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 les  Bourgeois  honores  ou  Giloyews  nobles,  dont  wo.«s-,allons  parler,  (  t  jem 
 bJtéixSjjSms.  U.ockhiib  '.nltMccb.c i■/ 
 ‘p e t ' ' d Ê - ^ • i i i l l i y V 1  11  '   uicn11<ji.L  i  “•  «.ly 
 tiennent  d-UilJrwf  Romain  L i  sjÿ)'b~ C ilï^ |ra ffiw ^ n .  
 3JhM \ft/(aJif r>  t, iiTM?«Aisj55be 1 tPleSjj^^ul^émblie.flaiis 
 S   le|nis  ou  Ie  coüjmerce éloit considérable  en  Roussillon ;  ces Négoe ians  eii.iontlaip'é.Oaë:  
 partie ,  mais  on y admet aussi les Bourgeois vivaratiïpblement ;  1 aïïî,^6ion,'iios'ji|o(etiLe4;  
 autres tdoli; être  délibérée  par  l’HôtelRefe- ’m l ib ié ||l||t& ir e s   leur  dpïjété.assoejés,  La  
 troisième réunit  les artistes ,■ c'est-à-dire,  les  Chirurgiens, Apothicaires, Marchands, Peint  
 jt®é!ï,  Sculptÿujs.,  etc..,  et  les M enestrals  ou  artisans.  RuHric  pjjy’f  cependant- concourir  
 aux. charges .de  l’H ô lel-d e-Ville,  s’il  n’a.été  agréé  par  le  Cqti&lMé-Ville,  et mjSrdilffiÿ.  
 les sb ours e s ,  d’où  a n   fait au  soit»yfiiiEtiabt{ojt  de  oètraKm mynVarSli>s remplir. rup  
 W 1.Holt  Ville  a  cinq  Consuls,  qui*’Soul .rfrrc ■>  Ir^uÿ-lo»  ans  au.1SQItr  et  pris  dans  
 _ees  trois  états.  Le  premier  et le  second  soiiit  c b o js f e g S   la  prc mière :cla  se ;  l~  premier  
 est pris  une  anpée  dans  l’Ordre  de  la Noblesse,  et  le  second  dans  celui  des.BouFgfcois.  
 honorés  ou Citoyens, nobles,  et des Docteurs c n Droit;  l’année suivante ceux i-t occupent  
 la  première  placé,  eL  les  Nobles  la  seconde.  Les  troisième  et  quatrième  Consuls^soial'i  
 pris  dans  le  second é tat,  et  le cinquième  dans  le  dernier,  alLeriiativem'e.4Cjp:à'r.i»ii.les Ar-  
 faites  e t  les-Artisans.  ■ 
 -  Les  Consulsjouis&enl  d ’un   gran d   nombre  d e  beaux .privilèges,  qu’ils ne partagent avec  
 les Officiers municipauxid’amRaae  tutre  ville  du  royaume  .fl  siègent  sous  un.  dais  et  sur  
 une  eslrpdti  élevée  ;  ils  donne nt  la  M ûlrisey clans  tous  les. Corps  d’arts  et  mi tiers,  i t  ils  
 en  sont  les  chefs ,  lès' supérieure  et  les  juges  immédiats •  ils  e x-ercemt  sêuteïfdans  l‘a lyilPè  
 e t faubourgs  la  police ,  soit gracieuse ,  soit contentieuse ,  et  tous  es  régie mt us  fie.-policé  
 émanent  deldéip^ribunal.  Ils  sont  Seigneurs  du Verne t.,  dont  ils  ont  la  baùle^ustice.;  
 ils  connaissent-au civil  et  amérimiiiél  de  toutes Iss,,panses  relatives  à  l’arrosage  des  terres  
 d e  la  plaine  du Roussillon,  au  moy< n  du  ruisseau  de  las  ( anals :  Le   premier.CprisjaÈ St  
 Colonel  du  Régiment dé  Perpignan,  dont  nous  parlerons  daris lkirticle  suivant  :  én  cetle  
 qualité ,  il  a  quelquefois  commandé  dans  la  ville  en  l’absence  du  C  mut ‘ andant  pour  11  
 Roî.  En  cas  de.siège,  il  est le  Commandant.  non  de  la .ville ,  comme  quelques-uns  l’ont'  
 cru ,  mais  d< s Mtliic s  qui  y  sont  rassemblées  poui  sa  défense.  Il  , 1 t" autrefois  i  
 dès  clefs  de  la  ville  pe ndant  le  siège  ,  mais  dans  le  siècle  f   "i  il  a  été  déchargé  de  
 cette  pénible  fonction.  Il  a  le  dfôij  de  marcher  immédiate nu ni  à  côté  du Roi  lorsqu’il  
 fait son  entrée  à  Perpignan ,  ainsi'qu’il  a  été  observé à  l’arrivée .de  Louis XIV  dans  cetfe  
 ville j  le   i  o  avril  r é é o . 
 .  Les  Consuls  portent  toujours  lepée  pendant  l’anm e de  leur consélat, de  quelque  état  
 qu’ils so ien t,  et un  chaperon de velours  cramoisi  sous leur babil ;  leur  robe  de .cérémonie  
 est de damas cramoisi, fort la rg e , à grands plis par devant et à très-pe li ts-pi| ïs  par  dregiÊre',  
 avec des grandes manches et un grand  collet  Fenversé  orne  de  rubans', nrie frgise  au co l,  
 et une haute toque de velours noir fort plissée, qu’ils portent à la main ; ils  ont une robei|é  
 damas noir pour  les, cérémonies  lugubres. . Ils  ne marchent jamais  que  précéd^ feun  Al-  
 guazil,  l’épée au côté ,  et portant une can n e ,  dont la.pommé  est atixr armes de la ville,  de  
 trois Verguiere e t d e   deux Massiers ;  ceux-ci  sont  émrpbé  de. drap  cramoifi très-pJissee  et  
 juste au corps ;  ils  sont  suivis de  tous les Officiers de  l’Hôtèbde-Ville. Les-tours de grande  
 cérémottie-^leur marche est pompeuse et brillante, .et leur cortège  t-rès-nombreux; elle est  
 ouvèrtetgasE tOUS les  Corps de métiers, ayant  chacun à-sa tête  sonÀapeau ;  son étendard  
 e t sôn  tambour ; ce .qui. fait environ douze cents  hommes rangés deux  à d eu x ,  trente drapeaux, 
   autant  d étendards  et  de  tambours ;  viennent  ensuite  les  quatre  I rom pelles  et  les  
 six haut-bois, clam-nettes  et xiremines  ( i )   de l’Hôtel-de-YilIe, habillés d’une casaque rouge 
 •^ï^Cèi^iï des insloimcns du pays. 
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 RrtffiJ'Ui'sî-d^u.if^ï.ei'.wx-ci  sont  sim.tslw B l i ''l» i i ,y ik r è t ^ t i f f ig é l  \WijtoflraMUsi  
 vit u  térre r f  OlflteŸ.lf -R 1111 s 'rjgMy tèHiaiU-!&feA  ljahtifciù w IhinVuL 
 des  trois  états,  et  des  Membres  des  différens  Conseils  de  Ville  ( P l a n c h e   X X IX ) . 
 La  ville  de  Perpignan  jouit  d’un ÆyjjjJYyu, privilège  tfnjjjiIuBcSjjW1  i UL t S t e f 
 uniqHe  dans  le Royaume,  li Ile  a  le  droit  d’annoiblir  tous  les  ans  deux de  ses Citoyens, 01  
 deu^^tfltiùmM,ùÆ-1,dlè^ K |^ S .p n t . toiis4^ -  .dix)tt-WS< Si j  ■ .t  E l e 1 Cw*-1'e.: 
 IwusrtéuttîeMwreld^^ttiaaBs mâl  q UJt]oemiU/.rt;Jh' uent..ï^[ri.iv.|ip *‘Vd«^l,  
 itp  n IL <R >i id  1  llinli  i  ( 
 et dilRairtelomt  ijneiSHffiâ’J  lai'tlois^j u  te»  LRjftidi,  li*  'in gi£H(‘i ÎH & « tW I p t  uxïfriii jjSl  
 pouvoit  annoblir  étoit  illimité ;  m iis  il  a  été  réduit  à  de t  x  pour  chaque  année  par  des  
 r \ r ii- 1-   tW O'd'h^iflcJllcRuI■■  d  ilic ^ J  ni 1 e  n.m il  Jiôn Jet t» e-oMbjj^IlriyplffV: 
 noient  autrefois  ont  pris^^Mptfi1'c 
 B p  tv 't t enfin ce11crdô;ô.iAn-»./'; r n ÿW :i t J V 1 È"51 
 1< tire, p r o u v e b e l  .vhtja* 
 .l'ont t t<SmMKm^iÿè*dînysp*liUJtl'  Al-tlurdl't'^tNol lé^d'û^^^RlySgBSijrfeôntVv^tttR’ l vi'-  
 jsènt "   de.1 Lf noble  ‘*tL'ÿ’a®ùet'Lwllsli-'Ui  1 ojAJnnaitit  ^ | u iUÏ Î i i J t ) ] l é ! n b i *•  
 (iapiiiritiMMém'.  t/tj*.jÿ*’ui* 't 
 [cTn S. oti'èiWtt  R u  ^juthv  U'«mJ JelTl^mt nr nfjAti  sj  JijSdj-.'lt! 
 de préjuger  la que:  lion  < n  f tveut  des 5  M/, réo/is/(o/zo/x-is ;  par Arrêt de  son Conseil,  du  2 3   
 ch <?  111  o'u^hjlsnaltJ’i i n r r a 11,11 l ÿ t - ô u h t t i i q ü i i t l ^ i n ÿ 
 f^WHlatrièA es t ult  \ |y RW fé )L h ^ ?^ )A t^ ilo lilh ,i  uncuu Jitv »1 (*Î V üh  11 '*irtj D  dh|l*j 
 rfiîffnt ^ifï&NyqlV'^è  ot il lMsïi*MW^gMlm,WmpM.fiel<l;ôretiA x gn)tR'lï."4.J  < ipi-ald  
 Lbh p  léeldtÆl  iÿlycm Wmi^feaXNlt  luis htm: a R  u1. U1  )A-ïdi 1  11-S» 
 ‘(P j iV  tous 1  s .honni urs ,  droits ,  privilèges'.et prérogatives  de  la  Noblesse  ) 
 ' 1 LMKrref 1 ([ûtlior 11 m 11 n < ipai^dP^auïrés'iiJle^’rtb  >>l?v,'il',é?^t!ïitîiRou îij1  j5‘P)-,6{*i 
 peu  près  la même  que celle  de  Perpignan  1  Iles  ont  I  >utes un  Ofiicier d  '■*VisIî‘éhiû|  
 llêhnnuTud v  ‘■tvn  1 1 m mit  iti  afft' n  "  * l  '■■v  ' 
 KèsVH ‘fj-jrir iire.pÿtjt&ll'^K^^^^^^^^Prail: Gôldijulidior  li le  cjhjMHHHH^iW: 
 exerce  1 a  police',  est  le  j uge-n  de s  contes! > fions  q 1 li  n’exç èd r- nt  point  la  somme  de  dix  
 livres i rend  les  juge mens  sommaire ment  et  sans Irais,  et  a  une  autorité  sur  tous %S'ha-  
 bitans,  à l ’exc eptron des Nobles  et Exempts.  La  vil le  de R.è'fp.i'gS'ain B g ^ b s o n  BaillMÊmS   
 le. •  fïrltVKgtSSuuÿsVWlû'tt 1 loti  tfe/>> te ndual} il  K  n  iiinne. p  f  U n ’  tK1*ô niw’r.'-iwnl?  
 nlile^si’ ' '   une'  ceirr unetejuu'.dte.tp ir VM^oitCoipejucJvs  ir  tKji - ,ul  pi  t'-VîTS 
 Gontesita'tiôns  du  p  uple, qui  ri’exèèdenl  point  la  s f fm e   de dix  livres  il  d  >nne  les ordr  >s  
 pouê la', patrouille  et  les corvées edêsdiabilans de Perpignan ;  il  pré  telf  le  Tribune ItuBjtijUt’  
 r^reTtrff'‘'lT*^^raÿî'  eiftl,b''fi™ri(njlS^I®fffT!a  RotlTmSiS1  <5m n T r a t n n V p <   
 R, iUtfiSjj % r e n i h   lufeannif J t “ l' dit Ou.  1  eï'un  Sou-,  b u lle ,  ipit^bqj^Vprisnl'egl^jii eupo'âj  
 <àllWÉidCT^Wjtj 
 Adm inislration  de  la   Js fë fi)k £ \\ 
 » ^ 1 1   ne“ suffi/ts'ffôitp d'indiquer lese Tribunaux qufésbjU  hcngs'.jdlùl^djij^i.tMtotèïl.ieiMdl  L  
 ÿlVvtfït&,'il  ey  pliftinnpoitîmt  driifeue“-e o n e o ij^ le   l u   eux jue lli>svl'fpL.t/iêltit.^[t|iR:V.AN^  
 âéillon  aiète  SûumlYe  vous  la  eiomm-'tion  de  SeWrlifteièire  éürjûivi tai[i* jÿlje^fiiblt .ut,d(>V)ÔfW  
 intei e~- mt  psi  sa  bot'oW,ave e  Ifi^^jfoluWjSr'  11f cjpèîi Le  6|TXèq^fu*|)irAi,nc<,. i I$iei.| nui U r » ; 
 Lest GaufblS  portëtél)tlviatSemHiablementçluîrS''lc)l.-i'’!-irjiR!.<)tis';jlJ(iii.  n^i-- ilpqt^rijjilt'tè'  
 ftâdw^iyës'tige;  1  Ucs  codèrent  aux lois Roine'Hit'Sv,6Æey-ai.liirctii%ferri}pLp«?’ rf  IdHjMffl  
 EpaTSePles  des \^ ^ o th s.  (j^s  peuples, en  retinrenteqçpendant  une üp rtUc.SiglL'ipiÆ^l utj  II  
 K’çur  roi'i^fit. puU,iei,  eù  Coile  The odere^iijcbiris,,tou'-'le.î. ^v's-ilf  -dl 1 hè’>*^.Vl 1 o.u» 
 E ^ e o n fië f^& fc p t t  & ro te   l’adrmîH|r#8.i|^ d e e S Iu s ttc e   ,  ilsfg,^fflt'un  p u id r fjK K ^ lu t iJï:  
 >leliw®TdaloeÉ@SIftiSte®'hatotfflis,  «fcioumrrentKèlles  eldsg -»  d iin v   renIïunïMvnrfjJÎ'  
 tribut,  sans  aucuVie'rnouvanee du fisc :  ils  n t faillirent de  1 C.d J v g i i j ’u^çue  ’’ pic^pSu.t 
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