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Jàns ‘bïeii&its; ce Prince élève de Fénelon te digne infliniteur des Rois , écoit le fcnt
qui pût confoler les: François de la perte dii Crand-. Dauphin- fon père; U fe difiinguoir
«gaiement pendant la paix dans les Cionfeils-, & pendant la guerre à la tête des armées. 11
■donnoit aux François: l’eipoir. diitTègne le. plus feriiSant: :&' le plus heureux, loifque la;
-OEiort l’’enieva..en. 1712, fix jours après la- Dauphine fon -.épaulé. Il avoit époùfé M a rie-:’
Adélaïde de Savoie,,, -dont il eut!L o u isD u c 'de' Bretagne né en 1704 & n n 170 7,'
-& deux autres Princes qui ' lùï Accédèrent, a
XXIII. Fouis VII auffi D uc de Bretagne né en 1707, Accéda-au Duc de Bourgogne
.fon père, & prie comme lui' le titre de Dauphin-, mais il ne lui iurvêeut ; que- peu de-
|ours. La fortune ennemie ièmWoit alors vouloir tomilier l'ambition de Louis-le-Grand,
Sc lui faire payer toutes- fes faveurs pallees, en. le frappant coup for coup dans les endroits
les plusyfi?nfibles- Il nejieftoit qfoun foible Rejttton que-trajÇmoiD a^L’oit (jrieore frapper ,-
lorlcpie l’Ange tutélaire de. la France le couvrit de fon Egide.
XXIV. Louis VIII né en 1710, reçut le titré de Dauphin à la- tneirt de fon frère
-le Duc de Bretagne. Le Roi fon biiayeu l achevoit dans la- douleur .& la trifolié, une
longue .carrière qu’il termina -enfin- le premier Septembre 1717, à foixante-dix-fept ans
dont il en avoit régné foixante-douze. Le Dauphin! monta -for- le-trône feus.- le nom
’de Louis XV, auquel il joignit par la fuitt le f i nom de B en-t m i , lorfq-ue fous l’Admi :
■ni&atioii bienfoifente du Cardinal de Fleury fon Précepteur-,: il. fe fut formé" aux vertus
-des Rois. Il avoit époufé le 7 Septembre- 1725 , Marie-Charlotce-Félièité- Leçynska. fille
•de Staniflas I Roi de Pologne. ;v
XXV. Louis IX , né à Vcr-fâillès le Dimanche 4 Septembre 1727, fut le vi gt-cinquib e
Dauphin. Il y ,avoit près de foixante-huit ans qu’il n’étoi-t vérin au monde, de Prince,
.avec le titre de Dauphin. Les François' célébrèrent la naiffancê de celui-ci avec-des tranüports
éclat ms d allègre il [1 ] , d titane plus vifs, -qu’elle cpmmençoit .alors àfj.0Üirvdes. fruits de
la paix-, après avoir .éprouvé depuis le commencement du fièele 'tous' les fléaux réunis de
Ïa^gnflteï;' dè la faminfr, tfo-ylaA.ri.il et de B. upl 'Î3i
étant ^Tun eforfo/avaucé, pafîa lies- femmes aux^dmmps avant l^gçjsirtli^ie. Rl. le
Comte- demus.Dusèdc C h t-OT1< ts ‘lijjfciJSwnj&;
d e Muy SouSgGouverneurs ;sfEVêqüb’d e 'Mrfepoiiclj|l«eBemefür'; l ’Àooe ae'®SfîaSy¥1 Sous.
'Ri&epteffi -> &c. Onxite plufieufs traits de là jeunuTe pour.donq.tr- un'e t^tSaeVivn'tlpnt
ü e c o n fîa noe -q u e ^ ^m 7ê ^ ^ é ^ î|p é ; l’Einpire î •& le Prince fè
h a to k 'd e s’inftruire de l’état du Ro yaume, comme-s’il eût
*lû bientôt le gouverner. C e ft alors!'qu’il conçut le projet
'W'tyïlPïfi il vo u lu t connoître les
Provinces. Les Æntendans eurent o rd re 1 de lu i- envoyer
des Mémoires détaillés. Un voyage incognito 1 eût mieux inf->
-’tru it. En parcourant la France dit-u'n H ifto rien , il eût
•vu des villes lïeureufes | des villages :ru in és, des~campa-
vgries défertes, des. manufaâures abandonnées, l’induftrieux
«laboureur gëmiffant fous le poids d e s1 im p ô ts , le Moine
ffcérile & fainéant engraifle des fruits de la terré. qu’il ne
cultive ■ pas vanr peuple paûvi e & digne d’être -heureux ",
des moyens faciles d’augmenter la Tomme des biens, &c
de diminuer 'celle des maux. Une mont prématurée ne
, lu i - permit^paS' de$rëilifer x'ces“proje,ts. . 7
[ i] M. le , Chevalier Daudet a
4,22 p ages, où il a raflèmbl'é to u t ce qui a été é cu t &
fait- dans-, la C a p ita le 'dâns14 esC. danfeîes Pays
é tr a n g e r s à 1 occafion- de la naiffancê du Dauphin Louis IX,
Ce volume curieux mérite detre çonfulté, |
D E L A F R A N‘\C E. 99
F .'t rÆ in tii W4^rBPius, X\^ffiahCfi4n^#p^Wj|^lrtflon héroïque
^âte-Rlisttre ul ' jjf '» <-V -tfo Waipfon.g-,}.
I I P 1« ro^-mvj^tÿjnur J M m^ufoj IV g, ■'IlS&jjyl ie -R o l
esiçpbsj
marié. Il dévoit 1 erre l’année fuiv^tte S. M. le confola,. en lui promettant qu’ils feroienç
® " T J d y M \ r v c q u ^ A î r . - A i h b ^ W v j 1%’
c ° ar de Madrid. La Prlr.cefît: arriva à yerfailles le 27 Février 1747. Les noces fe. firfcnt-
-aveG une pompe Sz des- dépenfès extraordinaires. On ne pouvoit fe perfuader en yo.yant.
ces réjouiJlànccs, qu’une guerre longue & meurcrière défolât la' France. Quelque tems
apres , le Daupbtn obtint lapermiffion d’aeço npagne 1 le Roi, qui v ïulut tilt t .c c mii.jufoj-
fes troupe en perfonne. Frais jours après leur arrivée, le-Maréch 1 de Saxe livra la fanglante
Bataille de Fontenoi, le 11* Mai 1747.- Lé Roi. & fon fils y coururent le plus grand 1 *|
La- ^sdte/ie^pïafféç.
contre laquelle sétoient brifés tous les corps de l’armée Françoife, s \ îçpit lentenj«£*1
phi!TOr-tà™|i^^à|^F^de'uf7p^M^^^dè’vM. lelD tup’ 1 t'.ii 'Wuftv oj t. J J et ‘nt - rm ’ d.y. ^1 -te
gelaneerîtHiy.tltbMSfebjMatfon du^ lM & ^ M aafa tdune ffiàftarie dfe
$•1 c o l f t î i n « * 4 n ^ K ) tr o » l n - r n f f i l i n 1 1 u n . u s
^ le. Roi
v& îio Q ' ÿ
Jlacfeôidj fuç
[13 G efï dans cette C ampagne que le Roi ayant quitté les
peuples, & arrêter’
îles-progrès d u P rince Charles de L b rra in e , qui avoit paffé
le Rhin avec une armée de^qu’atre-vingt millè hommes,,
fu t attaqué à Metz d u n e fièvre pu trid e qui le c o n d u it
j | f ' 'eDn^eMatioia., f k t ,générale^ & |
Te concours du 'peuple fu t extraordinaire dans les Egîifes, *
& fur-to€€ à*^in te iGerieviéve." S'il meurt ÿM|^iQi||é(peuple
en larmes, c e jl pou^ayojr ntarché d notre j ë M î f  efhlà
f^^ .o ts Ç 8c’ par ™a^cn:'
I -Sit,.. Le
^ iu p h id Prin c e jeune & fuperbe . vo^Ê*
aifément dans ’le blilfant dJune Couronne de îqjïoH4.’fe con>-
foler j fenhble uniquement à la perte d’ün 'p è rè & aux
malheurs de l'a N ation , proféra ces .pàréîesi aîtendriffarites :
Àth} pauvre peuple ! qu alle^-vous devenir ? Qjielle's réjfources
il vous refit ! m o i, . , . un enfant^ . . . 6 Dieu ! aye^ p itié
de ce,Royaume,, ayéfc pitié'- de nous. L e jeune Prince fe .
mit en route avec fon Gou v ern eu r, & f trouva -le R o i\
hors de danger. L allégreffe gubjiqiue n'eut point de bornes.
L ouis -XV en apprenant l’excès des tranfpDrts de .-la N a -
j s’écria : « A h 3 qu'il efi doux d'être aimé ainfi ! qu’ai-je
a fa k p o u rfid jfie rite r'lfiS d h
• :-l^| Le
l’épée à 'la ,pâ^pÿ i;ëd^©eriaiÊ : ^ ^a r çh d h s ^ ^à r ifp y : '’,, , O à
efi donc l'honneur de la WmiWi\wMm l’arrêta en lui o b fermant
que fa vie é to it trop précieufe;: ^
d'une bataille1, *!cè nAefi\pas ïct '’mienne3 c'ïtji tcèlleKimjG'ehm,
réphn^^llolma^aïmb^ççiÊohû1 m^meït.ems l’ame
l’horreur |
par
'! des? troncs^ 'les'fiâôri^l
/ vajnement
^.f^^bahdant
& ;rappël|^ènt ;tîn' refte d^vie- pqul.vèrfèr : J^ive^^^ûf
& Mo/figîÿç'eurjlc- ’Dauphin : iî-l^exj^dieqt dans ce dernier
efFo^ffjPiüÆeurs du^filuc^deslèur ame , au Içl^aut
de ^ ê tr é s J ^ ê ^ G o ^ ^ ^ ^ ^ ^ ''^ ie 'g |^ i ^ p J ^ r o i e n ^ e ^ ^m i- -
A e«2!hbrrible. fp^fe'cl^Æiç^^^^^^r^unvjeune Prince
fdg^pMçceur a^|toute ^-IfenhbHifé, il s’attendrit $ l,e> Roi,
f f l i m f t a n t x l q & i g r a y e r la ié ^ y i;
^PDXfde^i>lhfiÊllf^^^,mbiln laiyiâ^^^ÊllXQulo'ur.eufe^