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 fon  frère.  H  ayoit-éporfé Marie  Dès-Baux,  nièce  de  Robert  Roi  de  Sicile  de la Maifon  
 d ’Anjou, alliance dm^niriLi:  ppuoFla féconde  fbSmes „^auphins  à  'la- Maifon  de  France r  
 Béatrix  de  Viennois  là  tante.,  veuve  de  Hugues .de  Châlon  Sire .d’Arlai,  prit  le  
 /Gouvernement  de  l’État',  &  le  choifit  un Çonlèil  de Régence.,, qui prit  ag&nfefijxes "pour  
 la.gardecLi  frontièfcs^^  par. çesiC'§£s«prétautioiis  la  moit  'mpié\u.  d.  X111,  nie’}: -!  
 point de  fuites  fâche ufes  [ i ] .  Sur  l’avis  de  là  tante,  le  Dauphin  qui  voulut  attendre  à  
 ■JJ  pies  les  couche  de  la Dauphine,  confirma le Confeil  de Régence, & la  t èv.e  conclue  
 avec  le  Comte  de  Savoie :. à  fon  retour dans fes États,  il  convertit  cette trëv.e  danslune  
 paix folidetfi.'1 
 < Si “fonleni-croit  tous  les.Hjfôjien^f’Humbert II  étetft  d’un -carg&èi:..  fuiblej,4phis  propre  
 à   olWjtTms  fin  Gh rrc  ,’^ ’ajîcpmniandcr jh n s  une  Cour ;  j 1  c^t  encore'  mté 
 Que de  foiblelîè  [2]  Portant  envie  à  li  gloire  de  Ion  frère,  Prince <ufîi g liant que brave,  
 auquel  il de^ÿTtoute- fa  pnmàhce, flâné_wn|St-pas palier pourÆ^4C4SSr" 4ffirlt p^atune  
 afîèélation  nouvelle  la  qualité  S  H éritier  univerfel. de  Jean  I I  fo rt,p ire ,  &  la  joignit  dans  
 ^tous  les  aéles  à des tiSesJ inconnus  à  lés  prédécèfié'ursfclfôç,  quahfia  nonHeuleirifirït.«  de  
 »  Prince  très-illullrc &  très-puiflànt Dauphin de Viennois & Comte  de Vienne & d’Albbn’,  
 » .Contre Palatin ; cma%ehf||j| Duc 3e Châmpfaur, Marquis dÿÇ éfi ne .‘âfeoinnSd e Gapin^ois  
 »   & ÿ E m t e i n & ÿ î f& ç j .H   erutîùhhrmiie.preuve  deila  grindeui,  p  1  li 11,’ilnmde  
 de  cês  titres  vains  &z inutiles,  qui ne  fervent  qu à  flatter l’orgueil ou à mafquer la foiblefléj 
 ’[ î]  L’abfençë’du Dauphin  offrolt  une  occafion  favorable  
 pour  îe   ’venger  du  jfàe  de  la  Perrière.. ;La ..plupart  des  
 Hiftoriens  difent  que  par  : une  .modération  du  Cjamte "  
 Aymo n ,   qui lui mérita  le beau  titre de 'Pacifique;  il retira  
 fes  troupes,  ne  voulant p a sA .difoitril,   quon  p ut  l’ac cu fà j  
 de  s être  emparé i ’un  Eta t  lejlé  fa n s  déjenfe  p ur  la.  mort  
 cCun jeune Héros;  &  il  accorda  une  trêve  jufqu’au  retour  
 rdu  Dauphin. M. de V^bofmois  révoque ce trait en  doute,  
 8c  p aroît  attribuer  l’inaéfcion  d’Aimon- le-Paci fi que ,  aux  
 fà g es||i|p ïr es prifès  -pzfej’r&l^ ^M iî dé; ^Régéneë,  qui donna  
 .tout  -Ife .loïfîr  aux  Députés  du.  Pape,  réfîdentl pour ,lor§  
 ïà '-A v^lo |f£^^  unèiTüfpenfîqn  (fàrmes,  .  _ 
 pi  fa]  $îo.Us - :av,ons  peint  le  caradère  du ~rdem ter  Daü?  
 p hin f   d'après  ce  qüeïl  ;difënt  Chorier  &  ceux : ^quÿ  
 i ^ n t  ifiiivï;;  mais  M.  de  Valbonnois,  .d o u b le  -lavant .ouvrage  
 fe  rapporte  prefque  uniquement  à  la.' vie. 
 Prince,  en  donné  une  idée  bien  différente.  I l  le  repre?  
 fente  comme, un Prince fage  qui  ne  cherchoit'point  ai  fe  
 Îîgnaler  par  des  deffeins  vaftes  &  ambitieux.^ #   dont  la  
 modération  s’accommodoit  aux  intérêts  d’un  Etat  au®:  
 borné  que  le   fién.  O a y  auroit   eu  lieu  de  craindré qu ûh  
 efprit  remuant  &  iuqdiet  n’eût  attiré  les  -armes "de  fes  
 ÿpïfîns j .  &  n’en  eut fait  le  théâtre  de  la  guerre.  jC’eft,  
 -4 iii ,aui ^conçut  fidé è   &  qui  forma  le  plan  de  l ’é^bliifëÿ' '  
 ment de  <xs\Çompagnies^e Jujlice & de Financées,  propres  
 - ,à‘ âïfureï  fe  pouyooetîdu  Souverain,  &  amaintenir l.?^rafe,  
 Sc  !a, ipèl|çe  dans  fes  Etats.  I l  rendit  par-là  fa  Jufticë  
 fupérieure  à  celle des  Seigneurs  qui  ne  la  reconnoiffoient  
 point  »auparavant ;  mais  après  fétabliflement  d u  WojjBÛ.  
 Velphinal2  chacun  fe  fournit  à  l’autorité  de  ce  Tribunal, 
 'favoraiblë Éè  acquiefcer  fans ■ peine  à  feS  
 'degi-fîonsi -Comme les vues  d e . Humbei^fem'broienit/'iiîavpiic  
 ■ que  la  juftice  pour/p'l^^^cfe en  fut; affezi^pMï: ;ét<$uiffer  les  
 plaintes  de  c eu x 'q u i7 .auroient  pu   traverfer' ce  p ro jet,  & 
 lats  &  les Seigneurs  v iren t diminuer  confidérablement  leur  
 aufôrité  :  elle  en  fut  -pl-us  'limitée ;  on  n’eu t  ;plus / a  égard  
 à; ces  prétendus privilèges  qui pouvoient affeiblk <les droits  
 de  la  Souveraineté. 
 G’eft tàfigb^tlaiyeaiP'blitiq ue ,que.  ffaraôerr  paroît .avoir  
 |forpalTé' fes >iancê|rë^, i'8e ta voir.  jSs 
 Jpëflêe;  L e s , avantages  qu’if  a  procuré  à 
 cette SÊoSfiudé^,  s’y   forît;  ^jelfentj r -L ndhafeufemeiû: 
 par  Ip h io p  qiu’il  fit de fes Etats  au  plus  fïcuifTant Royaume  
 âàev la "Chrétienté > mais- :;ènçèrè  .par ’ les  :fagès.  réglemehs  
 qu’il  y   a   laides,.& qu’on  a eu  foin» id^y.-conferver,  comme 
 les  plus  propres  à  y   maintenir  l’ordre  &  la  police.  Telle 
 ufages  du   Pays  &  les  privilèges'dont  y  jouiffent  &  doiv 
 e n t  lesL_:esM|Fnïâ' savant  là 
 celEon  à  la‘-Erarice, 'par  cette  fameufe t3 rdWnan‘ee  qu’on  
 y  regardé depuis, comme  un e  Loi Municipale  & comme  un  
 monument  de  fon  amour  pour  fes  peuples,  « Onc  a'  p u   
 »   fansi>{dou|e,\continue  M,  de'  ^albimnoip, rrèmàrquër  
 »   bien  des  irrégularités-, dàh^ l^ poh'dtiite  de  ce  Prince ;  
 ^^^^^^^mTOgonl^éfé“^fe''s^aéfëiï^é-nt,v*été  moindres  qu^  
 33  fes.  vertus.»,  jugé|h^dw  fenti-« 
 ment  de  çe  doâie; Magiftrat  fur  le  c^raâère'  de  Hum-i  
 b e rt  I f  ÿ  ilf ra^KleJrappellei? flüîil;  é toit  chef d’une  de ces  
 Compagnies  qui* d@voient leur inilitution. à  ce  Erince«; 
 tandis 
 & Ë   L A   F R A N C S .   & 
 .J a n & Æ   fo ri^ ^K lr^  les  etoe Nom 
 mi édt.Ct.Ll'.iiri.,  Il RS lut A c^^ j e y h it n  lùr  &  réuiÿLf.touS 
 |||î>  .c  I  1 ' Cuu  «-éei  RplA ,,V ibnne,  pai^ffimp^^^fepui«- de Bavi|i% 
 jioutLjU'^ntLer,  jyH R J ^ .c * pÔ ^ lii>   q -^ ^ ^Â é au   déplus.,  /, ’■ 
 .  L’excefliv 0  v  1 '1  \ '(.uhit aCCout^Mto 
 rmjs^^rtiid.'ii)  îPc  J  Æftmt t  j cvd'j.i t  ,  F lusjyAHcÂEi  m0.   
 qui >lu; 1  frire  | 
 >Jà Ce  i iÆ t   ln  11 Z a j ü K JM i™ 11  u lcjef s g ta jd s   f  I . v  ^Li  j ^ S n \  SQ.clne c j, 
 t a   'Â|b.n  dçjSjjhfi > i \ o n .-lié  1 ilSB^up.j|Mt.'P.11s. 'nl^oiivant-.ifüpporfef 
 fi.  hauteur ^attacha  iu g |lq i  qui  ciiî.eiÎJd^ Sitau f i   .d vihJü^n^C.Î;! lluii b.  et 
 h4- 4ÜP11 VÎP uflJLnii> ,to, rifi  ^ ^ll> rs llKi  tfSySn y.?* ‘-j  r 
 gjangeant  8t   dévot  defir  d etra 
 pjcdto'- RoifKfu‘i.loii ' Çoue A u ^  nMi.v r  Vclpn.i,. 3M | |   c'HlnSfteÄJkli« ‘uUion  j   \ei*bË  
 Ë ^ jljS j^ l'llIl'i’  Icg^A^ rir a g dliéî'i^ics'jtd'o’mam.^.  éL  i'I /^ t^ i'c iff.i^ ^ ^K d a n s   le  plus  
 l.ia'id^jl'JI&di..  Ç11  iccid  n  hiîîelt.  ulic  1  d .y ^M J a c jn L r .p  en  1 iiÆ 
 li"u!^ j™ q f^ n j ll,.^ m u  c Ar,  pie  &.  qui  / p ] u M   lion.Enj ni 
 un  jour  avec  cet  uiîj (I^ lm c^ iT ücÆcmaBàlâ sj -al  L  ^liihTifa^ ü . 'rt djiu^il'Kèf J 
 au  mois  d’Oélobre  133J  [1 3 ,  &  J.c  D u jh i # 
 îlivré  à  la  phKproio Wc djùkui  < onriu d.Xlois,  dit 011,J   *PI»1.‘l  
 &  ts.  Il jet  lAibord  les  y .ux , lui 
 :  ’ . n ù J * 
 h^ iIt■  ~ i^ 'iV c  '^ ^ ^ r d P ^ - ,<>-:*trnllN a Td. 
 p   iv.  «latjMLJit aipl inAauluit  y  m.lTc. 
 ^ P ^ ^ ^ ^ g ^ ^ » B B i.if liq \ie   II  lutta  pluii.uts 
 | l 4  pr. a . vo i<fp.udu  la ?D.aujj&naj&  l’elpoir ^^trê iB oi  ^^,yjennïè'>ï'<|®" M^ea  à  lé   
 1  i t .   M q m c .   1 
 »^æ^afôfi}fedteVenu*iulus^™'id&Fél.p,a^fesajmalheujs.. Æ t M a i l ô i j 
 •Ç^GLrm  e u u ^ . e n - T ^ t v . j ï v . g I 
 ^ . ‘ViM-T  i m ^ g h   r iiiQ iu  i,  lefc 1 .â feC   1  L u u e t e e a u i   3  c l .   L  \  ,   & . m -i 1 a j a d  a | t | | .   | e 
 ffilii'fpi,!  :  il  tend  !  ee^jÆux  ch.ii^àHc/rédityK^.d ‘ns  jptaïf ifc  l’i Lt u hëf -pat 
 M e ji^ 'ïîp lusy tiq lÉ'.  Il  ® T i 3 4 0  -le Monaftère  de  Mogtfteury.3  près'Ôienphle.  H 
 [1]  I l  y   a  êu  beàdeo;U:§  d’opinions,  fur  le; îùeu qü^cèt.  
 accident  qui  fait  époque  dans  l’Hiftoire  ,  &  qui  a  valu  
 îe   Dauphiné  à  la  F ian c e ,  eft  arrivé :  les  uns:  ià^|i^fenfe  
 •iqiuê.:e^i©i^' à Giebo’bîil; ‘d’autres  o n t même écri|'^u ^ ;. c  étoit  
 à  Ly o n   ou à Vienne.  lie; pîus;  grand  hombte  préténd  que,  
 . c’eft.  dans  le  Château,  de  Beauvoir ,  lieu  efearpé,  ©ù  lé.  
 fameux  Baton  des  Admets.  fauter  les  ^tifènhiersi 
 g a r' forme  de  pan^ftemsO^^j ^ ô h v era, la, v,üe;.4ès,  ruines  
 •flfe" c ^G h â te a u ,  parmi  celles  qui? 'idpivent,  âCcompagnét  
 , notre; De/e«j>tio/i duiJÈJauphinjé^^^ 
 J^ütqrqùe, tous ®^^ormns!sXccdrdërit  à fâcôntër' cetè>t  
 kueedote,  Mi  -ydë^ l B ^ |n a ^ ^ ^ P ù |on  a' ft^ ^ ifd ’ßuil  
 fondement  que>  le  fils  dü^Dauphin  étoit  tomb^dii'' îiaiié.'  
 d  une  fenêtre  dés  bras  dé  du  de  &ÿë&atâêl^'. 
 t l   ,cite  des  aÂésl,''qüi  parbi^mï^^^^^æfêqij^il  étoit- morÉ  
 ^ÆBmmadie vers  lVs1  3y<  C’elk 
 g a r^^eur   fur  iln e^ ^ ^ ^ -^ ^ it io n i  qüe  iünfériptiâft  
 après  ’^çùp  für  lëf-  TOm^ ^lVHë Æmiëan^'^rinp^.  
 marqué^ fà, niÔEtfeü  âfc ' l i l t e :   trois, ân^:  après  fâ 
 véritable  époque ;  ce  qUi  a  trompé  les  Hiftorienst'