telles son t celles
des SS: Abdon et Sennen, dans l’église des Bénédictins d’Arles , dont nous, avons déjà parlé;
le corps de S. Piei 1 e Urseolo, cjui, de Doge de Venise, devint simple Religieux d'ans le
Monastère de Sdin leMpel-de-Cuxa; le bras gauche 1 le S. .TeamBaptïste, dans fe^Couyent
des Dominicains de Perpignan. enfin, le c oips de S. Gaudè ||ppa trpn de la province,
qui étoit autrefois au Monasteie de Saint-Mai tin-de-Canigou , et qui a été .transporté; en
1 7. f | dans la Cathédrale de Perpignan ; les habitans du Roussillon ont la dévofion la
plus marquée pour cette relirpie , on l’implore principalement dans les lenis itesécliercsse :
dans les calamités , on alloit la chercher sur le Canigou avant sa Iranshitipii à.-Perpignan ;
ônja;p(3f|ôjï dans cette ville ; on öbservoit. autant de formalités et d else némou ies,, qu’on
en pratique à Paris [joiir la descente de la tShâsse jtê S". GenÈyiëvè; les peupi^sfaccoiu:-
roient en foule sur son passage, et des processions continuelles faeognipagn oient jusqu’à
Perpignan. .
Les rois d'Espagne avoierit introduit en Roussillon le Tribihal de 17nq:niisit.io.n, qu’il
suffit de. nommer pour le faire eonnoître, un T ribu n al de la..Chambre, c’esl à-cliité, des
igljlecteufs de la Chambre Apostolique pour les dépouilles dés Ecctés'iaplques après leur
mort, et un T ribu n al chti:<Dômm ssairt du B r e f, dont l’Evêque de Girone étoit le chef ; il
avoit 1 attribut tori des crimes de toutes personnes religieuses et ecclésiastiques ,4 ïîê t& q e s
3ÿdOTmeS.
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iâ t ïi ^ ^ ^ ^ ro û h c i.îifà^ ^ B ta s tiq 1 ie de son diocèse
&üKaque - i.m^ig^l^ ^ llg^ifflrf-ii.tilcIft^jlilroj-i'- Sd ml n®0
don des fruits de cette place. 0 ;
R^Ré'SpSrwit.lin -- -orPtf?np>wtd*hin h •• 1 iH(d.'ffrtajtj H B I 11
il en a trois, la Diocésaine, la Métropolitaine et la 1 rimât ale, composées chacun« d’un
Official, d’un Vide Gèrent et d’un Pr )moteur; ( 1 lies forment 1 rois degrés de jnri tjji..tioi»,
et co.àùpisseiï tides. e anse sépéisonnellés ©files délendc urs, l’exception
des cas prévus paries lois du Royaume ; leurs juge mens sont sujets à l’appel comme d’abus.,
Chacune desntiilpiisSibi tyes de Saint-Michel-de-Cuxa, de Saini-Martin-d Canig llplfe,
D^nrf dti^1 l 1 v J iÿ j'lj'-S i 1111 b J
et des Ecclésiastiques de leur dis trie t. L ’Offic ial diocésain avoit ; ulrefois 1 : dr ait dt ■ siég il ;
favlt^jdjSi^eldi!îb^o’tfi||îiieurtJ qm ^ le^ttmÆ» IL ni 0 1 iJj^ tEM ilia I ( 1
■ Le.--jmitières bénéficiales sont portées
au Conseil So u verai n d u, Roussillon, qui en connoîtex'clusivement au G rand Conseil,
s cette province..
II ® pays d’obédience ; c’est ce qu’on appelle à Rome P a lria obedientioe :
mais i
SC’hiïyîfflli iih l> 11 lim I n h ‘tlËÜÎi! ÿ î iMBlhtf.1. > '>2^, u * 'î '_
B f i hixt 1 1 iMy^w'fK ni.gt.| diiij^iGlijnij /n B 1
i111 pfùiü t tiv|UiI «tiflil rSl<
t i . 1 e d(,i luçro .
à cette obédience et de. Sè réunir iu Cl ergé de Fl anc<, mais';sdih;!y@l|rgé s’y est 0 pposié,
il iïc 1 imt de partager les chaigt s c.0,11 id 1 ablt s auxque lies h ) C ilerg i de France est ai -
L e Clergé du Rou i llo n ^ ^ sn je t i des impo itions particulières envers le R o i, qui
tiîfjh t?ïi iônf‘( ® S t iS n p ^ l? § v ültoéra1 ii • 1 ui. 1 i t un
vingtième., sur les Bénéfices ; 1e recouvrement en est 1
testations qui y sont relatives sont jugées par un Bureau diocésain , composé d Ecclésiastiques
; il a été établi une Chambre sup au UB dsS^&^Çjl<JP L > -U , I l
28 ociiobre. 1 7 59 ; mais elle n’a point été.encore formée.
L a province de Roussilqn fait partie d< quatre diocèses ; le village de Vingrau est du
diiocès de -Marb inSe en Languedoc ; le Capsjr est de. celui d
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et" 11 \ cqucMt céi i«i j üijàt I in t mWtii 4 e !y 11 L^Ufat—j h t * ! :
l^ffiescfeqhsi^de u\ ui^t.hijrf\j u i ' f uiiJt
,diixjèbe, en d'oui'. irdhippicfte-' ; une'i',>^Lj|â.p\^'jt^rtiilnq),'t'jTfq''udj]aj(^-.|ÿo s.
'f^p^ditcoÙhti0n de-i Gh‘ *nd y
Les C u f e A j ^frlgstfel sià ss&
S ë 'g l^ ^ ^ s ^ ù e 1 JL\ & a c i o im ® i e iO tg "p o u iÿ ^ ^ S ira 1 »t t ^ ^ - j u >..(' d - 1 r
f e & l l f , mais qui doivent avo iA~i^ m M r c! 1
Les Curés d ép e n d ans ’ d es Alb&^eMwRHiäs n ominationdesAbbés; ceux-ci ont aussi le
& o if - de t e f f i t ^ ^ & p d e , e t fe lu i d f ''l ' ‘ y-ffiga-éit
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