- n H plus abondant est un .vin rouge , sec et agréable , mais v io len t, qui est assez connu pour
nous dgçëîi'M
iM æ t ? 1, iti<g|EBj ^ 5g ^ & > i < i 1 *^ ( f f i w f < |teroTi r ^ S S a jf
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en in*- fl< bout ut rliri-, JMBStftTBL» - W dTCTüiq^itH I ^
laFrance. L e sm eille i 11 s ^ jrw tmi x qu'onM^R ijlc, diiuvles
< S S ù x fâ ftiin rl nnïïh
de R w esalles, de Baho et de Torrem ila.
» ig l ib r t f|||Jx et agréable ÿ auqû^t^Q^.^Wnw^ 1 jîu^-^piit '•}' !©& ^teé§aîti' le
ia j ',llp ,jP B fe lrJ aTf'ÿ l^ ra js ) v 11S B J M f a
fl Y J du vin muscal.'Le second vin de liqueur e;st4eM@)îenàcfe, qu’on [ail du côté de
Colftmjjyre el en Confient, el qui esl roüge ; il a loules les qualités du meilleur vin du Cap/
On fait encore cU I jt d / # ® t |g lm a is - ? n très-pgfiu; c[uantne. el cl’une qualité inférieure à
celIe dt Madi re el de Sitxas. Enfin, le meilleur est U J 'in VAckçl ; on < n fait à C/airci, à
6 a f e e t a lH in•sajlésÿkceivàxi l’empoile | | l| c e iix de Salscs et de C/airâ ; il esl délicieux
et esl le' premier de tous les vins musc als de l’Europe : od n en recueïllé que quinze ■■ou.''
viK^Ufpn 11 s toiis4k»stffiM^inn<siJf-, M*h< hjitdsi^nldMdifcLgjjffi& lil»^ ^ ^
par-loul ; 1 indis qu’à peine le Roussillon^#t;jFôurnir un dixième de la coÉ&«Mrii©n'qui
s’en fait. ^ ‘ _ . _- , '
L a culture des vignes esl très-simple ; on ne fait que les proyigrifer et les. lïéclier ; quel-
ques-uns les labourent quoique la charrue ne vaille ] is la bêche. On y porte aussi du fumier;
la récolte en est plus abondante ;~ mais Je vin a moâ sfd e qualité; d ? |p aussi meilleur,
quoique moins abondant, el ms les années.sèches qifS|®âfd'les aàuéès pluvieuses. "~
L a plaine du Roussillgnltl'gMe encore d’ajjgfesproductions, dont quelqU'ëSfUaês n’exigent
absolument aucune culture. Les liait s ÿ ÿ & t p jl | l4s grenadiers d’une trèsbelle
hauteur, couverts, tison , le Ile mv&et SÉgjile de beaux fruits ; les orano-ers,
les limoniers otHov e iliqnnie rs y vienne nt- p ir tout en pie ine te ri e . n â ï o n en néglige là
culture et la multiplication ; les mûriers ÿ sbnL répandus dé toutes parts.' Les colte ës et
les parties incultes , qu’on appelle ©dr://^s:-7s ÿ 's p n f^ ^ é ÿ tq s de' thym, de râmdj-in , de
serpolet, de lavande e I <1 e genièvre, dont lo d eu i se répand au loin elfrappe agréablement
1 odorat du vojfagc ur ; mais il j a r ijourd’hui très-peu de terres incul tes ; on en a beaucoup
défriché depuis vingt ans ; c’est peut-être un mal pour et tte plaine, qui manque naturellement
de pâturages, et qui en ni inquêïencore plus depuis ces défrichèmens. On y trouve
très-peu de pi u nes, on comment e dépendant depuis qiièf§rne tems à y faire des prairies
artificielles, et la culture du sainfoin* du trèfle et de la lurètn-e5^ ^ p ^ d ^ l^ ô r ^ g f t a ip e ,
‘&ÿiâpSppÉ
La'plaure du Yàllespir.èst aussi fertile que celle du Roussillon ; elle a le même arrosage
, des mêmes qualités de terres et ies mêmesproducliô.ns. Les terres du haut Vâltespir
sont plus sèches, plus maigres, plus arides, on y 'recueille très.;-peu dé froment, mais
beaucoup de méteil, de seig le , de maïs, de bled sarrasin. Cependant il i a quelques
vallées qiiilisont arrosées, où les terrés sont meilleures!, plus fertiles, et les productions
P|u%v|îtees-et plus-multtphees, cortnherâux environs de Ceret, de Reyrjès, etc.ff^Bèssils.'
d’A ïle s^ I fm y a plusffli,vignes ni oliviers, encore ju sq u e -là le vin est-if'dîune è iÆ té
à celui, d p | | plaine du Roussillon. Les envircms''de Ceret ressémpmt à' un
jardin coutinpêl par la quantité é t la variété d’arbres fruitiers-dont ilstàontftpô'uVeïiS ; i le s 1
früîts en sont excellens. Les montagnes d’une partie du Vallespir sont couvertes de cliâfi
taignîef||s'’
. Mmm ! ‘ r l ^ n f ^ ^ ^ F 'n e î i ^ e ti f IH l l f J jH iV e (i#W, la
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-qe ïj^ t i,1 wf.u e1 p t c- s j4 fiî '^ t ^ ^ S ^ t l e s
de terre , qui paroîtroient ne devoir 1 11e d’aucün rapport.
L e Confient peut' être divisé en montagnes, en colline s et en vallées. Les jfficfSyèlvs
lad l 'ÏRéfj b c t û i - j i ilÿe Inj^Vjl t ï'l:)i:^Hlgdn!plî!'î
p u mSis' h \ C )tljffî'|gmft|W^ K i- |e s ifOdjBtOT^1 e f Î M |
;e|u°n construit d’une manière aussi ingénieuse que pénible : lè. vin en est très - bon,
mais inlérieur a celui de la plaine du Roussillon. Les v allées son 6 itëùifèa'aiTost es par des
ruisseaux ou des petetes; rivièrés ; elles déniaënt du beau f r o M K , et le disputent en fer-
rtllté aux bonnes terres de la plainé ; on y lait de même plusieurs récc 11 e-s ; les b ords rajE
K ' ^ > f ^ ( u nyot ’ -■
lr n n; ‘
B* L e Capsir de produit qu un peu de seigle etquelqués p.e®sgrai-ns; maisi e n revaùcbe,
il est fe conditeuvpâfarage s ■ on y élève et on y engraisse beaucoup de bestiaux.
L a Cerdagne peut être distinguée eti plaine e l en pays montagneux : celui-ci esL maigi e
•et ^ibleintmrfx, t'opetuhinf iè)l~i cm u?ît <1
montagnes,nîîd'es broussailles qu’on y laisse pourrir, on p irvient >>\ faire des champs et
des prairies. L a plaine a bien de meilleures terres et est bien plus fertile ; on y 'i ecueille
dû seigle , de l’orge , de l’avoine, des lentilles, des pois, des navels , des pommes.^tfij
prairies ne peuvent être fauchées qu’une fois tous les ans, mais rendent assez. Les montagnes
voisines sont couvertes d excellens pâtujt rges. il n’y a dans.;ctUle contrét: ni vignes,
t On né peut assez admirer rindustfiê ,*la p itience etptèlivité du peu.pIé:! des mont
E ^ h f s r^p^iVl^qïfMni ê'-fdt t tMËjs liè'ux'lÆ's^j^^wbiffi^S fw bfe feligjd ^ T lii
élévation, dpnt chacune contient le telrain que la rapidité du.sol précipiteroit dans fies
rivières; un aniphithéâtre toujours vert < t prolongé, frappe agréablement les yeüx du
voyagcifi ; ■ mille petites, nnin^illte■ fi.ènfH nt comme en suspens dès arbres fi niliers et des
vignes , qui |oiaisseti.t:, coinni(: dans des imnléH|:eMes|aïrers, de la chaleur que le soleil
^ r im e b in x rocltes sur~le qûf lies ils sont placés, et piépart nt une heureuse récolte.
I n$|:tàles -pluies, les orage renversent quelques portions de ces murailles ; le patient
cultivâteu-i rétablit incontinent le frêle édifice : tantôt une muraille tombe sur unt j
muraille mjgftdeim , entraîne la terre, les vignes et les arbres , foripe des crevasses et
des|y.ides J l e pa) i , toujçùrs laborie ux et patient, rè üabMt ënéot < 'la te rrasse, rapporte
de la terre, replairte sa v ig n e , substitué des nouveaux arbres, et entretient, par un
ti'avâil pépible et redoublé, la perpétuelle culfurit<d i ï^ « l(^ ^ ^ ^ it lh u lC ^ iT P *q 'T S ffif,i3 ï
jgj'éi'&ârëydhjn TOÿü;l.’T'tra’vëTS^res roèhes p ute s mW *. ,ft|rt ’^ndilit Wn e ifllijù ‘ ,?îl®e3wfmtj
plit de ferre, il y plante un arfee fruitier, un olivier, un sep dëfvigne. Malgré le nombre,
la difficékjj i t 1 1 vàf.i|té des travaux, lè robuste ^montagnard suffit à la culture de ses
collines, de ses terrasses ,. de ses' précipices , et vient encore Uii^fÇ&V#^lti'fw|ftï^ilîje-
vateur de la plaine.
L ’êngrais des terres,;du Roussillon mérite une attention particulière. Elles sont lavées
continuellement pat les arrosemens fréquens, e t , sans le sëc-ôurs dû fumiér, elles i
perdraient bientôt de leur qualité et de leur fertilité; aussi cet objet fixe-t-il les premières
vues des agriculteurs de cette province. -On n’y co'nnoît q le deux espèces de fumif r ,
(0 La charge pèse de 3oo fâpQ-ljlyres.
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