•xx .'■■■ " ' JD ifceiirs Ju r ÜHïJloh-S
BotanMe'pr^êrera’îton'iôii^v’ÿ k j ilickr le rockers de* Alpes pour y dhei-çheî
c-es iimplés rares qui ne çroiftènt point ailleurs. C’eftdà 'quedes .Sffiwwzs;, lfiHuftre
jZ-i iJ rref 'r[ -Garidel, Bcwreli r , Haller ’!j Gér, 'd^tîy'™£rtf''7*l1 J-0 rette } V illar s &.
tous ées hommes fameux dont s’Èonôrela Botanique^ font illé étudier le gt and, livre
de la iiaturéj p.oùr nous donner ënlükji|§ catalogue uni n de 1 s prbdudlions.’
C ’ell au pied dé ces montagnes cpié s’étoit réfugié le célèbre Philofophe d G nève,
moins encoi e pout fuir la perfccutiori cfe cetix qu’il .ayoit vus.} difok-il, de trop près,
quepon-yv, livrer fans difti^adion à tous les attraits d’une feience-.qu’il cnkivoit;
•avec fuccÈs , & qu'il auroit fans doute, perfedlionnée, fi fôn malheur me l’eût pas
rappel lé dans la Ca pitale. ;/ •;
Parmi ceux qui alloient étudier la Botanique dans le montagnes du Dauphiné,,
aucun ne s’efi av.ifé de donner la Flore du pa t où il puifoit la connoiffance du
Régne végétai y & dont les variétés du climat, de la température & du fo l,• .donnent
lieu d’efpérer une récolte fi abondante. M. Gueïtard^ auquel on doit des obferva*
rions fi importantes -liw ies poils ,' les glandes & les filets dés Plantés, M. Guettard-
qui a- donné le-/-premier en Fram e i’iâee d’une métliode .naturelle, en claflànt les
Plantes des environs d’Etampesg;;fuivantdes Ordres de L it n i, filent pas manqué de
joindre la Flore du Dauphiné a fa Minéralogie, fi M. Villars, l’un dé 'fies' .compa- ;
gnons de yoyages, ne s’en f î t - chai gé. Cet ouvrage fi utile n’étant point c me oré.-
publié, nous avons cru pouvoir donner le 'Catalogue dt Plantes 'Alpines rademblé
dans lesouvfages dès meilleurs Auteurs, pour fêrvir de fupplément à la F L re Fran-,
c ife que nous avons inférée dans lé premier volume de- cette Defcriptioiï de la
France. ] 1 nous a paru néceflàire d’y joincb e' YHiflo re Naturell : du M élcfe} q ri fourni £
la Mann< de Briançon, la Réfine, &c. arbre pi écie ux j trop .peu connu en I ruic-c., &
dont on devroirmultipliei la culture avec celle du Pin, du Cèdre, du Sapin &
autres arbres réfineux
A r t . V , Zoologie ; B ejliau x ; Agriculture -, Commerce; Ma ifichires; Iniiiflrie.
Ces ' objets qui forment autant de'.paragraphes dans cet Article j ne pouvoient
être omis dans . > J defeription du Dauphiné. La Zoologie de cette Province offre
plufieurs efpèces d’animaux qui nefê trouvent point dans le relie de la France tels
que les bouquetins, les urs, les chamois, les narmaues ou rats des Alpes , les lièvres
Maries ; les fa ij ms-, les perdrix blanches efpèces de gelinotes, les aigles} & autçes grands
oifeaux de proie, Vapron, petit poiffon particulier aux rivières du Dauphiné, &c-, &c.
Les beJUaux y font prefque l’unique reffource des montagnards, enfévéîis fous les
neiges pendant dix mois de l’année dans leurs étables, avec les animaux qui-les
i; réchauffent
'' i l e s . P r i n c é s - D m i p h a ï S i .
xIcMuffétff d ^B fewi'Qflc, ^ ^ ^ B Wtffefatid^M ir laifsPaR dû leur chair t ,$tG. &cf*
^vaht la çli^^P^doh |oi|.dé la laine éÈplfe à la primé
tîmi' e f s a i S I M M toute
l’a n n é ^ ^ y * J é s w a ï n s j j j de mûn ^ S es , l^mhttulon rèbufte
donne des lumières fur les avantages .anfeflH&tton en plein air.
IgAgriculmisf Jii w^hùplnjKtQris je.. paÇd^ftUTievJïff^l'ùiT Sél tains
|K ® n sÿ j'aijJïûiiondation dkft|i^&j,aj^Ks toutes les
®àfnesi^®^^adâtion èv lcbc^jdnntn''li.y monugTt. «Ijk'fiïi-bojikt t b>(4e'*ruteiés^
Lu digue- du PluloiiÇiph^i
(ULwSinqxti i. a^fe^tiirp'ij!J^l^^c%n^d|s@ajÆltlafetun Lotijoi/^Tü< t prdei
en [ i Ti ni'?. (nSl'.ygm;ilBÏSn,t ùlli>iti^i^ifo.j.q uoffinu •• athfen^[ppi ri s
■à un d gicr-de-pqÆi’iou, m ^ Riimjht.ipT'-l^' ûtl- |üliLmal, SfepCntcs
id e - .îm o T it^ S îc s ïk U i3 tV & d f «= l û ^ d l A i 1 f f m n t
«fenient des IgI I lI' dïffn rtgaîton t f i N , j J A t f f a u x frais
des. Cultivateurs riverains, pour difiribuer ]es èaux dans la laifon o i le s terres en
ont befbin , eft une des plus confidérables & des plus difficile entreprifes en ce:
genre que l’on conuoiflè, &c. Ce contrafte avec les procédés de lAgricuItttré
fi-ançoffe , fera plus utile dans nos Defcripcions de.Prov tees , que dans les li>résv
YUicmâiPflè(Uionniqucsj’^2Î:iiS--^^'",l'c^ujîlt ^.*fritp.^1unfp,a}S'‘lgUiolt eft -plit..
Wu l^tiphiii^i^Si^lhn**dbutc|mm^^^4tb\b1t.'%^là,J.^irivm'de
fes wSflûtlions BP^»fecnic dt fe§ Hapttahs qT
On y compte fept mines d’or ; une mine de ■ platine ou or blanc , vingt mine» |
iVIrglnt *douy Jdc-Atnerg^fc;, unV riim e j^ |t^ ,j^ ^ u«h ii,rn^'lnl$^ E tti;nntt|»qua|rb
1-ninec de ciiivré., ]& cinquante mines de plomb. De toutes ces mines il n’y en a
eprë cinq à fis d’exploitées, qui fourniffent à diverfes fabriques. La laineri ,fcl-s fi)jii^:
.k-.“' cffuitj ts ( L l t^ «lmslxntrtti n n u u .^ â |l.
ô- itdii tfe ^k'I^b ranch es de Cqmrnefce v tccjiJtJj^pnmt’ tG lictroiirerneut, « on
pouvoit tirer des richeffes du Pa) s & de l’iitduftrie de fes habitans, tout le parti
dont elles font fufceptibles. On donnera dans cette troifième Partie tousks
■ details dont ou vient d’annoncer les titres, & donner l’analyfe. Nous euifions déliré
pour plus de perfeélion, obtenir les éclairciffenlens que nous avons. long-tems ;
follicités dans la Province. ’
f: