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 4°.  L à  B aM a, qiïï  v a «   ï s   livras yfelle  n’ie^fc?guferè  plùs$&iusage  aujourd’hüi'qu’-à l’U-  
 bftéÿSpite  cMPeTpIgnan , t i t  tsild  sert  à'fixer la portion  qui revient aux Membres de «ette  
 IpompagnreRur 'J0~*icindl umens  <h s 'd e g i'c^ y '. 
 l  I r f J  tuv&de  Pt/jMtçûin,  i|ûiy5iui  z  Iivç$fih  ndtd^MSîiijoJe,  < IL«  a   il  r îk o u   d^.ns, 
 enchères’ e th lu x  à  ferme de l’H ômkdë<Vd 1 e ’dimPergigham; elle etoit empld’rcWt’merne  
 ■ feiK'VmmYTfà ndnt WWeîxVeb  dans ïÿtift'’ lh ‘prov’mèey^ftléiicore  aiqoïiîfl*luîrJ3«:t ult  
 ^déuomiri&i®^â!fli(^es d ^ S l& ja è t^ s ,'suroît  cehsèe  mdüqüemâ L iv re  dérjRerp/gnàVc'fsi on  
 n’avoit soin d’y   ajouter  cès mots ,  Mônnbie  dé tV aïw e. 
 3 -VLe  Redl$$xiïiie,mt& Hfghsèi^eife'ctiVe,  battue»  autr-ejotsïgâr  l’Hôtel - d d - ÿ i l ’flj'd e   
 Ht iprgn in  / ’ i lie  \  ml  six  sols’hmtMiïiiri s ,  tt  lt  D h ia -H cu ! ,  Itm^Vso  -"iquaîf  djïh131? 
 (  ette manière  de  compter  est  très-commune  dans  toute  la  province ;  on  conclut beaucoup  
 de  marchés  par  lt  nombre  de s  R éau x,  e  t on  les (\pim c . souvent dans  les  conti  its. 
 4°.  L e  Dénie?-,  qui  a différentes  valeurs  dans  lés  diverses parties  de  la province ;  cltjm  
 le-Gam té  dêRauSfdlon-§Sïl|hst  appelé  T o is a it Iroiul  un d efi ffajç ç d i faéVn  1 1 me o ;  mais;  
 en V.alléspir,  en  Confient et reri Cerdagne,  il vaut'deux  deniers-,  et le   denier simple y  est  
 j f m M M j ! 
 5 °.  Les P a llo fas de la Communauté  de  l’Eglise de  S. Je  n de  Perpignan  ;  nous en avons 
 Pôid  On  pèse ,  en  Roussillon ,  la viand e ,  le  poisson , le  bois  le  charbon  , presque  
 tous les fruits, presque tous les .legumes- herbacés  1  i livre d n (  ommerce èsü de  douze onces,,  
 celle  de  viande  et  de poisson,  appelée  livre çarriàcière, «dé  quarante-deux  onces ;  on  divise  
 celle-ci  en  trois  tierces ,  de  quatorze  ônéçs  ch a|te e .  L e   gros  poids  est  le  CjmnlaL,_  
 qui  comprend  eêiit-qu ific  livres de  douze onces ; il  e -t  'divisé en-quatre  robas de  vingl-six  
 livres  chacune. Morice dû Commerce est de huit gros ; mais l'once médicinàh y c  n usage' c liez  
 tous lés Apothicaire! de  cette  province ,  est de neuf g ro s ,  dont ttiàcun  est divisé ;eiv trois  
 scrupules ,  de  sondante  grains.  - 
 Mesurés;  On  reconnoît  en  Roussillon  des .mesures  pm licnliçFes  pour  le  v in ,  le -lait,,  
 l’huile , ïès-lëgumès en  grains, les châtaignes, h  bit d  , h  seigle  , 1 orge, l’avoine, le milk t,  
 la   chaux,  le  plâtre , etc.  - 
 On  évalue  la  quantité  de  bled  pâii  ’charges,  composées  de  dix  mesure s ,  chacune  de.  
 trente-cinq à trenti  six livres de  douze  ônçes ;  t  use  sert, de la même mesure pou f les autres  
 pe tits  grains  les  c h il ligne s  et les  légumes t n  grain  Cette  lut iu/t  t std ivisée1  n  ipicotin  
 quon distingue en picotins de dôtM  t i e  puSotins dt  î irtgù,  11m esure' é à  con tient douze des  
 premiers  et vingt des derniers ;  ces picotins sen  e ni  pi inc ipale mcmtipo'ur  la vente  en  dé tail ;  
 des  châtaignes -et  des  légumes  en grain. 
 I  huile  se  vend  encore  pa xch a rg es,  composées  de  huit  cfeeAs  du  poids  d’environ  
 quarante  livres  chacun ,. divisés  en  soixaiite  p e tilès;   cette  dcrnic'ire:'inésure ;  sous-elivisée  
 éri’plusietirs  autres plus petites ,  ne sert  qu’à la vente  de  l’huile  en  dé tail. 
 L e   vin se vend  aussi  par c harges,  composées de  huit m iljem s, ffijjgen&ùt chaeuwé huit  
 p o ts,  et  chaque pot  sôixantc-ejuatre  onces  de  liqueur  ou  deux pintes  de  -Paris ;  mais  on  
 mesuré "souvent avec le pot j   on n’en compte alors que soixante;, parce, qu’on laisse ppniber  
 un  peu  de  liqueur  lorsque  la mesure  est remplie.  LeS mesures,  pour  le  détail ,'son-l  le  
 p o t de  soixante-quatre  dnçés , 1 e   demi-pol  de  trente-deux puces,  la chopine  de  seize,  et  
 le  mesurée  de  huit.  Ces  dernières  mesures  servent  aussi.pour  la  vente  du  lait  eL  du  vi-  
 jftaigre. 
 ■  O n  mesure  les soieries à  X A u ne de M ontpellier,  qu’on  a  ad o p tée depuis q u e l que  icm s,  
 e t les  d rap e rie s, toiles-, Mousselines , rubans  e t autres marchandises', à  la  crwweycelle-ÿi  
 é q u iv a u t#  JoMfeiteidoüze pouces p ièd-de-Roi, e t est -divisée e a h u i t p am s, d e  neuf-:p'@iïeè$  
 chacun.  - 
 .  /On  mesure  lès- te rre s  p a r ayminaites d an s  la  plaine  d e  'Roussillon  et  le  bas 'ValleSpir,  
 e t  p sxp rrcà l dans le  C o n fien t,  la   Cerdagne  e t lfc h a u t Vallespir ;  Xhyminatte  e s t  d e  mi|lqv;  
 six cents  cannes  c a rré e s,  e t W jo rn a i d e six cents. 
 1   m   1 
 •  ■ A b   e   M .V .  ‘i ® 
 \tîf\fffiO t' ,  >1 
 Le  bommèree de  l'apïtsVtacft  du Rou-'-iIInih'y’f  l-'Vnit  iui'Torhft'fhâ/'i<‘ i ,  ell  u oit de*  
 Ihavires Ijf^fescmateloi  J 1,1  "   ‘ î 'È d f '1  1  cq oui" 1 itfleft n  <1  ^cs  c c af^ j 
 P t  pour  lés dé lit n  i Mé-SiffiïcUgmïïh •.'uuh’-.Kmdt  M  i~  I  i-iqnjpfeftc ru - niiP[..it< 
 qiN-cr  ce  c'OMimvTcF3r*e-rA i  c c  «■  tiitijiii I-C Mil  un ’  |SAU>-Ar uolil-m llf  d\  mai ujaBîlHpiii-. c c 'ra 
 E B S ldlh  le  lvhu-Ml'mlrh  n.  r-lj’k-c;  l'jK^Jni'pt iitAcaPp ii;  i  «  t B m lo iy  ,  I  n  "ilnil \  i  aux1,  
 ni matelots  ;  tous  ses  bàlimjen’s  se  rc ri:iis:  nt  à  ch:  simples  barques  de  | < diems  ,  11  les  
 epuirses sur .raqh,  à  des  | êt lies  qui ne  conduise lit  pas  au delà de de  t x ou  f'RUajl'cirév’dcS]  
 teteu  lit   i  lud.'de  p t i 1 n i e t   
 N  itioii'-'îftii  J   abimlemd l,  Ir ib n l'i: n ulu  I e mnljrjnh  Sljjjmc'iorH  de «-îùi 'U'h^-.’^ i s i l t h   é  
 minçioqf h --  In mun-Mq^rôb s'  >#. m-.ii im<^(l w i^ iA 5 OT|mw*T^ns i(Mi ■’Pi'fljS “■ xe f*«‘  
 J   IR  -ui tnt r d  vitiuît'ô-, -pJ,Ej~ jou »1 ijôViÇ'jliougfer..‘4 ,r 1 
 a   M a  n s ,  Usages ,   Cérémonies  < c  Costumes  dèptâ,proi 'la ce. du  Roussillon. 
 ^ ‘ '   constitution  physiqué  fjes  peuples,  l’espèc e  des  lois  auxquelles  ils. sont soumis",  les  
 K y>lll  1 in'- qriil  ont  ef lUÎt < e  'd e n t   n u l  I  | olitiqUi  tl^qr^ SÇjn ik h  In f'iw y  uifi^l  K  
 ^ 111  r 11 ^1 -1 ‘j i I h ® )oJi j Îr i 11  h liis’nuniâjhîp^murfau'Unit-M^s-*fuiwrm~-''iîui'nTO(i 
 ont  la fibre  sèche  et  tendue,  facile  par  conséquent  à émëjivbir;  la  chaleur du climat, la  
 'V-paeité  de  1 air  la  nature  des  alimens,  la  r<  utle nt  encore  plus  susceptible.  Ils  ont  été  
 ,nourris, pendant  long-tems  d ins  le me tie r  des  an le s  ;  ils  ont  appris  i  aimej   l j r | | joe f i ® §   
 E f m i.jh111  - \ ‘‘^ lll n-ii  antjf .tie,-»  ont,  et  ij^ l  rtiilij^,d!l..suiJt i eh r.' 
 Ils ont partagé autrefois'avec  le  Sou^e i  un  la  [ uissance législative ,  et  concouru  vec  lui  
 a  la  rédaction  de  leur  Code national ;  ils  e n  ont  const f vé  ml  esprit  républica i n ,  qui'n ë ;  
 diminue.poinl  leqi  amour pour h urs M litres.  De  là dérivent  la vivat ité de  leur canictèréy  
 le   no(-ble  orgueil  qui aç e omp igné  leurs  ae fions,  l’h u r ®  in (  in  i rièr<  qui  les  anime:,  e 1  un  
 Uachement .im 1  ranlabh  i  h f rs  pdiVihgexh  
 L  1  ' 3 Hf)iii-yljt »pÇi  ■tevj-.ïhaii: x J^Wip '1 Ivs  lu' < 
 ^ p in   de  la  dureté  dans  la. partie  du  p eu p le o ù e llc   n’a pas  été  ado uc iè iipfei o du cation.  
 IIs  sont  attae liés  a  la  Religion  de  leurs pe re s  e.t  a leurs  anciens usage s.,  sensibles au point  
 S   -,  bons soldats.,  et  dévoués  à  Jeui  Souverain  Ils  liment  le plaisir  et la bonne 
 ïdn  re ;  natuiellemeut  oblige in  , ils  cheie lie nt à se  rendie utiles,  pourvu qu’on leur laisse  
 g1  ' ,   I  le  (ai-r.e .de  leur propre m o ri venieittisil e u r imagination, est v iv e ,  et prend dans  
 1111 mstapt les imprespio-ns  des objets  qui  11 fi ippen.t.  Prompts  à  concevoii  un  pr ije t ,  I l   
 3 exepp t^i t , güp;le  chajnn|il^rien  t^ l^ ja i r ê 't e , mais  s^ej 11 e 1 q i  -ji n J î v f >n'- L t i j - 11, [fe- d- 
 | ® | lon »  J   mt ‘ lent ènsii'ite  beaut oup  de  1e rite  t a ;   fermes  dans  leurs-principés.,' ètiper-  
 suadés  qu’ils  valent quelqueifhpse  ,  ils  tienne nt  à  leur  façon  de pense i ,  
 n® ^ & S i y A ln<lu'^'Par  bonpes  rafsonsÿPrêts  .i  l ‘ |edc,ii^lwl^i:[u'ils  n -, 
 ;de  bo'^p’^ r a c e ;   ilsfse  révoltent  contraü'lrlet  ri 11 
 mmett^à  èt sont  aubi‘fàkJes u  etre  uieiif'.  ou  diiiï’î»p<.‘hyï^,"e^^3^s jlqTttj, 
 rebutés  pa^Jmgreur^j&laîsév^rMBB 
 On  leur repeôchp de tie   du is ,  haîusfiîcnU II-,  e V pute v.: uxiÆi us  oiÆmiflml- lu ^hriyté1  
 fe>ec  11 btL^hisc,  U  hduteufccoe e  iVlévatiori  d ansl’ame,  le-nfiUinmi  i v e S p 1 fy n jh ji« '