tout le iRpus?iHto,-îe«rehttqit àt quatretlWressdûrmiatin. £Uet'étaitta.uV;e):te jpair.djauXfiiKBÉa-
^6te%,.;etimVIfciïte}-aQnaette,,<ijb6ijillës<4eirQUgèl,rAeiJX Bann-ièEesiùQjrestiù fêtaient-peints
les instrumens de -lafRassion., portées fpai$knsx Bénitdns noirs,, » tum granBsmombre
■isfls iFénuens ta v e c td ^ u e jg e s y d e (Cire) rouge ; ton jpartoitiàdà- smteiune gnanH.ë*%aK, à
laquelle ,■étaient attao}i^ife%instrurnens-»4e lia jBaséion. benoit «ensuite mn jEtendtfrd «noir -,
ip^oi^lpaÿî^lès dfcqgiMops. \@m connaît (Sflus-iqè fafoim jksïjipersQnnes extraites tfiiliis&rt .dès
jdifFérans ê^tstdeiLa,’^S}lJiepci|trvdiij|er»cetteiPrQGessr3niet la'.Confrérie des BéfliteWfeieirs
pendantfktaqUfs de* lianÿ4è.ïïàa iBrofsgÈssj^n^jétQit eornpésée-sensuitetdS^snsiafereJttl^àÿii
d’hommes eirçhùBm ordinaires ,,.etf,de*Béniteos noirs., «portantfdesj flambeaux, cteitft'éjjïlan-
.ohe , , rangés. deux-à dauxrivles (premiers* d'abord,, et -ensuited-es derniers,•,• ceu-x,-tai (faisant
.porterla queue.deJeuruQb&paEujïfdomestique.ëles.Rénitens desîdifFérens états ,.etileurs
porte-flambeaux ien -’habits ,-ordinaires.,> étaient • séparés, ettdistingués «par Wsms.,Mystères:;
ion-dpnnpittce nom-à}la■ représentation’de<diverstabjets relatifs,à dajRassipn :de de
vgrapdeur naturelleir..qu’ori. portait sttr des-brancards-tràs-décürés i<iéhpdsés<surtlnstépaulçs
de quatreVénilenx : le.piemieriétoitde Jardin desi©hv&, ; il uppnrtenoiliaux Jaidimets-■jlf
second , la Flagellation ^Vêtait celui-dos Menuisiers.:-cLe troisième;,d&lQjauroniiémenttd'é-
-pines ;-il -.appartenoit aux Procureurs ; le quatrième, l'Zi’ece /zomoyc’étoit kfflgÿStère -de
; la j^fob la ssé , etteelui qui.étqitvtoujoursjprécédévtliun plus igrand nombreusbe flambeaux;
i^près celub-ci venoit le Parte--Qrokc.^-sîét&t la 'représentation de J C. conduit au Calvaire.
IUétoitiprécédésd-’unjgrand nombre • d’Ecclésiastiques :en soutane., unUnteaudongiet
.bonnet-carré,, portant chacun un flambeau,deicireiblanche, auanilîeurdesquelstéie11 placé
un choeur - de ■ M t^ ïiù ts . '^fenoitensuitètuneïCompagnie jde ®inqimnte'Ns©ldsfcs «tâtUsràilïL
R om a n e , commandés,par,un Gentenier, portant unidrâpéàulderiW<«sn0telffene;feu
milieu de-eette Compagnie marchoit u n e , personne représentant J.rC.ywêtn-cb ^ s le t* ,
«portent- sur l’épaule gauche une*,eroix énorme -soutenue tpartderrière par tSnpuu
rénéen; e lle étoit précédée d e trois filles de Jérusalem, vêtues de noir, dont une repré-
•sentoitda -Véronique, et* portait un linge - blanc.- où étoiriempreinle :1a sainte fa ce ,-q u ’on
élevoit de tems en tems pour la faire voir au p eu p le , après avoir : e ssu yé, 1 e .visage de ‘
J. C. ; ce qui faisoit chaque-fois une,cérémonie fort'.longùe ,>et que.tout-le monde-vouloit
voir. Venoit après, S. Jean, une palme à la main., accompagné de-la Sainte Vierge e t de
la Magdeleine, vêtues de noir _Le-Porte-Croix étoit suivi d’autres Pénitens:noiEs,-à la
suite desquels.on portoit J. C. étendu -sur la croix.,-sur un .brancard tendu et couvert
de velours noir -, enfin ,:laiProcession':étoit-.terminée: par le Clergé de l’Eglise de S. Jacques,
portant des cierges de eire rouge. On y comptait , ordinairement quatre mille flambeaux.
On voyoit encore à cette Procession des personnages singuliers, introduits dabord
par un esprit de pénitence limités.ensuite .par l’habitude dlemvoir et par l’exemple,-quelquefois
par partie de plaisir. C’étoit des Sa in t-Jérôm es., ■ des Dam ejannes, des ïïra în eu rs
de chaîn es, des B arres de f e r et à e.sjF'lagellaris;;â\& étaient entremêlés .dans, la Procession
à des distances indéterminées les uns des autres.
Les Saint-Jérômes et les T raîn eu rsd e c/iaines é lo ie n t:habillés en /Pénitensmoirs ,:»-ais
la capuche rabattue ; les premiers, portaient.d’une m a in s » plat-de .cendres., e t ,l’indi-
quoient iavec le doigt indice .de l'autre.-main:*, les .derniers- s’accolôiènt toujours deux à
d e u x , et traînoiènt une chaîne delfer fort longue , fort. grossefëMrès=pesa-rùe.
Les Damejannes avoient tin casque ,-une cuirasse.et une culotte, le tout d’une pièce,
faites de spart; ilSjportoient à la main une tête de mort ; c’étaient: les-figures les -plus, grotesques
et les plus risibles; la raideur et les piquans de leur habit des: obligeoit-à écarter
leurs cuisses , et les faisoit marcher-en dandinant.
Le s ^Barres de fe r-te n o im t les bras étendus en c roix , maillottés avec des bandes'de
spart sur une barre de fe r ; ils restaient q.uélquefois six;heures dans eette:.pénible situation
; :on.ne pouvoitdes-voir sans.peine-.dans .cet état'.sau-llrant.
Les F'iagellans étaient habillés de blanc; ils:,portaient une grande oapuche- dei ciitqnpieds
'Àiihârife,»tarHimée<en pamtdessuere .-quihlaj^^oi^ la n ilK i l e p e r c e de
deux trous, uiueoru 1 , un jupon tontt-nÿdü^hUso-ÏSi d l q i Jl-btfvd&A!'-HUS-i
idptfalhfllashqtt^uelquèfoisjfeaii et ilutttP.qi!)cudc-.&^y.1J) îp-. iidukïo.1 dtS-.nHJim.sImàrïr'-.
ce corset avoit sur le dps^WbttsèSïlaj:gfiéjLW;(S luu ' - où la i)e.irofflipm^--oii à nu; c’est sur
sstt»^)axtieiqu’ils'frappaiffnl|MNC une grande et épaisse discipline de fil,
tit- ^ e t-iV dur^etit Id ^ n ^ a u lo ta ^ .’vtec erai"un ipEÆ 1 iTMnjjp ii* /]» .dan >.l\ qi'. .blaVit-,
coup isurdes falbalas. On jouoit souvent ce rôle par partie di pl u~ ', pour fair > 11 cour
teUtneitnaitJLâ'e un mettoit une gr ne,|wirltofjüùBc,«ikeùi p p e r , et on redoubloit lorsqu’on
-se [trouvoit «devanud^^Êerpffies iuivuuulh^taiu*i5BftJE|j'iu^nne «janhu11r itièuVligj
dernme- noiantnlatftu «.aUgSueunh tk-iapplandiVoil Jaiih.-»tii.]rij iJraBu ■- .iw* iTd; .eut
surprise le grand nombre avec plaisir;: t
pour les v o ir , tant est fort l’empire qu’ont sur nous l’habitude et l’attach aient ai xvtn.-
ciens usages, i
Il n’y a point de ville en France , dans laquelle >n s’attache autant qu’à Perpignan,
à décorer et à illuminer les Eglises Le jours de grandes fêles on les'.orne de deux
rangs de tapisseries.,d’une de damas à bandes de deux cojileui , l’autre de haute-li se
ce-lie-, de la Cathédrale mentent dutie.rejiimm»^q£‘i ile,» ï i U N . ' f ô ÿ f i i V i (lù
travail ec*luîviwute- de-> couleurs; elles r.<‘riun-:enteiit-jliihi-f 1 qtaafl'éltlit;ljKv-n'ujx'tl'taKKfeaa
les situations y sont naturelles .ile-'iJigLn<à.thu;ii»dc-,eiHAesMi^^^ ^ ^M ^ ^M E 1-ita ^ wjffeli
roient honneur à notie MliIc. .Ou décore encore les autels ; u - i i ■pr-.; t de
ciel-, de dain.'Sjousde \e lo itr ,, on couvre leurs gradins iLuuc,f,i imUi^uaript ^Ele^ubS®
de liers d irgent et de cierge s ; on. pl ice au d vaut et à de certaines di J u ces, six, huit
-ou dix cordons, qui soutiennent chuci i n> q ni U cj q .U1 uns sur les autres de
'-orta.qù’u^Uflhimiuapgu remplit toute la Ucgem du Sanctuaire , et s’élève presque jusqu’à
la voûte dtjum quelques llgh-ox, w»me duix c» HjXfd,<TlpffB,t,al ,e[>' ud-uitjhfcJ)ti,içc ïdj
hô\,Siompthi>n^4 la1Wg|gè|sfet;dauS'CeIfocd§? ®ïçpulK:rSj,îpei) 1 liOeifîy j-o^'' A{ t jJ/jV
on jmtlEksï;ilkm»ationsjfolorées, ^radjiéBS.jtplacées en amphithéâtre , qui, pai.-dj SKÿjtil-
IWB-ii',0[ud(l leui,-,At]oieiiteys.wtuU'Ui-ï.,Joîmcut de,s-de.s-iii5 ln,s-a«K, blf
de la Cathédrale l’emportent sur toutes les autres ; celle du
santé que majestueuse ;£ççjj.e*$lp jour du la Fête-Dieu est très-riante , et inspire un sentiment
de plaisir et d’alégr-esse ÿlfltfoutmutkïcettej^f^u» q'ui®t%ïRès\ÿp,-te ,iqu\nlaiqujùfjie
nef,-et-'d'oint:letch0sur esfc.plaçé:auajjijieu.,jisoléiet;bhs,-;tprêtc ( { c o j i - p ^ * h e ,u ilnjtyj
Le jour du leinli-'jaint -on.éle.ve, an bv-- d e -1 Lglisq, «conudjda gtiudi «p-nlc dienwî S?
un temple d e .b ois , à trois nefs, soutenues;par des colonnes.; il est grand et majestueux,
et*ocaupujtoute la-lafgeurietpresqued-a hauteur dedtEgkte yisfi1 te-pgf^ymgt^uàJie,
matclie--, qui entUciiHcnt itanta la largeur . et le long (h scpudli de Ü.^ïaftÇS
uueJtjbalustrade ;«!ce temple estipeiot^t^joré^-i^ snl dus „trotsinef-, e t d (f.-'i/ti-tfisii'''''. ; f4! sy,
ibeatix et grandsitepix.,' Ja<nef,du m ilu tn S ^ ie }it|& |t-{-.
beruâ^e-:dargerit*d§M'<; dans lequel on enlerrnt^lj.' cor[n de,J'5!^i ; j r - n< tvjlwVtaal.Mntx
;et les 'balustrades de.-ee tsmpl.e.sont- o a u v e r te s i^ çieîîges.tLesl!jio,iustdetri^kffl^{iii,tfJ<‘i-
ùnés ; les'Ghapelles-sont caché es : paej les t a p i s s e r i u s i s e . e;Léty dé • ®S g jïsë , à
|whaiitèur une .corniche ilorécjjqtthixufipja.nte jjJ-jjv wpi
de cinq livre s, placés à trois pieds de-.distance;l’un de l’autre 5®et de même autour
^ » » .d e s s u s de l’enceinte djUt-chpeur; on y compmwjMipay'eiri.^tihqugtne'
•lîri?fli£Bur deîMusicten®plaeéidan§iteae%du temple, eiwnte d< tun, m t< m>,dt ->iruut( w S
t et* ces-èhants- sont àulvis’ d’uâisilence proiood. • CdaeduKidcuwilcijcudiviiMvl iàBtân au
ifendemâinsÉla même heure.t©n aepeut’-eutrer alors dans cette Eglise saü-|Cte)u^»l]k{yj|:
!8entiment>-d.e .-respect et-.derreeueillement.
m $ > a - l a Fete-Dieu est dans un autre ggQrc iLt-ileuetaSj^ÿntiOLi,-
•vertes, et le grand, j our entre .dans. l’Eglise ; le Maître-Autel, oja^kfi}poilt°t*y®cmo n e->t
exposé, est couvert de .cierges et .illuminé par lm» (surdons de lustres dont nous avons