Vj Difc&uiïs fu r. JH ifio ir t
éppque où la ceflion du'Dauphiné au fils aîné de nos R o is , devint le tïeré
l’appanage de l’héritier du. trône ; vous verrez dés-lors' l'a Nation n’avoir plus d’autre
caraâùre moral que celui de fes. Maîtres , & ¥ Éducation des Dauphins décider
d’avance du fort fiitur de vingt millions d’hommes. Un Philofophe en lifant la vie
des Dauphins} ou feulement en lâchant.l’âge de leur avènement au trône, prédirait
pour ainfi dire, les événemens arrivés fous leurs Règnes. Voyez tous les maHipii.rg
•de la France fous Jean I , ce Roi fi bon, fi jolie, mais fi peu politique ; ils furent
réparés par le Dauphin Charles fon fils } Prince, infirme. & valétudinaire, mais le feul
de nos Rois auquel l’Hiftoire ait donné le beau fin-nom de Sage. Voyez la France
ravagée par tous les fléaux, & le trône.ébranlé jufqües dans fes fondemens, fous
le malhçureux Charles V I, fon fils & fon foccefieurPrince aimable & intéreffant, qui
mérita malgré fes malheurs & fa folie, le furnom de Bien-Aimé,,, parce qu’il pleurait
fur les infortunes de fon peuple , dans les intervalles, de raifon que lui lailToit la
Continuez à parcomrir les Règnes fiiivans ; vous1 y -verrez -toujours la Nation,
adopter les goûts de ion Maître, & les événemens fournis à la même cauie dominante.
La France triomphante fous- Charles V I I , Prince rendu fage & politique par fes
longues infortunes ; , les Grands humiliés ‘ & feuls malheureux fous Louis X I ,
Prince abfolu- & delpotique, qui portott Ion çonfeil dans fit tête, & qui mit le
premier les Rois hors de page. La conquête de l’Italie fous Charles V I I I , jeune
guerrier, qui ne fit que paraître. Le peuple béniffant encore la mémoire ,dej fon
père, le bon Roi Louis X I I , ce Prince fi économe du bien de fes Sujets ■ la
renaifiance des Lettres fous François I , qui les aimoit & les protégeoit ; la maletôte
& les partifans, le luxe & les; arts amenés d’Italie par Catherine de- Médicis, fous
Henri I I . Mais jettez un voile funèbre fin- le Règne de fes a vis V ils, dont la minorité
& la foiblefie fous la Régence d’une Italienne imbue des maximes de Machiavel
fon Compatriote , occafionnèrent quarante anne'es de guerres, civiles, dm-ant.lefqjaelles
la France' gémit de voir déchirer fes entrailles par fes propres ertfans.-
,, Ce n’eft qu’à l’avénement de la Maifon de Bourbon au 1 rône , véritable époque
de la grandeur, des forces & du génie de la Nation, que l’immortel' Henri IV .
lût lui imprimer pour toujours le fce.au de fon caraôlère franc, noble, généreux,
humain, gai , enjoué, fenfible, & cfclave de l’honneur. Les vertus dit Monarque
pafsèrent dans l’ame des Sujets. Henri fut le modèle du François, & le fera toujours?
■ tant que fubfiftera le Poème National, où l’ôn célèbre fes hauts faits. Ce grand Roi,
.fécondé par Sully fon ami qu’il choifit pour principal Miniftre, fit plus que tous
fes Prédécefleurs , en travaillant pour la ’ poftérîté & eh jettant -les fondemens
d’une adminilïration. paternelle dans cet admirable ouvrage des Économies Royales,
des .pBrMces - DûupkMkt v ï j l
-fo|tece inéph^w^ e^ifru&dnsipoilr les Rois -léùrs Mïntftres. Richelieu fou«
mjwüis fbïforâgr de Sùüÿ:; &
l’H ifto^P w ce«jtB®|a. Adminiffranons fifojpffirêÿ* fuffirait pafilg'en firèr toute? tes
difo|lp®ns 'Mais c&Gq® ldédil^ e®ntp0i®m#flié, fos1 matières
^parfes dans une multitude de volumes n’étant point rallèmblées par titres , il
ïi’eflsfipour aitifiapÈBe- J‘ lucnmnralih^WP'Nn.rjcjn , a fe tf le fort iheertsfttr’dépeifd
u Le premier Chàrlèàtfè-Sage ;■ ’dvoit Müj fcqhïé d’une uë
Royale «leftmée à fonfirutlrorf d^pMéritl4r^'’drf trône J iMlà’ formé daas'ifon propre
giaudmoMUi>ê d’Ecrivains » ofinfertfc ouvrages
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Stnfi hu&ain j par ^étalagé#- d© 'fet# rpSwe.si lè s "jÿtftffiKbris.
fe^lmpttîfeisl^^tarottyfesi dbnt lahdpSeitffcEteti^fiï^cà chdligëi,
'de l'Europe ; ■l’Imprimerie par a a ^ 'é ft
âgea tewmettix 'tons'fllahurcs jn^’à 1d'‘/SEfi^Æiflhti-,*T?(«tfooit 'point
encore fesrfefeurces pour multiplies Ie^pÿôfeâtons»!dt^^®m^ra£!*î?^e^î dtais" ceà
Cliarles-le-Sage préfidoit lui-même au choix' des livres defiinés à former lhBÆfièclfëquë
desi’ Peinées., dont ‘Pédiicatibn doit êttè Ifôïïaufefdgflaofôùrce de la 'féHeité publique.
[ 1 ] I l y a quelques ouvraj es u î petit nombre qui'}
ift.] SshnÆyi _i.’pM’Vr ^ . c t;.î~ iÇi g. Jjc i iiR o ijf-,
I l <."î ■> hlj^i’jgusy’ J]e (»> ^
p tiir t r r t ifcn-eÉ(.Lt'iJft J^aêlTuifo U t a~“.Li
fl 1 ' éi* \ k i t ]1 1 lanjir io 1 J i t I j l L. ^
w f o 'l ^ y r t n t à& pf / ' h"t ' . HTcfi.. k, i (
fui,9< d;:ns rhs'tuiïr-tHgénieiiï ('■"intfhatfl ' t t i 'î 't n f '
coufue j le modèle de l’Élève & de YInJhtuteur. Il
nom fous lequel on prétend que le célèbre Nicole
a vfïïsifk." t tkher. r/ ur. uui H B t .Ujfÿ,
VAbbé Daguet, qui le fit pour le f e à î n é du Duc
de'Savoie : ic n livre eft tombé d ms l’o u b li, parce
qu il eft ennuyeux.; mais on en ferait »n|o îiv rag e
excellent s'il écoit réduit à' un oiï deux VOlutfiesi
Ë n f ir l^ f e r a g e que k ,y i ttg V p U
tr . 1’ ■ •. ira
y a aiiül quelques épifodes fur la même madère;
dans le Roman A-Adèle & Thé are, , ar Mada îe
. , . Mais en avouant
dennent des ÿüisl & des' maximes excellentes
qui ne fauroient être trop, appréciées ? il faut avouer
,„,àüMi.avec ài^^^^ l î d emtions
q u tm é Û grande Inflitutionurfaitàilâjp'fatique àoïé
Gauféf ^i-Î d'éfôjfpQii?' dlï ■ ' ' Humainî
E n effet,{ §9.^#
verains rencontre prefque toujours dans la nature
cli'ofès^ 'des^eGÙeilà p^M^ari^vitableaV
:‘Pàns„.;c^es,. êtres îiréci&ujf
^jÉÉaciBilk dans l’ufage, ces deux Inftitutrons font
^dahsraM^êml^%£ore,el^©é^^§î^le^É^dTàvd a |i p n ^
donner-àii- E rjtd& e isèllë-- de. ïhomme ' qu 1 *o!Bw fèf
^d&.;bafe ,à deyiqri.^ Oplle
^ » M l i nnpM, la fois au Souverain. L e m a lM e n f
éfe exerçant ^ ’âSmçifé1
/emgliai f être
que l’on craint ou de qui Ton efpère ; on ne parle ■
1 qtfà de dernier ; o n ' dirige^ td ü tv è r s vMPhi|t맓lpf^ >
Eliomme eft-» indignement-làcrif^ p a rr^ eK fô iq ê i^ *
(^ ^ f c bmple ,
VEétiqueYte'', p li^^êo^ ffi^esAl'es'-pafïï^^ ^afÈfeirtei
néceffitent. Enforte qu’une parfaite éducation en ce
^ e n r e ', ’f ë ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ w f e 'moral ün^ëritaBjoe^pci^
^ ^ n è n e , -a "moifts q%e ’ les grknaoe^ql^lités’-dd ceux
qui préfideroient à ces fortes d’éducations, ne • fur-
-, comme j’en
plbs l>as' des exemptes. -