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 H   IwHt'rnàlhf'iJuux  [’ îrMm<-’ '  dli  HW  VeÆnl&tonlçj^ p inn ulu i  Jrït 
 soit  excitée  et  soutenue  ni  par <loi  ioituru. ,  ni  par  la  facilité  de  l’exportation ,  ni  par  les 
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 grmur^SWilevenn-iu ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ a f t «   ,  1 rfin 
 établir  des Manufactun w l O l f e t   d<* comrrturf  Æ S jjar^hfMrlc  c h u n s ^   
 ét'c&sjjri  (pidn-w recueille  fd u lrâ^ it& jtT 
 lité |ïj|j|>vi{îs- foui nu oi<  àbÎMjSsîdb nu  di -vie ;  U'giandGnt|iianttU  d'hùijMfeoit 
 doruîtripIVs  détsjîidùe  aux  tîdbrïfyîj.Cîrl^Sfivooe  FabnCans  y f^M^© 4ent bèaftsojlp ; 
 rt< feToietiwfcs  aisément  Ah'S 1 qu^s&lj enices5f||jp-]e  peuple  \  Iroüi^jùjbu  
 des nouveaux moyens  de  se  livrer  au  travail  et  de  fournir  à  sa subsistance-.  y / 
 A  R  l  e  t J I . 
 Commerce. 
 Quelles que  soie rit  les  productions  de l’art  et  de  la  nature ,  elles  ne  peuvent  rendre  
 une  province  florissante,  qu’aulant que  leur  exportation  est  aisé e ;  aussi  le  Roussillon,  
 malgré  ses  richesses  naturelles,  n’est  rien  moins  qu’opulent ;  il  manque  .de  débouchés  
 pour  se  défaire  de  ses  denrées,  et  souve lit  il  éprouve  des be loins  en' même, tems  quil  
 regorgt  df  richesses.  Les  objets  de  commerce  y  sont cepe  îdant t-rès-mûhipliés ;  ils  fournissent  
 tous  à  une  branche  d’exportation,  mais  qui  est tropJb.ornée ;  le  surplus  doit  se  
 consommer  dans  le  pays';  il  en  résulte  que  les  denrées  sont. vendues  à  trop bas prix ;.  ce  
 qui  décourage  les propriétaires  et les  agriculteurs. 
 L a   ififlioiihtï-de  lesqion mon  a  etc.  un  de-  picuiurs  obstacles  au  comme  
 province ;  e lie  n’a d’autre  de bouché que la mer ;  mais le  défaut de  ports  e  t de  rades où les  
 navires puissent être en  sûreté,  a toujours  fait craindre l’approche  des. celtes,  sur-tout'dans  
 une  me r orage use  ,  et en  a  e loigne  le s bâtirne ns  Le s droits  e xorbitans quon  avoir  imposé  
 sui  toutes lès marc handise s.qui sorte rit  de  Improvim e  .  a contribué e ncore  à gêner l’exportation  
 de ses de nrées  et à diminue r son  commerce. Mais  ce s  de ux  obstacles sont levés au-  
 jo.urd hûi; lè re tablisse me ni du Port Ve ndre s fournil  lun  isyle assuré aux navires marchands,  
 et la  suppréssion  dû droit d’impariage, dont nous avons déjà parh  .  en  abolissant tous  les  
 droits,  facilitera  la  vente  et  la sortie  des..proeliiclions  île  .cette  province  On  doit  espérer  
 que son commerce augmentera insensiblement, et y  amènera l’opulence, e't par conséquent  
 l’industrie  et  l’activité  que  font naître  le  désir  et l’èspoir  d’y  parvenu  ;  il  y   a-.d’autant plus  
 lieu di  le  croire,  que  cette  province  a  eu  autrefois  un  commeri c  très - étendu ,  qu’elle  
 envoyoit des navires dans différentes parties de  l’Europe ,  et  qu’il  y   avoit à Perpignan une  
 Banque très-fameuse,  qui  a été  détruite  par les malheurs  des guerres. 
 L e   mauvais  état des  chemins  de  celte province, oppùsoit encore  un  obstacle  au commerce  
 ; ils  étoient mal percés, mal tenus,  souvent impraticables ; mais, depuis  vingt  ans,  
 on  y   a ouvert  des  très-belles  routes ; on y  a fait  des  chaussées, des  ponts ;  on  v eille  avec  
 soin à leur entretien,  et on auroit de la peine à en trouver de  plus beaux dans  le Royaume.  
 L a   communication  du  Roussillon  avec  le Languedoc  et  avec  l’Espagne,  est  aujourd’hui  
 fac ile ,  et  sé  fait  par un  très-beau chemin  ;  des  routes, particulières  et  belles  traversent  
 l’intérieur de  la  province ;  on  les  a  déjà  conduites  du  côté des  montagnes,  én  .Vallespir  
 jusqu'à Arles ,  et  en  Confient jusqu’à  Aulète ;  on  les  continue ,  et  dans  peu  de  tems  la  
 communication  sera aisée  dans  toute la  province, même pour les  voitures  et les  charette®,  
 dans des  endroits  où  à peine; un mulet  pou voit  passer.  . 
 L a  province  du Roussillon  avoit  autrefois deux  branches- de  commerce,  qui n’existent  
 plus,  celui  dés.  draperies ,  qui  a   été  détruit p a r  les guerres  et par  l’émigration des  Fabri-  
 cans  ,  et celui  du  s e l ,  quelle  a   perdu  par  l’établissement  de  la  Gabelle.  Mais  il  lui  en  
 reste   encore  beaucoup  d’autres,  auxquelles  il  ne  faut donner  que  plus  d ’étendue.'Notas 
 1 1  jQi'gÿôns' 
 C 73 ) 
 Sï'ïiaiimtyii ililrirjSl^îlsl t-  11 II UiultYty 111  prmuini'  dçàreKj||fc.dU<i lléfrain nni 
 ; oiRpt u'i.  I  n^unai'ous  h o tjW p *   t-  \  li-jjnicl^ lJw æ Æ-'  1  <i0I^ u ii  ipiii  rfdûjau 
 Huile.  . . . . . . . .   .  t  livres. 
 et fin Vallespir.  SÊo^ooo  1 
 Laine - f U iBjJjMb!> aum<H  .  .  yq p,ooo 
 Miel  le^dusdkejm t  1 J Ku(^mSuuÆp J I~j|HjlE*n«.»..  . 
 soude.  . . . . . . .   .  «  .  6 0,000 
 Bois  de  < jr^ f^m e u <  l 
 b^^fiiiinSjaSei &jt  ' s'  1 2 0 j’o 
 Bled.  J  . . . . . . . .   26 0,00 
 Haricots  et  aulres  menus grains.  . 
 . j .  . . .   s o n ,000  1  
 *-it  .  . . .   .1,200,000 
 Ki-  de J  une  m 
 a 1  i*c_t  iffimmii èrce  ac tuel  c I e  ce 11 e  pro vi n c e ;  i I  n e  fàu t  qu e  faci I i t er 
 leur exportation; lorsqu’elle a lieu,  l’aisance devient générale;  la gêne  succède au moindre  
 iVil-ftl a t  IjLjgftfMlfflpÆ-ft'fci Smrnl-fml qh^ffiuSmimSfcjp irÆf dcM". iflral ■v'-pî-Æ.- U fl 
 l Ë B i S V i ■  encourager 
 de  la  soie ;  cétte  province  est  celle  de  tout  le Royaume  qui  y   est  la  plus  propre  ,  par la  
 ôRduSüjiramIlimît'îfl  1%  <p jnTfm^Ty ijurjorm f a o r s i » 1111  in5S   
 trio è-npa-i ticiûlinfc.q^wg™i un 
 .1  Enfin  le  voisinage  dé l’Espagne  donne  à  cette  pro\ 
 |mVh‘ ytles-^m jslul1-  .,i  p>  jpi  '  ' 
 coni idérabh  ;  la  seule  ville  du Mont  lu ru ^ u it f nt<( ntrt r  tous  les  ans  dans  le  Royaume '  
 ;jt)OiS^^TO(pU  l'ix mi];lio®^ ffl 
 ■ ^S-ieî G  ApciÏEssnl' loiuinf  un  hoiiv 1  obj  f f ia g u t i jRTf* r  f i [ i   n trniy  <*1 
 i  1 1  il  n’y   sert  qu’à  nourrir  les  
 chèvres  quand il est verd-j.el  i  chauffer  les  fours ,  quand il  esL sec.  On  pourrait  tirei  de  
 cet arbuste  un fil  très fort-,  qui Sf 1 viroit à faire  de.la toile,  des vêtemeM ^ dès  cordages ; I   
 fùÿiKnnjîJÎiJ “ tuai r, n 'c(,'-satfâ[)Oifl|\fc.[>aLV( 1111-,' 11 gis t-ri  llyi  y  yffficlaolu! y 
 *aKim.l ( 1 uj^my^fic^ 11 giÿçtüFn111 c  d 
 S > n  HWnn1 . i.h. (j-<iriÛ*V  si'.lvqilAli  1  i-d’ln-rh  ^ ! 
 sac , suivant  le  témoignage  de  Castor Durante  et  de  nos jours,  il y   a à  Bagno-à-at ju   ’t '  
 plusieui  I  ibriques  de  toiles  (t  de  cordages  f • 
 K.Lmbif'Æ/l  le^jBuasSy  -e.v< nt'.i-*fdiv  ^1 osîd 1*5tD*ejtàd<  s< 
 raajwefites cduSuis>gQULe^fatre dt s|yct( m< 11-falitjBi^nHii  * [ oui^oSSyuû 
 KjMBpÉàriLeni  étélwlp i f e éfeuitéi1Sn| fiknv<  t&>devi.imW^ 
 'Encyclopédique,  année  1 7 8 1 ,   tome I , p .  12 S . 
 Les Mpnnoirs  Poicmet Mcsuits  ^ÛteVinii^pp^ g Efnp  d in c t' 
 :V i* 
 |-  L a   Aie nh^|'couiM t^ feuyous-jl ll^ ^ f, I l  nii,mü^|it f c ' l b   du  reste  de  ^ 
 la Funoe*,'  on  w v n f e i i -   1  assez'fr^qtijiimf nt'l&AIgiin  n  tfyOEfëj&U',  sur-tout  sur  les  
 ijpoiit^^û^idu Val 1 capir^ét  de'  *   CS'dagne ; 
 K l Morihoilde.France.  Mai-  on  c r rm iS fen  i - , ^<|'n. 
 fe rv en t  dâss|Bti,pb*ttS, Miaiqhés, baû^^t}fërpi'êiÿ,ëfpil; 
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