
 
		;   Ç  9»   )   ; * 
 Bosch  ( A n d r é ),  né  à  Perpignan vers  la  fia  du  seizième  siècle  ,  ftitiragu Docteur  en  
 le   g  mai  16 0 9  ,  et  devint  dans  la  suite  Juge  des  
 ^eD^iî(e^»^ppQ^É^MîduiA9USSjlih^ÊS^S'S’9ioonsles Appellations' de  la  Cerdagne.  lifiÉ  
 écrit  XHistoire  de  la  Catalogne  et  du  Roussillon  ( 1)  ;  c’est  l’ouvrage  le  plus  complet  que  
 nous  ayons  ^usquÀQi sur  l’histoire  clid^gfeâfjd&Hiiè'ïepj&vrmseS&l 1«  taxe  de peujfPexiac-  
 titude  ;  mais  ce  reproche 11e  peut  porter  que  sur  la  lacilité  de  l’Auteur  àtadopter.lasfpré-1  
 Jugésiæfclçbsrfà&ditwnscpapulmres, .etsles'àdbàëe fdte quidques^Hist^ienw'^lthka^consultéS  )  
 les  faits  appuyés  su»,bssscbarCes  et  lesMifaohumenssfiomqvf&fl  e t Iss  citations  exactes.ejîjp  
 doit lui  tenir compte  des  recherches  qu’il  a failâs avec  soin ;  elles peuvent frayer  la  route  
 à ceux qiii vjoudrowt entreprendre l’Histoirb Ütiiü 
 Coma  {Jo sep h ),  naquit à Perpignan  vers  le milieu  du  sèrzrèmSssi^lle^tfftHiSéçÿkBÿaQïaut  
 en   î^|ig®|qgié!dansFh@gjversitë  d e  oette v ille , R e cteurd ^i^ te r^Qm^ égïiie fen  et 
 Commis par  le  Roi  à  la Régie  de  la Chancellerie  de  éèftie Université  en  1 7 2   t .  Il  fut  d’abord  
 Chanoine  de  feàfioliégiale^de  la   Real  d e   Bêrplignan, ifeCHsnsÜitéide'laiG&thedrale:  
 L^jzèVe dont il étoit animé pour le Chapitre de cette Eglise., l’avoit engagé  à  des recherches  
 longues , pénibles  et  laborieuses  propres  à  en établir incontestablement  l'es  droits  et  les  
 privilèges ;  elles  lui  servirent  à  faire  l’Histoire  des  Chapitres  de  la  Cathédrale  d’Elne  et  
 de  la  ( S.  Jean  de  Perpignan,  et  un  Abrégé  de  celle  des  Evêques  :  c’esf  un  
 ’stanuscrid de  So o .pages-jn-folioi,  écrit en-catalan,  qu’on  garde  dans les Archives  du Cha-  
 pitre de la C athédrale,  q u i, quoique peu exact sur beaucoup  d’objets,  contient  cependant  
 des recherches immenses,  qui peuvent  deveniritrès-uitileip&, 
 Xaupy  (Jo sep h ) ,  naquit  à  Perpignan  le  6  mars  16 8 8 ,  de  Joseph  X a u p y , -Docteur  en  
 Médecine;  il étudia  la Théologie  dans  l’Université de  Paris  ;  et  fut  reçu au Doctorat dans  
 la  Faculté  de  Théologie de  cette  ville.  If étôil  à  peine  promu  à  l’Qoïre'de  prétirijlp  qu’il  
 fut  nommé: p a t 'le   Roi  à  l’Abbaye  de  Jau ;  il  a  été  ensuite  Chanoine  de  la  Cathédrale  de  
 Perpignan,  Archidiacre  du Vallespir,  Correspondant  de  l’Académie  de Bordeaux,  enfin,  
 ■ D.oyen  de  la Faculté de Thép.lbgigjde  Paris  en  17 6 4 .. il  est mort.dans-eélte  ville  le  7  décembre  
 1 7 7 8 ,   âgé  de  quatre  vingt  dix  ans  11  avoit jpTonioncë.,  en  1:7 .15 ,  dans  l’Eglise  
 Cathédralëide Perpignan ,  l'Oraison  funèbré  de Louis  XIV  (2).  Il  a  é< rit  sur  l'E d ific e   de  
 l ’Eglise-MéÏKQpSptaine de B ordeau x  (3) ,rÿ§tsur le prétendu E piscopal de P ierre  tJ&Hhifhc nÿ,  
 élu Archevêcjue dt  Bordeaux  en  10.29  ;  il  a  donné e néon;  des Recherches  historiques su r la  
 noblesse  des  Citoyens honorés de Barcelorme  et de Perpignan  ( 4  ) . 
 ■ P W   à  - 
 R 1 g a u  d  ( H iacin the), naquit à  Perpignan  ,  le  a 5  juillet  1 6 6 3 .',.,de Maü/iias  Rigciud,  
 Peintre.  IL perdit son  père à lag e.d e   huit ans  :  il avoitudëja pris  du goût pour la Peinture,  
 et alla  se  former  dans  les  Ecoles  de  Montpellier  et  de  L y o n ,  et  se.perfectionner  dans  
 celle  de Paris ; ily  remporta,  en  16  8 a y lé-premier Prix de l’Académie Royale de Peinture;  
 il  fut  admis,  en  1 7 0 0 ,   dans  cette A cadémie,  dont  il  devint Successivement  Professeur,  
 Recteur et Directeur,  et  dont  il  travailla  à rédiger  les statuts. L a  ville de Perpignan,  voulant  
 honorer  les talens  de  cet homme  célèbre ,  quelle  se  glorifie  d’avoir  produit, le  créa  
 Bourgeois honoré  en  1 7 0 9 ;   Rigciud, sensible  à  c'elfe -distinction  ,  en conserva la plus vive  
 reconnoissance ;  il  crut  ne  pouvoir mieux s'acquitter.;,;1 qu’en  offrant  dans la  suifeàt cesâè  
 , SVille,  le  portrait de Louis X V   en  pied y dans toute  la majesté de  la Royauté. RSégiab] eau,  
 qu’on  conserve dans  la   grand’salle  de  l’Hôtel -d e -V ille   de  Perpignan,  et  dans  lequel  ce  
 Prince  est'peint dans  sa  grandeur naturelle ,   est  un  de  ses meilleurs .ouvrages ;  R igau d  y   
 a   déployé  tous -ses talens.  En  vertu  de  eette  création  et „d’ujn Arrêt  du  Conseil  du  8 a o -  
 y ê x d b te 'i,y2.3 , il fut inscrit parmi les Nobles du Royaume,  etiftft'fait’Chevalier de  l’Ordre 
 ( 1 )   Sumtnari ,  Index o Epitome dels  Titols  de  hànor etc  Cata-  \  (3 )  Bordeaux,  1 7 5 1 , 4°* 
 lunya,  RosseUo^^danya^.Perpignan,Ai6 î8 *  iHjrfoll  (4)  Paris,  1765 , m - 1 1 , i 
 ■  (à }  Imprimée 'À^Bérpigtan,  1 7 1 5 , 40. 
 LjauRtai  le ^ q | p l le f e i^ '^ l | ^ j;dni^d:e ÿ aB |L i-iihhÿffrQn-I:y- g lA s ;d îs t | t fg t jé t  v  m.h;i 11 • l ar i  
 e \oh   paultiul,.  1  ù o ' i f u w - p l  êmptu—» rdetfilF-fltiilhgv.»  di  ftiatir 
 £&'•>s h j ^ p ' h T - d l l y t f n c  ^h^V-Kn^ i ®  .vptf tA]t<-iffi\ji»<r 
 ’Cet ltKmimê^thj n   «  cjqddjiwd  'Sir  t  iu->‘ p’ùîlt i ite  KF*qæïfiFîSiitijc WËÊÊÊ drd  nllfe 
 qui  h iiiltiïd n u i UianuUj^p.r  dn^itf,  -tu-  m  ’|ii'i,|duti'-  1  ,1 toigfuIh t u l 
 v^^tmna 'tant  d ocr upations,  i\iilitlrriaobln.j i*(^8^^^ffd  i  n  i  \t» 
 KbfiJJen-l  qitoli  cimf  O(rùnv  ide* m o t 'i& f l îS w q fmm* ' ^ fn  jyt'%U‘itr%^‘ lfilj^i|fiylfiii  ® 
 l’Snut e ta i n -, ^ut ist^ia^SIludj-it la1? nhjMÆva tun n<  iJivyvft Jijttit  plij'jLyRrab't 
 l’Année  Sainte 
 r-lt-Roiuié  < ?lÀucit Al®4 l 4  d u  iglÿeias u *jh«t*le  p^jS^m«dFtldîtj1ni'^*,\dlîfloiil  liîw w p 'l ut  ,«lt® 
 i l é 1 Ut- H • f  f ^   1  l '1 |bMtn 
 Üç-'fei|iiaitih -Ir^l  rf'JÿC a u yi îji V- VLI s l io  11  yîvi - ifvi v;  >  o   ^ jifrî  il  jvi^nu  itrlsn % 
 MaWh tj«idi t t  e t a l  dS^U^(,iin|. hi'tteid, 'iipsiÿ intu 
 est twt  tontifUrtf’ti-m<.'ifvn\^Mtototitjf»t(  PuSKuIii i«5v  lJsepu iuiiulii^i-W|fd î^ ftMtajjîÿ’ eile  
 *^îride  tl  m )hffuJ^idVuj.ii|iyilHCjl.iii-t ni  l j m Irfet^J/jt-Hjtftt'I t f 112,it 1 ' i “(l-t 
 timUtfiliflft^^OTnî^^^fitnir-i utjtAjcijKs-^^^Tÿlkpiit11  '"de  
 dans  la rl  dimitet  la couleur locafè  d<  ta Nature  et la  louche  des  étoilé  ^tihVi  
 lp ^ ^ ^ f t® ^ b d e ^ ^ ^ ^ p ^ & [ sA f f i f e â 4 s®c rjantanLdeJr*i^tpi^^^^ydte’choix  > t 
 PSlijUSttriulu-.splt!, * '-(wvtcdjh  ®A'.pie-i nti  nlSiîii^  vieciHilpn 
 ’téW  u/n»QjMU|bom < jttwtawpujt «juii libi>  k i  l jf ijlc 
 ■ vara’çiêic  dn*jjÿj?h -se^tfrUîlitah^ti-t, psopiey ul que.MjprmdiSt-1 jjAfÆ^ai^MiTriielt Almst»,-! tiv,  
 limens élevés  dt  Rigciud  soutf nus pai  un  air  de  dislinctid'  ,  qui é( latoit. d'ans sa  1 1 rsoirn .  
 itil  snAJaht(jevïtil-jj 
 CuiiRRA  l   'AnLoine) ,  contemporain ,  én  île  et ami  de  R iga  d ,  auroil  pu  le g   1e r,  peut-  
 être  le supp issér ;  il  ne  lui.manqua qu’un théâtre  où il  eut  puf pi  rfectionner et dévelop) c î  
 ses  talens ; mais une  insouciance  , soutenue pendant  tout h  cours  de  sa vit  , h  'i t tinte bits  
 tarnHlent1dafeMatpî^ttîei,^ïét.%B,nrpïgnan presqueip^Màâqterfip^qjBnjdi^iïij u l   \  t m.lj's  
 py mn  t-y Fi'nJitùicRI'Jïf-rîi  i  t  d  ■  la  Peinture  .  Irefiwi&i-uitu  i  hn»jiîfmih'*^ ïi'-  '»'iftjL  i  
 n’ayant  d’autres  ressources  que  sou  goût  naturi  I  i  t  son  g énie,  il  se  perfec tionua,  fijyîti  
 thwï[n«ig-ii s  i  iptdu-iJln  MMéJ/msiSmiMw Pt  au  s u l h o ^ j l i mt w, t /   qrrSA^^ditrl'  il^ ’’  
 tin i  i  PM-i^ vL: moitWrh  ;sA«pnru  ,  < t  plu*,  cn c o ç , hxjrhn  di ^nÿit.itàidt^vjmtiatlqii.tll?^  
 MifraRfeiti siAffSi  Iia- tl'ilie-,,vfv.mtageusesè^^ttfrfiitjfeien 
 d  mî  tl'^ut'1 JiuunMtrfh  (aire  h  fnJitiXîtï an  ph^agf «Jè  <-Nimi<>,fj.-jj-RiJ-j.tghi m#.’i idSp-  n f| 
 ,JWt«oha‘àrSa  pitntsonnér'Gaewz,  d e v e n SW è ih trê fd h fc e ^ c t^ â 'a iti,  I1.U11LV11  1  MulifilM  
 nu-  d  « .jü liu h itn li  t  d um o u v eau ^ n n re . >d<  vie  qu ’il  étoit  obligé  d’ad o p te r ,  il  reg retta  
 Je   te p o i  doatiJi  a \e it  jouj^faiis Jt, fi%tMf<' s!l  naftsat w  ,  il  w>norii^  1  toul&i.-bLuItl$(iW-  
 >lt<  u t1-  11  d e ,£ ji;tuf)t  U r cffiAAt P c ipt-jî'Ui '   ro n tim fl  ffe  < rc](iJYl’ \ r t   d  1 r  l’r  jjlm'L'RtTK  
 Bm  B^Rlf»  desmnor6'iemM®Ber‘y  m tiu itirsm   F  i tu n i ''\   rf  l '^ p ifc ip   
 tra iffin to iS lo u t  -5  mte  U o ltn t  le-  g çm e -  qu il  a\ctft*«dopl  s  OU UQtL'jh^Vi  I,LJ ihï’uF^l'lm?  
 jj^ans^le^Êglisel^et  éhez des paçttc)|ljMs',  u n  giatldÿp«rijbie  d ç  ,  d o n t-p B ^ f fâ .! 
 so n t  trè s-e stim é sh ^ ls  sont  une. Vierge  du  la'Piu^^®he'|\s'céh^t©n ,  um  'N a tîn n  wifffijNr 1  
 Michel,  etc  ;  ils sont  1 ematqùablfcs  pai  lâ'OOiieuiioiu.tK (h s 'in   I d id e h ^ û s - I’s(]'uÿtuBsL*m^V!  
 e t  la  fraîchdnAdu  coloris. 
 T   R  °   A  ÏÉ   d" f t “R 
 Le  Roussillon  aupartagé',  avec  lu ,P ro \u i^ c   â t  J e -  enfles  quoviricu-^âîjympnî h  -  M  
 gloire  d’àVpit  iîpnne  à  la  France  las  pfethiers  ^W m 'd o u rs,  i^^feëni es('h e u ^H x ,  J t l f e l i   
 f e ï i s é s  p a j'la   b eau té  d u  Ciel  e t  du  pays «dm.  les  Virefît  n aîtrêf-F k rsn t,  d a nw jo s  c limats,