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 M   I   N ,(E   R A L   Q  G I E 
 d   u   d 'A . u.  p: h  i w  e : 
 '  •  'Grand’ nombre  dé -mines  de./tpu$'les.’.pays-,.pluficurs^dii  
 Dauphiné  du 'moins,  fon t  dans  l ’une  ou l’autre des. ek xonf-.  
 tances  dod'f^nylehthdè'' parler^ Qfi/a S  -par .exemple ^«.abandonné  
 peuple qu’on Idoh ’la découverte de ces fubftances, fouvent 
 même-ila'fù. tirer-parti par hüunêmc de fes'découvertcs, 8c 
 a fondu les mé taux, -qu’il déçoùvroit-bù-|es? a -vendu tôlsq,u|il • 
 les  tiroit''.dèi4-j1 terre-, a  dès-artiftes  1nieux outillés qu’eux 8c 
 plus H   étïlt de; fondre - ces :. fubftèinçès avéc • avantage.-ôc* 
 profit. 
 * p ’cft aflcz la  marche de toutes le sdécouve rtcs en ce  genre  
 dans tous  les pays 5  les mines  8c  filons  font communément  •dans lesîplus hautes montagnes',  É   
 endroits^efearpés p ù  l’on ne p eut'grayir qu’avecbèaucQup, dé"  
 peines 8c dp périls ;  il »faut  être ‘aceoutumé’^è s 'fa plus tendre  
 jcuncfic à cfcaladci  des montagnes’  de  cctlc natiue 5 malgic 
 de pareilles difficultés., les découvertes fe  font,multipliées , 8c .friais  f 
 ce n k ft  pks faute, de mine?,en .tout gen re fi^ é iè^ p a rt iè  ^dc f e  ■’  gictife. 
 minéralogie n’cft pas anfii'brillante en.France qu’elle lë  devroit cjùcs  ,Y 
 être :  plûiicurs p'bftacles 's’y   oppofen t foièventï,,  la'  fîtuation roient- 
 ■ des m in e s,  la  difefte de-bois p u   d’eai1 ne font pas,  les  moins  . ' fifuée^li 
 fréquents j  fouvent ‘les filons font pla.cés  dans,des  e n d ro its fi -exploit 
 é le v é s q u ’ils  fon t  fous lés neiges ou les glaces pèndant  pref-'  
 que  tou te  l’anncc  ,  8c  qu’on  ne  pounont  les  e x p lo ita   que  
 pendant  d e u x ,  trois  où .quatre mois’ }  d’autresfois ces filons ;  
 .font'enclavé s  dans  des  rdçhe rs-fi  ëfearpé s,  [qu’pn  n’y  p e i it   
 .parvenir  qu’avec lés plus  grandes  diJÈcultésyjdf  forte   que  fi  
 l ’bh'vp ù lôit attaquer c e s f f i P n s . / ; ' d e s  travaux  
 préliminaires, former dans ces montagnes des  chemins dont  
 i â   fephi-Éiù'âiion 8c  l ’entte tienfcrdierit peut-être  au-dèfîus du  
 . .produit  que l ’extiaélion de ccs ’mines poûrroit procurer.  , 
 |  S i  les^ihqns ,fbj3t  agceffi|ri<s  peuvent, s’ exploiter  façjje-  
 xnënt,'  là  d i'fcttedè b o fs^ itT o u v e n t   échouer tous  le  projets  
 qu’on  imagine pour  tirer p a r ti de  ces mines j p c t  p b fta 'c le^ ^   
 .trouve ordinairement  lorfquc.j-'lcs  filon s'fon t Vers le  fommet  
 .dès. plus hautes montagnes y les habitans de des  cantons marn  
 qù en t  communément dé  bois  pour  les  ufages  ordinaires  de  
 la  v ie ,  &  font-réduits àf,employer des  boùfes  de  vaches dclfé-  
 chées  au fo le il ,  au  lieu  dé  b ois 'qu i Icur 'manq&C i-ou.qüjils  
 feroicnr o b l i g â ^ ^ J c r   chercher  au  loim  E n  e ffe t,  c’éft  une  
 lo i  allez générale que' les plus hautes m ontagnes fpn«’dénuées  
 de  bois  vers leur fommet,'  i l  femblé ,qu’il  y   ait un terme  où  
 "les arbres rie puifient plus v’enir 8c  croître j on n e trouve alors  
 que de chétives plantes,  les axbriffeaux, fi i l  y  ema quelques  
 u n s , fontvfa.boùgris  où. rampent  naturellement  fur  la   terre  
 'ou fur lès  rochers. 
 I l  paroîtra peut-être étrange d’çptendre dire qu’on  ne  peut  
 exploiter certaines mines  faute d’eau 5  on  fa it ,qùc l’es  hautes  
 montagnes fo n t   les  endroits o ù  la   nature a   placé les  grands,  
 réfervoirs de l’eàu quT a r rb fe jà ? të fte , .c’ eût de ces m ontagnes  
 que les plùs grands fleuyes 8c  les plus grandes rivières fôrtent j  
 il n ’y  a guère de vallées entre ccs  montagnes  où  il  ne  pou le  
 des tprrens.confidérablcs ; ces faits fon t y ta is , msüs fill tombe  
 beaucoup d’eau de  ces m o n ta gn e s ,  cdmmç'  elfe tombe fou le 
 n t  dé très-haut,  cette eau ‘:eft d’une  très-grande  rapidité  fle  
 p a fie v îte ,.  de  forte  que  cés montagnes  Inondées  d!eau dans  
 les fontes  des neiges o u   dans  lés  temps  de pluie,,  font- ordinairement  
 prefqùc privées d’eau lorfque ccs temps fon tp aflé *,,  
 8c fur-tout fi i l  y   fuccèdc  uu  temps de  féchcrcflc  5  ces  bbfta-  
 clcs feront toujours caufe  que des  mines, mêm e   rich es,  ne  
 pou rront  être  exploitée s,  ©u.les.dépenfes  énormes  qu’elles,  
 entraîneront avec elles, dans leur exploitation -, fe ron t dès plus  
 grandes j  dépenfes  que  dés particuliers  né pourroient  jamais*  
 fupporter, 8c auxquelles les fo  u verains fciils peuven r, fn h yen i r,. 
 une m inc/def.çuiyrb'àxaufe d e ^ |m i p i e -  de$ chemins  
 8c la  rareté, du ,bois j  la montagne ■ o ù . cette mine, cft-placée  
 fe   nomme, la,montagne d ®  la -C o c h e , .fon  6uycrture',eft  au.  
 revers de la  vallée  dlp Grjri&vaudan : une mine de p lom V q u i, 
 .  
 à  k .r ig u e u r , poûrroit être,exploitée pendant"’toùtfe  l’année,  
 ne le   p.cut êt fè 5& c ilép ï^ tM ^ p ^ h d an 't quatre m b isfeu   envi-  
 :rôn^-éhefejï’^ l n é ç . a u » m b n t é g n e > 4 é;B6u ^ c r ,  
 Tune des plus hautes du.Daùphiné ^  qu i,®ftéj)tr® Q e lÙ J^ ^ i   
 nomme Tâi’llcfcr 8c le déficit 5 elle cft d’iin  accès plus facile,  
 fon hfbm rù e t, cft  ordinairement'  chargé  Ù’ une pi^qi-  
 , de neige : on  poûrroit y conftru’irè des ba-ra-  
 p? baraques ' ^ ''îb r -to n tfrè s  ^ a ÿ ç illeu r s   ,pour-  
 pfFs y’fubûfter long-temps i  Une'autre  urine de plomb  
 Id ahsunc montagne  âppelléc le D é t ro it,  n e.p eu t  être  
 lié e  faute d’e a u  6c  de b o p l ^ n ’y  fes 
 environs, 8c   en outre e lle eftinaccefiïble ou d’un accès pref-  
 Iqu imppfiiblë.  w 
 Imines fe fon ttro u -  
 pes terres-,,  ont  fait  
 |attaqiïées,j la dureté  
 îc'd c  plomb'pPMÇr 
 La  dureté du ro c  entre lcquel ccrtaihë«  
 v é c s l ( ’al^n^i»n’ce des eaux  qui  fuintehtl  
 abandonner quelques mines que l ’o n  a v o il  
 I d u r  Qç, arfaltuceffer, - lé s. travaux  d’une m  
 nan t argent h Ou llc s, qui cft. à frpis quaej  
 |d ’o ifa h ; é ilé é f t   utuée aù P on te t, monta, 
 ne  à,cinquante  tpifes  
 au-dclàiâù  filon , 
 d’n n e   bonne  qualité .hsbmpr.étend  qu’Ü -a„été.déçouvèrt.‘<ôc  
 travaillé’ par  les Romains j  il  a deux pieds dxpaiiTeur ,  il rend  
 environ yingf-Cinq livre s de p)omb'\par quintal 8c deux onces  
 .d’argent ,.U;eft;eqmnie4^b«'4 ^  > ma*s  roc   très-dur j 
 Indépcndcmment'.dejla^dùrcté  du ro c ,1 l’abondance  des  eaux  
 a  encore fait  abwid'bniièr,quelques mines en Dauphiinc ;  une  
 <Je  ces m in e s qpiv^Cf dans  lé Mas,- de - ^ t r c il lè , ‘ te rritôjrb  de  
 S avines,  fubdélégation  d’Em bru n,  atiroi-t été  exploitée avec  
 avantage fi l ’épuifemenr des eaux q iîi travcrfeht l^ ifp n   8c  la   
 .dureté du roc  n-’eulTçrit  pas excédé le  p ro fit'qü 'p ricfuM fi‘pu  
 faire’ 5  a   l ’eflàl. cette mjnc & :^ u t ^ n L q u â n t e -n e u f  liv'rés-'de  
 plbmb &  nn gros SC  demi d’argent pqr.quintal j  ce n’ef| lÙÀfë  
 qu’il ,p a ro ît ,  que  l ’abondance  dé' l’eaü-i -puifque  le  rocher  
 n’ étoit pas dur & 1qj^£fskùJeyoxt au p ic ,   qùi^a-faic  abandon1*  
 ner  une mine  de  cuivre  qui cft  
 Riyier d ’^ ltliem o n d , ,  elle   
 rend quarante-deux livres de  cui  
 p.ur p ^ q ig i t a lV 'd e  .filo n   
 a x n v iro n   un  pied’’de  largeur  a  
 rbndvqù'Jjùiis’qulqn  y, a  
 crcufc j .pour fe,débarrafterdes e.  
 ,  o n  a v o ir c om m en c é , u n . 
 percement au-defious  du p u its,  |  deux  ccrtt  toifçs  plus  b a s,   
 pouxp.reùdre en même temps troisfilon sq uis’depicnt fait voir $|  
 p o u r  arriver au p remier,  il  faut  cinquante  toifes  de  trav ail,  
 il y  en  à fix de fa ite s, un. troù   conduit h vingt-cinq  toifes  de  
 g a llcrics,  l'on  y   trouve-enfuitfe  un vuide de deux  cent t o i f ÿ   
 I  en bas où l’on  a  ex trait,  & a u  dpfibus ip ^ :p   ynide il y;.aymic| 
 ■ autre excayatipn confidér abl c ;, i f  faut a ppar emmen t que l ’on |  
 ajt trouve  que  la dépenfe  cxcédcroit  le  bénéfice ,  malgré'  la  
 ^ quantité de'cuivre pur  que  le m inerai rendoit.  
 j-;" t fc a u t r e ' défavantage»très-contraire à   l’encouragement  del  
 l ’exploitation des mines , ,qui • par m alhcurï h’eft que trop’ fré quent 
  en Dau phiné   8c' dont  on  n’a p as encore  parié , eft  le l  
 peu  de- continuité,  que  les  filohs o n t   dans  beaucoup  de  ccsI  
 .  mines ; les filons s’ypréfentent d’abord  d’une manière à  fiat-  
 ter ,,,on-ics-fuit. jiufqu’à^Thc., certaine  profondeur  av ec,fru it ,1 
 'M>  I   N   È 'R   A   L   O  G ’ I   E 
 mais  peu-k-peù ils  S’amihpifient &  ,céfrchM<^ti'èréménÈ^  où  I  
 • I l s  fe'rétrecilTenth ùn'p'bimqu’ils fp ntp e l'd lé  toiitèéfpéràfifce  
 de lesretrOuvcr avec la la tg cu r  qu’ils aVbiéntdabÔrdj-pluficiïrs  
 /i-nincs on t été1 abandonnées pou r cet ,effet : o n  a ‘péndant pmi^ |  
 tlM^ciuàrante ans tiré'de la miftclde,p l< ^ b ,d’'üh'e ‘minièfé>qWéft  I  
 ^ p B c a u m é   d ^ ,}^ r ^ ih d c s ''';® s  'vémes èn fôn t m a in ten afiffi I  
 ,  petites,  qulôn-lies>a  ab an d o ilii^ ^ ^ p a '-'èg alem è h t  ccJTc  de  
 ^ k - v d ^ l^ - à   Gèiië'  de  la  ^ y a l fé ^ ^ ï ie ft t iè r e   fitc|êë^i;qùa‘tie   I  
 àu-déftlîk  de  B r iaW Ç ^ è ^ fu r   la  D.urafièei I 
 le  peu de ^matière  ^ifbmen' tiroit  y  a.forcé; rbfcft-mis,' 4b’Ù*tfe  |  
 - la  mêmebkufe qu i‘a   fait ceffer fes trav au xb tibn 1  a 
 |  S i ;  eft h. crois,quarts  él'c  lieues  dn Bourg-d"odfan;  on  y  I  
 •'hvoit attkqué fix filphsbbntenarft les ùhs de la ’iùinb 4 ^p©Èùb  |  
 .f8c  arg en t, le s autres dé la  min e ;de  cuivre j  la^ p lupart 011L été  |  
 'î/bandonhés-^lOrfqu’irs "fè  récrccifibicnt,  quoique4 c minerai  |  
 ^fût très-boïi ï le  filbn^cu^e'  s’é tant r ë d # t  à un  | 
 -p o u c e , ayant’ éu  jufqu’k' diXr.HffP pouces  d’épaiffeur,  a   été  |  
 . également abandonné: j  ceCt'é^mi'nc  éft fîtlfée au  BOntét1',  foiï  |  
 fidon eft appclifc  la  G irau d ,  il cft pur  8C coupe un autrè?filb iv l  
 Cle'la-fô.ême  montagne i  on' y, a ’fa i t  v ingt  toifes de  gflllérie j «I  
 . outre  l e ‘rétrccifiemélit'du  filon  ,   la   dureté  du 1  roc^ au -jÉ;;'!  
 fa it abandonner  la  mine dé'cùiyre fituéè'aux Hièresvi paroilfe  .1  
 Ide la G r a v e , o n z e  lieu e s^ P b |< îfÊ d è  G féh b lg l.c |ln in c r -a i  
 -diu  filon qu’ oiany  avoit ouvert rend vingt-denx livfcs;'d'e .cuivre  |  
 mofette par  quintal deïminev,. il-k'quçjqùèfdis  c ih q ^ i îx 1 p 0 u - 1 
 ■ ^Miè^mancjuera ipas fans (Hbiitc de fe trouver de ces hommes |  
 qui .p'enfcnfr qu’i r   fulfic dcd é cou vn r  un-fiilbnidc’mines  p ou r |  
 ^Um-tôt en  entreprendre l’èxpi'oitationy qùi 'dirbhfe'qhM’bfi. |  
 p}jj|u£Ôt manqué  de cbnftknce .dans J.c ttaVâil ■ que -de matière  
 r fêm e , 8c qu 'il-he faut-' pas,^abandonner ;unmLonvpàrce  qu’i l  I  
 S’amiîifei't'jÙf(jù’‘k^dévmlr-prèiquc  à  riénî^ je  fÿaî que foù vent I  
 .én'-ebfïtinüantlc  trkvkil d'ans  la   rnê tue  d iré ftion ,  le   filon  fe  
 ^retrouve  aw b o liçd ’üh certain,  temps avec av an ta gé , ë p p lirT#l  
 # s , frai& quton; peùéavôlr- faits p o u f  fa1 recherché I  cèt heureux  
 •évènement n ’eft pas fans'exemple j mais il arrive âüfiî foùvént  
 ^ u c   xout  le  travail  ,eft  en  'pure  p e 'f t é ^ o u   qu’il,fa h d ib ^ fè "   
 icohÊîh'ùef' 'fî,pfôfohd'eméntV que la dépenfe en devient medii^  
 •fidéréble j   ■ qù,‘êllè“ibft  bien  capable  de  rebuter  fes- entreprê-  
 ’heurs' qui .îVohi?  pas  l| ® I f a n c e ;k è >rèricontrcr  de'hbuvçàù^lc  |  
 filbn  êe dé-fè dédommager àihfi dé  lèurç'avan'ces.  • ' 
 "îOn commcfiCe àj rèvenir de cetfébp imôn flattè'ùfc répandue  |  
 parmi  les  mineurs  ,  &   qui  s’étoit  communiquée  jufqù’auxj'l  
 ,'fayb ir qiiefies-filoîtis^ des mines  
 fo n t  comme  autant  d’arbres mçjtalliques qui’ ont,leur' tro n c ,  
 téurs^fafiche's |  '«lents 'ramifications  8c leurs ' raèî f iësbu  qùe  
 Cèhtblâ'biés'.aù fyftêrrie -vafcülait'eMcs-animaUx j i l s  fuivent des  
 éivifions 8£  fbus-divifions qui  repréfentent ce fyftême  vafeu-  
 lairc j  ce t te ’Opinion; dcja^cbitiba ttùëppàr  piufie u ts minéralb^ |  
 ÿ if t e s ,  8c  ■ nommément'  par  M.  ODuhamcl,  habile-  dans  la* |  
 minéralogie  rexplbitâ tion  des mines ',i par un m ém o ife lu   l  
 k l ’Académie dès  fcicnces j cctcc op inion ,  dis-jë ,m e "'po ù voîtJ  
 fê u v e n t   que'donner-  des  idée s’faiifics  qui  devbi’ent  n é c c fià i-1  
 këmcnt i n fiuë^mrl^éxploi k t f ô i ï 4 ës minés,’ 1' •' 
 Un filon  de  mine  qù elcbnqùc,  eft  une mafie È ’uhc  fu b P rj   
 ,tah‘Géèmétallique  q u ïk   rempli un cfpace  vuide' formé  entre  |  
 aeuX  bancs  de p ierre b®Mè t e rrë^ ^ ù v ra  rempli* ^ {ë n t lè é  o u 'J   
 î'feh p a r t ie , tjüi cft con'iin'ia  où  inte rrom pu ,  8c qui s-étend  ou  
 fibfi dans-les  autres  cfpa-ces  qui peuvent aboùtib^4’'b®lui-ci j  il  
 cft des filons''-métalliques  comme  des  filons«$és- fùbftances  I  
 § ' . T ù M L - 
 D '• £/'  •D 'À 'V  SP H I  -N Ê:  ' 
 peuvent  étle  lé^CTfiâ^’ de  roche ,'les  
 calcaires ;  ch  ciTct, 
 qu cft-cc1 qu’un fil'on de cryftal:  de roche,  fin on une inafic de*  
 ëfpace q |è   cette 
 I Ratière àîèiîouvé  vuide e | | I i  deux  banês^dé*rochers  qui 
 , en fuit pins qui moins l’étendue &:ks finuofiLésï  ectcc^définition  
 eft d’a-utant pins y-raie 8c a^d”an,tanifpl'us de  îapport  avec .  
 rfecllè^é^ô^^àoiiÆéMès^ilx^ns’ des minés, que  te cryftal ile 
 i avec * 
 ^ès éh,'fil^pfbbmilgÉ'- defminçs  en  effet  font mêlées  
 f*  j ^ È ^ ^ ^ S ^ ^ ^ W ? s^ 'b ^ v am c r c   de Iç-ràppeJllïj  
 ;ceq®’o n ^ Ê  avoir vudaæ;é é é ^ p e ^ b ^ i^ : f e s  curieux ï le 
 h’y^pltjon’ pasidé' mbiééaux fié mines-mSlés, aÿecidéà  
 |  cryftaux décoché'plus, qu moins gros ïfles mafies, 8c comme  
 h d ë i M f f i f p l i t 
 foLWcnflcnr -bafe,pa'rfcméc  de mine de fer,  &:  ccs  cryftaux  
 W ^ h f f ie jn t f em ê f e id e  gros cubes de'cetceiminWqùj^en-  
 |%éht aux yeux  des-  curieux  ccs lnaftcs  plus précicufcs-  plus  
 fep'orüàntës j  oh ëh ,0j^djr'é'a'dtaét'des fubftanc^Sart^éu-  
 ï'i®s  'ÿ /p a th eu fe  ^  crcft1 d^aWè’s^’pfemières'  fa 
 imâtière rhinéralc pénètre iSfÉ^ïouVenfj il y à p |ù U é® iç è   
 l l f o n q u i  nefQiën't unies k^uj’^uartzfj 'c^|Sh^ÉP d led *u  
 lixomdc crâtfManSlcs/mihes des Vbfge’s , ifeft « è r e  éhbfë  
 du  quartz  pénétré  d'clmarièi;c Iminéralc,  unie  fouveni:  avec1  
 ië^;cryftaux dclo.edîre,  petits ïf eft vrai, maas^his. ou^mp^nsf.I 
 quartiers deq’ùartz ou d’ahs jès^âvftés-^JlsS pèù’ycrif  
 D ép lu s, les mafies"de pierres qui  compofcnc une montagne  
 ne font pas^continucs, maissdiilpiiag.Liccs en pltisiou moins  
 l'di&h'ês' dônllçs^pJiÇcÙKm^Dieffm^  5 iès matières 
 qui forment ccs bancs  ne fc-folat pas  toujours appliquées  les  
 |m f^ ;mr|Ics,  autres  jt' p é  |ias-  entre 
 ces.bahcsldcs.elp'àcésqîlüs bu'mdins  confidérabJcs &:^plùs où  
 îïfbinsétendù's*: d’après  ceçtèf^hiai-qùc,  ©n -doit  fcntirqitfjî'  
 Æpu^ouVènffe formerdans cels cfpaces dcs'fil'on's de la même  
 ou dé^àïfférentèsmaèj'ères^'c’ëf&frécfiëm^h^^^q^S'ohférvé  
 |to'ûâlè^u)t:^queron fafi’èùû'phi ts po iir exploiter ùn%niihcv  
 quelconquel ,fîfe%bàncs fon^'orifontaux iorMfMfcà percé  
 lé premiet'banc 8c   qu’bh cft  au^'efious,  on  trouve un filon,  
 ^ifê^qùatmVue fÿkth fluor} ;'bûuh toutè'-'aùrçc^m  files 
 ’ bancs de la montagne  fpnirnôl'ifeÿs & qu’on?"*fai{ïc ‘un perce-  
 lé  pépier-  ÿ É » 
 trouve l’efpate qùi éft''èhtr|'éè,6ahc Ic cèhii qui le fuit ^ rcinv  
 .pli  de  i’Ll^^fâ;.iïclc4’autrc  de ccs  fubftanccs j  û  on continue  ■  
 r5 & 0 |illl^ ^ 'f^ ù ù t r e   aihfi^ü^ëfiivement' 'lefs knes-bjCi-fes |   
 autres do ccs matières  qui forment des filons' entre les  lits dé  
 ccs rochers.  ■ 
 - ‘Si dans le  temps de la'formafiôn de-là montaghè ’où^aptés'  
 fa formation,  par  imcjcaufc quelconque,  il s’eft  fâît  dans  
 cette montagne une fente ■pcrpendicnlairc^^p!bhqllc,■;,  qui’  
 ait coupe tous  les-bancs de cette montagne1,  Ôc, fi  cetCCÎcriG^" ’  
 s’eft ‘remplie ’enfuite  d’une* matlèfé,. méfâliiqùc  ou) de toute 
 ,'aÙKè h«Ù:l-'ir®'> 
 de  bancs , que la ^cnte 'éü pénétrëraëffemême, ; I; ’, ■ 
 ' ,'Xb"d't ceci.fuppbfé, jl'iëinblè' que rattaqued’uhè'mjnè doit*  
 fe  ïake .fulyahi^que  léS'b'ttfiGSiMh]|ïa montagne- oùSÿo^k-’ 
 h o r iio jm ^ ^ l^ fi^ îlë -fè îa  lul-mêmé, il fetâ perpèndiétilaire  
 ou oblique fi les bancs ont l’unc o ù  l’autre. dë ces directions j 
 H  x