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 ue  o l ;  djf]Sflin^<-Mil^^™l||^irop(‘ d^jjflte 1 5 jU1* 
 j^ Sw V i- ijiîSw ^ i^ a 'r j^ t  inpi(  <ic^i( »!■'> j r a i J v a n g ^ ^ y u S ^ ^ y y i l f v j ^ j K i ^ l K  ; 
 furent  accueillis ,  e t è n   ^ ^ Ul(  /  y e ftw   «t ;fes 
 -kri(« . ipit lirc*pdt.M'<f^UK.eui  ot^l^fimmqniPjdc  
 «•f.-Xyprsfl<7lfcîunt5y ^ ^ ^ ^ l j n  ti.ifiiqi^^ ^ ^Bl’umiljinillt  n o b lj^ u   Hoiji-illon,  rrid,s  sins  
 S s j f iw l r i l * i * *-’.iil»i<rh.t(1i?jV<SftfC.ni  tit JvqçlèfULiubselfo, jàyouid hm &h'a.frcn.i^Jiou^-syIon  I 
 ' jfi^l ngnei ilT,l!^£i^ftmnipaTOt.|'p lu sy ^ y n îo ^ p ^ a J^ a ffiM lip <»1)Tjy,r.dt-s!qji>ilit^.Th^^^^Ef‘:  
 prévinrent  la t i wiSjuritC&lay< m \A IHn'-en-iifjlf inwOt J'etfûailr se?ijtrt de j :  
 eharrtä-sa  M jt ir fS ^ d ^ 'S  chansons jjM(jx0 ji|S^ y ((.adit >-sf.^f xpnmerenl  ^3E ^ g M Uavcc  
 nht^Rjkw/rt^i^iiLjijtoMtHüUQejàa^sW^^le ;  c Hi sfioupfertyii. la  Bairtt  
 le malheur d«s  dt ux  amuHS.JjjUlv£/iieytj&ia  Ii& d ^ y 1 1 p(^mM A s x lI to ^ l*d p j^ ^ & “pÆlg|  
 (^ n lf JM§k™i§ÿl I on *i-ll<i ,j d o JS j^ ^w ipd i a  dt ->söjähyLui  , 
 ,vt ingeam etf d-raflwït'VM.f>(;\tiùiy  chins un  l î^ w & î s t c ^ f i 'Ju J ,  lu i't^ t îy S j  
 le u j ' iii  ,  le  fit préparer par son Cuisinier,  cl  servir à sa femme ,  qui en mangea avec plaisir.  
 >j  S^ SJjiyôu s,  lui  dit ensuite son <ntari,  c e-t|ue  vous venez  de maiîger ? . . .  Non, rc pondit  
 »  la Dame  , mais je   l’ai  trouvé  excellent.  .  Je  le  crois,  repliqu i - 1 - i l  ;  c’est  ce  que  vous  
 il  csl'jllMc  qut  vous aimiez mort ce  qui :  vous  avez  lanl  aimé vivant;  
 »  voilà  ( en montrant  la  tête  de  Cabt slany)  celui  dont  vous  venez  de  mangër  le  coeur «.  
 A  ces  mots ,  à  cette  vut  , Marguerite  p âlit,  lu mbl i ,  s’évanouit ,;#taiiSi ÈeprenanfatffluMMl  
 ses  sens ,  s’écfta  dans  It xcès  de  sa  douleur;  » O u i,  bai b a rè ,  je   l’a i  p.owvé  si  délicieux,  
 >  ci  mets ,  qut  )<  n’en mange rai Jâjàais d’autre ,  pour ne pas enjjjfe]>cke le goût «  Le. mari,  
 transporte  dt  rag e , mit  l’épée  à  la main,  la poursuivi! ;  elle  prit la  fuite,  se précipita d’un  
 bait o u ,  i  t mourut  de  sa  t huit.  Le s  parens  de  M arguerite  e t  à e ’Cùbeslany-e  et  tous  les  
 Cvltt v J t t ^ j s e   liguèrent  contre  le  meurtrier  ;  Alpliônse;  Roi  d’Àragon ,  le 1 it  arrêter ,  et  
 honora,  par  de  pompeuses  funérailles,  la mémoire  des  deux amans.. On  les mil  dans  le  
 même  tombeau  devant  une :  Eglise  de  Perpign an ,  e t ,  petit laut long-; I oms,  les  Chevaliers  
 du Roussillon ,  de  la Cerdagne  et  du  Naibonnois, assistèrent  tous  les ans  à un  service  solennel  
 , institué en  leur mémoire  pai  le  Roi  d’Ai agon  (a). 
 Il  nous reste  se pt  t h misons  d e.  Guillaume  de  Cabestan)  ;  la  poésie  en  est douce  et harmonieuse  
 , .tdlets  expi iment  d’une m mit re  naturelle  et  te:ndi e  les seniirnens  de sisij  coeur;  
 elles, contiennent  une  peinture  douce , mais t Xpiessive,  de  son  amour  et  des  qualités  ai-  
 mables  e t Réduisantes  de  la  beâtité^qui  1 e nflammoit. 
 I’ons  B a r b a   vivoit  à  la fin du douzième.siècle :  il étoit né en Roussillon  1 1   s’attacha à  
 Alphonse H, Roi d’ Aragon , qui étoit devenu son Som erain  en  1 1 7 2 .   Entre  autres poésies, 
 ( 1 )   M.  P Abbé  Millot  rappelle  CABESTAING ;   mais  ce n om ,  
 ainsi  écrite  n’est  ni  Catalan,  ni Roussillpnnois ; le  vrai  nom. est  
 Cabcsfany';  c’èst celui d’un village qui  existe encore  â une demi-  
 lieue de Perpignan  et de CastelUïtossello ,  et  qui avoit donné son  
 nom  à  ia  famille:de ce Troubadour. 
 Çâÿ  Nous  ne  garantissons  point la yé rité  ’detcCtte  Histoire ;  
 nous Jla5.çqpipüs dans  XHistoire  Littéraire  des.TVoubjuburs. de M.  
 l’Abbi MiLLoi,  qui  l’a prise dans plusieurs manuscrits du treizième *  
 et du  quatorzième siècles : elle  avoit  été déjà rapportée par l’Auteur  
 de VHistoire  de  Provmce.,  et  paï Nostradaihiis (■  ce  dernier  
 iSât-.Cabeseany Provençal  , tandis  que  tous  les7autres  le disent du  
 (Roussillon1).  Mai? nous ne  pouvons  nous empêcher  de convenir  
 kqu’elle  est  absolument ignprée  dans  cette  province',  qu’il  n’en  
 reste aucune tradition, aucun monument; nous y  avons fait même,  
 ihy; a Jriùg-tëmps,  des récherches à;ce sujet, à la prière de M. de 
 Sainu-Palaye,  et nous  n’avons  pu  en  découvrir, aucun  Vestige.  
 Cependant il est certain qu’il existoit en Roussillon,  dans  le douzième^ 
 sièclè j  deux maisons,  l’une de Château-Roussillon, l’autre 
 de  Cabsstewy,  et qu’il y  avoit même un Chevaliei^l^pde çélleci  
 , du nom  de  Guillaume. On trouve la  souscription de plusieurs 
 Seigneurs  de la.première,  qui  étoit une  des  plus  distinguées de 
 'cÿtti^provjhce,  dans  plusieurs, chartes^ tie  ce  terris - là ,  telles  
 qu’une  transaction  entre' Àriàufl, Evêque .dJEPnè,  et Gaubert de  
 Avalrino ,  du  18  dès kalendes ’de décembre  1 1 5  5 »  la déclaration  
 authentique  du  testament  de  Gaufred,  pénultième  Comte  du  
 Roussillon ,  du  des ides  de  mai  116 4  ;  une  charte  de  Josbert,  
 Vicomte de  Castell-Nou,  en raveur du Monastère  d’Arles, du  ç  
 de.s ides.de juin  119 3 ,  Nous sommés  certains  encore  d’avoir  vu  
 la  souscription d’dh  Guillaume de  CaPestany au  i^ ^ 4yide'cnàrt.e.  
 de jla’ fin du  règne  du  dernier  Comte  Gérard,  commencement  
 dé celui du  Roi Aïphdnàé.II ;  mais  riûtre'ëldignémènt ne  
 nous a  pas  permis  de le vérifier dans, cé mdmenti ;‘lïi,éxistence  de  
 ces  deûx maisons peui? donner un  certain'degré de vraisemblance  
 à l’histoire  de notre  Troubadour ;  mais  elle'ne suffit  point îgourr.  
 en démontrer la certitude. 
 •Une note ajoutée par M. P Abbé Millot) à l’article de Cabtstany,  
 contient  plusieurs  erreurs  que, nous  !né; pouvons  nous  empêcher  
 dé  relever,  parce  qu’elles paraissent  détruire qüelqugs-unes  de  
 nos  assertions précédentes. 
 1°.^11,'dis que  le Comté de Roussillon fut réuni  à  celui de Cerdagne  
 en  1 1 x 3 ,   et que  ces deux Comtés passèrent au Comte de  
 Bàrcelonne  .en  x 1 18 .  Il y  a ici trois  erreurs ; 
 ■ s 
 m-m il n o 1 ntu'A [ jjmä 1  rlsaB.’liiî,  t Jh op. poétiotie > 
 e 11(< 11 ■' 11101 un - •-a  >  rfu i<ww!S(Or''(  ilE.Tan^M^'ll'l 
 '’-.'-t'R  m  1  \  mt. 1 riTOqmc 
 •Il j®gn'i1^Yû\;li  n\i  1*^  i  ' I  ^  1  rsj's^ ^ Â a 
 ^ P ^ g ^ M ’evfemiiiAW'MSrfïl“ d  et  1^111 '  ■ 
 de  ses  chansons  :  celles-ci  sont  assez moienibrewses ; -elles  sont  en  génér  1  harmor h  
 tendn  t- 1 Wu i‘l îîu  ihunT .( f . jg 'j   ï » t  I  -  J 
 K P ^ i r  . gSsEtl^piä  t’i,$ lç l& V i’iî^ f î? ^ ^ ^ S ^ S t 'i - :l   1 m m a r tlu ^ » 
 i  11V  tV^Bl»ilil S r   1 E ’ t i ig y i^ ^ It’ iMiii'iijfei 
 iijWKl^Kfl^ iii'i ,'i i J;'1 * ih 
 consultées. ÿfîS 
 Bb FivÎ »  Æ l^iT^ at) 3»WJ^   t ^   1 ûISTr. 
 "fij Fjw y  "MEwi'Jiaii* 111 p tS h  i •• i.~fri d i.  . 
 u^lalwflj[salit  ïtt^r  .-\ojjy 
 UiY-Sa^V-1 Jl .lairl^Ehijfeva litISa-^l^ivf e llJtWj^lL1 lEjEt  n  i wV'i 
 1 e  d C<*l>  Ci < 
 tiGi”  1  iJslGaK v KdE 
 chabées ,  la yie.eK I ' t u W : t s e   lermine  aux  
 évènemens qui arriveront £iu Jugerlientit niv< i se'l-JETttfe-,  être traite d’ab  rd des Arts libérayu\ 
 S1 " JM - 1 ^ 1  I* Yn rttt il  rir  Iiik  ^ L jjL slili  t  1 ("T1 't i ,  tilffijifÿ-* 
 de  la Musique ,  de  l’Arithmélique ,  de  la  Géographie ,  de  l’Astronomie ,  de  l’Indiction ,  
 de  l’JÏirWcte.( I  11 Mécleéine , de  la Pharmacie ,  de  la. Chirurgie, 
   de la Nécromancie,  de  la Géomanc i  de  11 M 11 è ;  <të;!fe Divinalion ,  di Vl  \L*^ 
 e Fran t  > : quel qtles aut r e s Nat io n s.  Il  a d onné 
 leBéoîrëgdes  chanst>ns ,  âfés-p'èésies  araoui euses ,  des  pastourelles ,  des .])iècés  de■ dévotion :  
 mais, ce .TrOubadour  a  déprécié ses  talt■ n s s o n   imour  pour les  i .e11res.> .son mépris  f  jliâ "  
 ii|pirT^prti^eiJW^i»rlj»Wt  JRI* (.  11l‘fffiViniirt W jL j!*’•’i^ làîiSIlrl 
 StLli?l  ‘ ÎRu«t Ri tf»  ‘oV^-u "■■''r?* 
 Nous pourrions citer encore  plusieurs autres.2 roubaa n r   <h  1.  i  nit  | rovinc  :.  ccun  t  
 u n iïb  z/ju / r  i) jî, P i KP I g iï an , qui nous a laissé pi u de chose ;  un B istorts de R oussillon ,  
 dont nous  avons  deux  c oupjlets ,  l’un  pour  remercie r un  d'e.isèÿÿimi:  de  l’avoir  repris  de  
 ses fautes,  et  l’autre, contre  la fausseté  et  la'luxure  du  Ctergé ;  et-quelques  au treâ.’beaucoup  
 moins  connus,  dont les foibles productions sont à peint  j  i  tenues jusqu’à nous. 
 '  •  ï°?ïGës dè î^ vGo^ ^^p l^p  jamais  été  réunis ^rio^^uOrisi eni  
 donner la preuve ; 
 jj^PPPlire^niOmde la Cerdagne  a été 
 ^Mfcê'i  suivant- le^nsr^è^’t ^ ÿ , suivant les' autres, en i  i.ao, à  la  
 mort r^uGomte B e rha fa lGu iU^me et aucun  Historien n’a rap-  
 porté la dare de  1 1 1 8 ; 
 jamais  été  réuni  à'  celui  de  
 Bàrcelonne ^elùi-ci ^tbît^ëja ^passé1 .e n   1 1 3 4  ^^^mouronne  
 • d’Aragon i Han» un tems ou la  Roussillon avoir encore s^TGomtes^  
 %iQuinard ou  Gérard', Jfits' de Qejlàbert,  y   çégnoit  en  
 11 et ,môürut  cette  même  année':^iMmMp ^ ^ ^ S c ^ seürs, •  
 1 0. Arnaud-Gausfred, s e r i e s  uns,  Comte, selon les  autres,  tuteur  
 du suivanc ;  ôPy Gausfrtd, qui mourut  en 1x63 ,  après avoir  
 légué  le  Comté  à Gerard  son  fils ;  nous  avons  cité  ailleurs  son  
 testament ; 30. enfin, Gérard > qui, par son testarrien6.du]|p.dès nones  
 légua  ses Etats  à Alphonse 
 IIo,  Il donnefquatrefils à Raymond IF , Comte de-Bàrcelonne,  
 qu’il présente- commerjnfayant été qu’Apanagisces  dès  Etats  qu’ils  
 ont possédés : Alphonse , qui eut  l’Àragon  et la Catalogne ;  Ray-  
 mond-Birenger, qui fut< Comte, de Provence ;  Pierre,  qui posséda  
 le  Roussillon et  la  Cerdagne,  et  S  anche, quisuccédan ces deux 
 "Cowtés^oesA^rriortfde'son frère,  et  quX'dèvirit^ensuite,Gdmte  
 ■ ri^Erovèribe.  -1 
 i°.Raymond IFrLeùM^ù.^^m^ ^ ^ ^ ^ ^ Wiphons^a^Rier're  
 - ètH^Shnchc.  - 
 , Raymond F ,   ses  Etat§";i'dah't^ 
 M. -Milloü-nh • p aria pôir^pà ^ 
 u^lpRonse, Pierre QtSariche^ furent fils  de 'Raymon^F.^  ■ 
 ■ 'V i i^ ^ ^ H ^ ^ ^ a r a i ^ n ’ëuMBaCTwPPm^ ^^TO ftè ’apaij.age,  
 mais ^^^^^subcéda'n^^^^oiÉ^rie'', D ou c e sa.;, xnère^fifi|7êtï  
 héri rièré’^da^yzèerÆucC^m^ae^Pfov e^ ^ ^ ^ ^ 
 j°î'A[î]ïk.onse n’Mfe^ ll^prafegne.. ni  arianaeré. 
 U  le&'^qsSéda comme filsMné™^pie r et sq'oe^ant aux Htats d ^   
 ^aj^^^^^^ onf'p 'èreîl p o p  jl^atalpgri  sa 
 m^^ S ^ ^ ^râgdn.'-'X-  t  ffî  ■  *  „ 
 '  Corbt| .^ ^ ^ ^ iso r ih e ; (èt non 
 r.San cheht C o r ^ ^ * G ^ a g ^ e y  qev^ W c^T^tri^s,levFro^s-:  
 ,® ^ ^ ^ ^ h ^ d 'è ÿ in t   p'ôidt. Comi e * deiTrovem a a ^ ^ ^cdnffflStoa  
 célui^aVec. Sanche,  fils’ d’AlUhdnsè.',dP^E^^m^^gfla0 q ^ lpoS-‘  
 ^sédâ-le" Roussillon fe~t,'la^ e id àgnej?^^ ^ ^ ^ ^ ^ ™ g è~ au ’commencement  
 du treizième sièclW;Âet les transmit S'Nunyo Sanche.  jsona 
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