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 SECOND  VOYAGE  EN  DAUPHINÉ; 
 •;k  _  'Parti  de  Grenoble  È premier Août  1 7 7 5 .   '  ■  • 
 JE N foi tant par la poitc Tiès-Cloifties , on fuit la grande route & on  
 va à Ëybens en une heu re , en fuite ©hmonte, en fuivanc la rive gauche  
 'du yaljôn  d Eybens  -jufqu’à Tavernol'les  en  une  demi-heure 3  ou  On  
 quitte la grande  route qu’on  laifle à droite, & on  prend la  gauche  par  
 laquelle on  palTe i|edp^jt$fbm?: ^ :. n^nteg©)*; !Hngvd#aI%eïU:é; a fp  Au-  
 gonnes j  enmpptahtA à.,Tayernollèsil^i^t .desITcH ^ ^ ^ lfeyde^ a rues"  
 argilleufes,,  &  près  de  ce village1  oh  trouve  des  çailCous.'rdül'eSS-- aux  
 Augonnes il ' y a du  fehifte; desAugonnes  aux 'Herbeys  dix minutes j  
 fehifte ; d’Herbeys aux Alberges crois auarts^d*heüre .*fchij^^br^^[e'jM  
 •ïnaifon dcM.DuvIllard^Yur'la hauceui on’mâtæVe^ur'lc fehifte., dans  
 jM^qH^mce^m^ ^ ^ g ^ e '|g D esdAlbergéis^&^ ôn!a^^^^crQuynësj  
 3 e' Prémpl J'^ ^ p u I^ t^M m e r a ^ e ^ (^ eH ^ t unÇ^MC^d!heure , îjsmftë# 
 on voit du  fehifte par-tout  fur le penchant  de  la montagne où eft 
 iîtuée laGhartreufe de Prémgd 3 & Ykillle même eft bâti fur  lefchifter  
 •Ï1 y,  de Ëèâg^eÿes: j ^0 m. |^|p|Cra^eÿp 
 %/hdurg  oh lâiÆvàTdroit^leigrand^cheixiin. de tiGa^ ^ 6 3 oMn^5 uM5S  
 gauche en  fuivant  le p'atc  &  enhemontant la Romanche fur fa uyç£j  
 •droite; à un quart-d’heure de Vizîlle on  pâlie  auprès d’une papeterie à  
 •droite3 un quart-d’heure  plus loin on^traverfe le  village .du^Péagc ' où  
 il faut payer fix deniers par perfonne^aSm^^^^-vis^hir la\jrive ;gau-  
 'êhe de  la Romanche,'le  village  de'Mefage, fcliifte  dut, du Péage a.  
 "Sechilierine  une  heure;  de Sechilienne  au  pont de Gaver un  quart-  
 d heiue ;  on traverfe la Romanche fur le pont de bbis , doù ©n>va  à  
 ■Gaver en un quart-d’heurè ; de Gaver  aux  Clavots 'un quart-d’ heure,  
 païïant avant les Clavots un ruifleau  fur un pont de bois ; * des :QlavptS»  
 iàvjHvet n^Keufèipa^mA^^obert  8c  la  .»pont ae% 
 bois auprès de Livet.  '■■. 
 fDe ldvfet:SgglB^pi|l enldgux^iQurès^' ©aÆmtàà nn e^denû Jieure .le  
 vallon de la petite Vaudene qtu a fon confluent Hans  la Romanche3 du  
 côté oppofé à celui de l’Infernec ; ces deux valLons formoient ancienne-  
 'm^^ ^c.co^ a'èraDie^q ui^mi^à'emt^n:^<Gren^re:;^!^-Jdetfël^  
 danr^^laifle’à  dioite le pont de Vaudene avec "un (foengrT. qtmcpifi:  
 ^ttid-àn^Bdurg-^oifM^uh^q u ^ ^d^hepré^pi^p^m^dlifl^Æganche-.i  
 pente^cHap^fe,&v\la. cafcade de Baron, dont ong  
 pMegPeêorneEÉmdft^^^^i^^&^emohmrd^Roma^ ^ ^ ^ mi^M'ye  
 l^^iWmfq^ ^^^h^ e ^ pOnlt^^i^d^^ite&r^îer&ig 
 on.remonte’hirïaifiv^MÆt^la.'É^B ^ ^ E a ^ ^ m e siufq^ ^ ^ ^ '  
 mond, en palLmt aux petits hameaux du^Famiei. & 'de laTernieie,  il y  
 a du fehifte  dur Tur  les  deux_xrfe de la  Romanche3l'avec^u^^.es  
 pairies de cailloux mules près dejfcivet & Gaver. 
 D Allcmond au Bomg-d’oifans om vient paflèr la rivière de Roman-  
 •  clie  ÏIil  un  pqrît debdLs  cpnftFuît  fur  ladite  rivière ,  au-defïous  du  
 c6]iHuentid»rellés3i@ni^ ^ me^^mi-heii^-;Æ^ ^ ^ g'a au.bour-gsert 
 une heure3 làiffant. les hameaux-de''Farfayer ,'Boirou, la-9|©fê à  droifô  
 ’ contre le rocheLJ'& pafTant la riviy:^dbLignard/ui un pont de bois ,  
 l e -au hameau  dê'Mdrïiès^;&^^ ^ÇÆhrts^u^oh^^fe^dj^^^es  
 rfcmlfâ^ drdir^rfô.de11 
 partie de dur ; il 7 a  au fommet de la montagne ^àeCÇhalanche, une  
 ''^ rn ^ ^^ enc^cploitëe‘  & au-delïbus une hune^âé fer  fpathiqüe': il  
 'y-a.crois .carrières  d’ardoiles'ëxp'liytées'aux 'environs d’Allemond 3  & 
 ûimirsÉmpeÿ#d cuivre gq qe plomb ?difpérle^^Sà^&: -là. :3 l ^ p u fi;^   
 mine  d'e  plonib  au-dèflTüs,  d'e V'aujany ;  lè\rp‘éher  dans  cètte,'vallé'e  
 ^  grârfit itzr^3:a. 
 hauteur ; adpK^^'^cimm^u^es^>axûongea.z,   vis-à- vis Allemond- '&  
 f ir:td/wv^gMftRe delà  rivière d’Ôllejphy a’une canièie de tuf &'une  
 d’aLdoifes  auprès  du village^ de  la'Yo'ute,'le  rocher èfl  fehifte  ordinaire  
 , & depuis la Romanche  droite il efl.fehifte jufqu’àBmron-  
 &  acdoife auprès  du hameau de la Pote , 1k  depuis le hameau  de ‘la  
 Voure  jufqu’au  rajlTeau de la Garde  ,  le  roçhér  efl:  d’uh  fdhiîfce tal-  
 7qüeux; à la montagne d’Armeutières,, vis-à'-vis le-Bourg-d’oifans, eft  
 unejm^^de, çoup^qpÿ>U' cuiy r&iyeM £j,v- i 
 La  plaine'du* Bpurg-d'oilâns  étoic  autrefois  le  grand lac de  Saint'  
 Laurent,  qui  faillit  à  emportCT^^fmblfe^lorfque les,eaux perdirent  
 •leur cquiïiîîEei/il'y  a à prefènr «beaucoup  de terrein incuîrce & qui ne 
 fert, que.pouiÿle ^pâturage des beftiau-x au près  3 c  la^pnaahch'e  &‘4 'es  
 marais au-deflus du^pm-g^' 
 "  1 Du B©urg-dsaifans à-Vêiapè, trois heuics dfe chemiri-; on prfffè  ân^ir-  
 rent auhameau'deSainr-Clau'de à droite', à celui delà Fare^.gauclie^&  
 celui  du Verc;  on païïe  deux  fois  l’écoulement  des grandes fontaines  
 auprès  de  la Croix-du-Plan,  à gauche à une  heure du Bourg,,  &  011  
 maiche flu jVgEawei.  de la nvièie  de Veran, en la  lemoncanrfuL  fà  
 ri^e gauche j  en pallànt ^lÈrfîlF^jld’e Yil'làrd-Aimont, auprès d'e  la  
 grange de la-PifS, &lenfuite  auprès  du hameau  du GolTon  qui  efl:  à  
 droite, à-une heiue de diflance de  la Cioix-du-Plan, &■ fflup'i^ duquel!  
 ■.©îi.;  bois  ^ièér- 
 ^ ^ u^ j ^ ^ ^ ^ ^ ^jiyièfétâ’e^ ^ ^ ^ ^ ^mlpont-de piefr^M îM n g f^ .’  
 la  hauteur le  hameau d’Ançhère& un, peu. plus  loin  celui de l’Ar-  
 gennèie^fur  la  i<ive gauche  du  Veian,  apiès le  pailàgc  çlu  pont  on 
 :dîneurea'‘qiri- paftànt deux  petites Æùvlnesj  l® .r0^heî depuis le P è ^ g r-. 
 il  élaSEÉmfefe,-hMfe  hOz ,ÿis^àrvis- .l’Aa;- 
 gentièfe: il  -du 
 ardoifes ; il.y a pluneurs'mines^de charbon aux environs de Venoz, le  
 >fî|qn^péuEavoir unspi^d d’épaifleur, il ne>s’enfonce ,pas..du-delà  de  nj  
 pieds, il eftm^^le fehifte  granireux-  
 -, «Le 
 ■f^^éSc ^ |^ dm|e.s^^fOTmefd^^ ^ i^K 
 La  -. âl  y ;eh a 
 d’^ m ^ ^ ^ yhrts  S^*hiannsS^^ ^ ^ ^ ^ ^ b lancS^n^K ^ a p ^ ^ |r '  
 -blahc^ge,dh?feums  couleurs}  il y a auffi dmquartz 5  des  fehiftes dins 
 V eran fu ru ^ ^ i p d ^ ^ f f ^ ^ w ^m ^ ^ ^ f u rT a   * 
 TO^^^TOm&^B^cnarra.  hameau de-SàinKGlniftp.Plie^en ui|; 
 .-, ompy£fe^^^^tët^wrUeuic 
 en plaine  pendant  trois ^ UMfôMl^ i r ^ &  l^mie^pCTrenerEe^o^on  
 ; monte  pendant -Sine ‘heure ,  on  defeend  enfuice jufqu%u  ruutleau  d 11  
 î4 oulin qu’on pafTeifur le pont  d’e pierre du Diîible 3 laiflànt le moulin  
 à' gauché:^dl^mimn^t^rapidemeht auprès .de*RegliFe dfejSâiht-jGhrif-  
 tophe en mae.-dèmi^hêure :  le chemin depuis'Bourg’derû jufqu'au pont  
 ^d^oS-'lÿeft%(ippâfsSlhf|l^ l^ ^ mfôlâ^ivièrê ^  u tur- roohe^^ fln's>a'es  
 Jj^ciprqës^fFreux '^j^ ^ ^ i ^ j l i èrSvrOT^w^Mg^^iMtieîM^/peiiie'  
 peut-on y faire pafTei ’des'mulfcts cnJes.mqiiant parla bude, fans ciain-  
 idred^eur feue  c^ftèi une jaml5e»-ou les fane piécipiter 3 le   rocher eft  
 de granit mêlé de rchifte^mnTOf e ^ g p ^ tf ^ ^ -aupre de la rivière ,'èle  
 roule des‘granits,  quartz, fehifte, &c. elle paioît êlte 'bouchée Tous lé  
 • -pohtipa^dèsquârtiërs de^^i^K\qùi ^fohtstoinb^^Ee /tüifIèâû;û^lMn$  
 cliatra foi me une'belle cafcade & ,v<ient mêler fes eaux avec celleSMe la  
 du th f ^ ^ ^ ^ ^ l^?queiqÛK'^qnàrtiers^‘’ÎS  
 , rocher qui- ento'uçe  ce  vaîllon.eft7tbrit graniteux, nrêlé^çn^'quelquès'*par-  
 ties  d’un fehifte  dur.  En hiver il y tombe beaucoup de  neige, & fou-  
 vent ils font obligés de'ré^ér.aahslcùrscahut^ pour  w^oiKfortiiî  
 on  y feulé des  brouflailles^dg ,<pùémuÿ^^.di/q^pdîs>.':< dtPfufdiMpbhr  
 ^mfli^au'JP^it^dujQjàpfe conftruit.furle ruilfeati d^^mim^^àu-dârous  
 de Saint-Chriftophe^ le'rocher eft graniteux 3 & ’à la MÔnîée ©n temps  
 de pluie, à l’endioit appelle les'Giandes-fontaines,  il  s’en décache des  
 ^UMtiers qui ro u la n t^ d aM ^ ^ ^ è rg ^ ^ ^ ^ ^ ^ e 1 chemin, icé.qini':;^  
 'rend crèsfdangpreux dans ce fems-là : le pont de,pierre çeîÿftraic fur le,  
 ■ruifteati du î&oülin' è|l en tuf affez élpy4Kç®i^'41ft'cau eft! encaifte^tre  
 des rochers qui pacoiffent fe toucher', ’& laiïïen.t à peiné entrèvo^|[’eau;  
 on l’appelle  Pont-du-Diable,  pas oplilidire 
 depuis quel temps  il a  éte  conftruit;  les rochets  entourant ce  vallon  
 ‘font graniteux"^ d'upfchifte' ^ r . f  11  
 'Cette petite vallée de Saint-Chriftophc bft envirpnnée des,glaciers de 
 I ^ B c 
 | l S | r   r \ * r y n m   / • / » ? ! 
 h y a dfejjtrcs^Saint-Chriftophe &c de  la Beratde,  feules montagnes 
 ce qui  fait tout'l'eiu îevenu.,  ' 
 Vis-à-vis l’églifelcs glacieis au-delTus  de l’Adlp-du-Fin 3 donnent  de  
 beau qui fe: ghffe paiyles rochers & q u p i f f e s  ou eÉpèces'  
 de  cafcades agi tables à vonpoiu  une  fois fèuilement. De l’égl  
 )  (S^ded^^Ede Wlaeuc^ l S )^ ^ ^ ^ 
 ^UMtagne^, au Yillard-d'Arênfe ,-• a'feet^gKmuei.pciîre, ■ en j^ ^w h éu ^ ^   
 ^w P ^ ^ ^ ^^^ ^s;^klGarde,é^ im ^ .^^re?Ct [ en  
 un pont de bois auprès du. Boufgrd^^^^^^^etgpi^ l^B Ill^ ^ g jn a   
 |léhe auffi{i^ ^ gp|^dê«bfflMauM^ ^ ^ïaquelle^o^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ J , à J   
 ■ ^U t^ d ^ ^ '^ ^ n l? (S ^ n y fm ^Mg^fflrapaiÿla ^ell^^ l ^ eM piai^a  
 ^afgi| ^ i nomm' 'dë'Semliè •QuifS^^noite 
 ^Garde,;ÿ.en',!^ontanttà|dag^^^^l^OTiner eft  fchifteùx :devruiffean>HeJ  
 SerenKformelùnè jolie cafcade & donne du tuf. 
 De la Garde on va à Huez  en  une heure 8c enjonohtanti pafTant au  
 lhatneau du^ b am^^^ ^^^rSl^VaSB£ès de. Ta^ie^^fehféSmHjiez à  
 gauche, un petit ruiffeau'fur un pecit^nçe^uaüHrè ^ ^ uez'^l^ocnea   
 au‘de(ïus du Ribaut où le  
 rocher  eft calcaire,  8c il y  a  une  efpèce  de  monta^^jQ^ ^ ^ i l f ^ B|  
 unelcafrièrë dei pierr ^ llaj^ f ur .iagenchant d’Hiiez'•to^^aeftu^deual  
 i ^ ^ H ^ ^ p l ^ eî^^p^alIiercs^^mnhées^d ^ pl^ ^ ^ ^ é tQ it'd 'e i^   
 cryftal eft du  quartz, mais  
 ^^roMueièft en ■ rocher .fchifte^ d u ^ on^ l^ ^ e ^ ^ poi^ u p r ^tjré^del  
 ^sYill^ ^Recula parje^pas-dèMaf Gmueffion^nnp^.bxû l^^^desyfi éri^  
 Ntt^ - |^ ^ v^pn^»fech^Màù(nQ leil^ f^ ^ ^ ^ ^ è ^M ^M lro n fl^M n a   
 .,ht uéps /Sisïi^is H u e aS ^Mflall^^ft-. beai^ilref^ ^ ^roluWechemh’^ j   
 yal'lo^ a e 
 '?/-fcp5vHuéz,©n va aux gr-anges d’Huez -en unej  
 |B^mnmrÆ.eà~ 
 jufqu’à un endioit où il y a des mazutes, qu?oi 
 ^ ^ Kmnesi.dçtrfe^ .^,* i^ ^ ^ ^ îp B ^ ^ ^ e 1,qîMques.p^mfil^^ qùi  
 annoncent du plomb & qui  font peu de chofe;.il y  a un  trou qui  s’eft  
 es, ypififaes., *où  un.;prfÿj(àn> n®u*dîrs  
 avoir vu ’les galeries faites poui les mineuis, les  cailloux  qu*pn y'voit  
 '  qù’pn.a^ford^qeMà;terr&V^r ^ efquartz.,td'mbamW^qùêlQu^.-  
 granits 8c fehifte dur ;  un peu au-delfus eft une chapelle dédiée à Saint-  
 Nicolas , où le curé d’Huez vient dir^ ^ w e^pT^^ fl^feaujdfefl^  
 de là  chapelle eft une  anciennç  tout  défunte dont les murs ; ont cinq  
 pied® d’épaiffeut avec mi folfé taillé  dans  le roc, cette  toui me paroîç  
 avoir été conftruite-quipour y mettre une gar,dc pour veiller à k;fûret&  
 des mineurs'crainte qu’ils tue fu^nt.enlevés par les ennemis, oupoui^  
 fervu d’entiepôc à ce qu’on tuoir de la ipin^^ro„c^erM(^è|t§pàfrie  
 ^^^ ^m^mn^pahiteuxÿ mêlé'dè'qüelquesSp^rtitofdp^u^S^^didM!  
 ‘^ ^ l ^ ^ ^ ^ ^ l ^ Æ t t ^ ^ ^ ^ a n ^ M a ^ ^ hiî^ie^oisUii^^effctu-e  
 ?M^ ^ reffiî ^ M'^m^mpneimh^venantfdtQErsg)^^uh%biip^ër>àn^  
 montagne. 
 H^^^ ^na^^^ ^^mngnTphtefafla ^ ^ ^  Herbi^ où ilyaunecryftal-  
 ~ lierey abandonnéeAerfei^^ ^ ^m M^ 
 iÆ ^K-jd.’he ure^par.;dès tprdriK^àmn^raR^en^pall^ ^ ^ ^ gn^ ^   
 CharbonnièLes  environné  de  fehifte tendre,  &: en  qudqjiea. endroits  
 de dur, il y a!fur fa- nve droite, à la fommicé, une mine de chaibon de  
 •  pierre ;>'bn monte  les autres^trois, quarts-d’heure à  pied  à  tiaveis des  
 rocheis & un penchant crès-roidc  pour arriver à • la peüte^erpia ; ^   
 ciyftal en, eft beau,  le  eft fehifte tendic  &  dur  en^quelques 
 -  E>e-la petite Herpia on monte  à la grande Herpia en deux heures par  
 .  ,m^hegun\ tr’ès-écmit , ^ ^ ^ t ^ pas1 pofljble^àllèr  â dièval,  #  la  
 ,  -tp^teeî'eft-très-rgpjde/ ^ m |^ . ’g'^ÿiers\^ç^ ^ ^ ^ rom& ;des roch'efS)  
 fupérieurs, & pour arriver à la grande  cryftal'l'ièrc,  il faut monter par  
 '■•  ; les  rochcis  prefquè d'roics,  en fc  tenant à  quelques  petits  boucs  qui  
 ^avancenpK^'i^^^^^ftrolMftp^ci^itey^üls.yepdiènt^^’ehvdétsîch^^  
 on y tLavaiffi'l^lwer, &: elle eft, dit-on, la  mère'de coûtes  les autres  
 ^^^ftallières.: il  quartz  8c  le  cryftal 
 .^eftxdi'Vifc eh poclacs qn‘|pm^WcnV'^es-étroiccs &'qùi s’élargiffcnt à fu^,  
 &r  mefure qu’on  avance;  les  mères desccivfl^Ùsfô^^ttachées  au  
 ,  quaétzqé chaqueçôte^am^^^^^lesyîgûillçsvfôn^^®hëesM||-ühes  
 cpîatre lçsvaucres.;, 8c cet  d^^imHæ^ëréu^^ù11 
 ''ly^quelqubfois dés aiguilles de cryflm^aefacheès 51 ore^^^phér/là mine  
 dans  le quartz ppur^dccaGhcç l^w n e r, par  quartiçm^ /& enfui te  on  
 iépare âfec':dés marteaux les cryftaux d e 'c e |q ^ ||^ ^ n cK e f iéft d’f â 
 1 1 ^ ^ ■ 1   I 
 &^Mfte5t e n d & ^m ^ é r o î^ ^ ^ ^ ^ 6toenti4Le,vall'qn ^de^erenê^^^d  
 a'M^meimdnta^^de \£ grâ'nde Hejrpia'& daps les glaciers  
 afe'fchifte.  de 
 gqùaffe^de  ,f 
 ^ ID ^Mnêcife'Merpih'oi^^me^ÿpaB des prairfësi^M^Mn.t' le iÇujfTeau  
 | ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ n T^iethéuxeîf^w ^ ^ ^ ^ B ^ (QxrleAn.affeXur un  ,  
 ^^^a^bpl^.igupr^s^duqh^h'e ^ ^ ^ aaDe^a^pfrr^ ^ ^ ^ ^ ^ Q e t,  on  
 hamearndu Guà’.quine font”qùpSe'ssgran-  
 .igé^haDitees»emctg ^ ^K ^ ^ ^ y ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ m ^ ù f i ^;^q” llaiïïe à 
 |^ m ^ |^ ^ ^ ia ^ ^K M fi^p o ^ ^ ^ ^d';rapidemerit lulqU’à^Autis,  enfv 
 R ^ ^ l l ^ d h ^ intSpirâuOE'^Te^ifFe^vd^^ëréne.'continueûe'roulerlwy'  
 fgcip.es jnacièr^^^ ^Myie^.t^jm^^pa^ës»prairiesTl^qu|,a^ ^ .m |MB  
 Cluy , le rocher  fur la gauche eft  fehifte^dur ;  en defeendant le  col de 
 y*,a urie y 
 pecite^Kaute'url^flif aù-d'elToùs 
 dur.  Auris eft ' un t^m ^ ltp ^ insMoc^il^ y  a des  particuliers  riches ;  à  
 *  peu  de diftance d’Auris il y a .tmMtreçiçpgitô^ 
 B  al me de  Mitaudcne ,  fîtuée à la  fommité d’un rocher efearpe au-def-  
 fus de  la Romanche,  il eft dangereux de fe précipiter  en  y allant, le 
 a tra n ^ 
 B>iÿhan''dSîrbc^ra 
 :  le  cryftal 
 ^ r o j^ ^ ^ p n |m o tu ^ )g £ va  de  pair  avec  c^^eÿMaro'nes;,. lMrôcner lényirpimSu 
 BplSnc,Kt^e™emip^m:^^,'^eft^dWquart» nôm mange  dans;toûislçes;.;hameàûx-, dÜi-paim‘ 
 i-prere®^5ir^été3pviUe \ année. 
 ^ f f i^ ^ ^ v e f tig e ^ d ’un^^Bû©u®Èeydet|qjM 1 deux  heures,  en  ftnyâr 
 ^y^^pierresr^bravep^lfl^~» v'iun pfetitXenp&l^■ un  penchant tri^pMe^/^paflànù1 appïès  < 
 ^Î l^^ g^v irpm f6ixmt&/ '|-' du Puy un ruifleau. qui a  fa  fource :au pré Pourchan, & qui ;.  fon confluant  
 dans  la Romanche un peu au-deflus  de  l’églife  du Freynet : on . 
 “ tourne la montagne , & dans le tournant il  y  a  à gauche un  oratoire 
 r gaucn^dm|ruiireau^de^u^t^g^m^I^^:oimt?q^^g^Sÿp^ie ;  on  
 . .qohdnue ^dqlrpçfônter * ^ imjftmu^de^am ^m rau^ ^Eim&Gl^arim-p  
 y ^ ^ ^ ^ q an^[^^^^^uy;djj|Bas-Clavant  bù^eft.'.ngee^Pegl^  à  uii-  
 ,  demi-quart-d’heure avant  d’arriver au haut ;  le rocher de la montagno *ï  
 fur le penchant de laquelle eft ce  petit fentier, eft  de  fehifte dur dans  
 pf^^ u ^fe|tOndrètaân^f&b l ^ |m ^ mapged ^ ^ ^ ^ ^ ^ p^^gnhefoj^ 
 '‘mgnëm^^fînfqq’à'Jat'ftonfièr&ifvya^^^tei^^^rreir^^^p^^neRel», 
 beaucoup de montagnes ën^pramëst^Qnm^é'tirënc un’ r^ ^m |c0mme|||| 
 en hiver 
 Dourgdgnëriqùélq^@cro^ |M S | 
 De Clavant  on va à Mizoin  en une demi-heure y en 
 gau ch e 
 'jufqu’à)'.Mizoin ;  il'y. a  aupcès  ^droite .©^ ^ l it^îi* 
 part & d’autre. 
 c^ÆBMM^’oiyqmvÿ à- l’aùber^amî^pWnl ^ æmpEeim^^^tpie'j!y 1 
 ^jiw ^ i t eàii uldu ù un» petit  ’ 
 m auprès de ladite auberge a l ^ ^ che^f^G h jft^dai^^ e n dmn^elé fim^j  
 ^^'dcol^^e^^Rdmanchh^VilC^ ^ ^ ^'eOx^d&haulfergfi^ ^ ^ ^ jàaj!  
 gauche .plufîëurs\carri^es.<^t^diïês^éxdoitëésv  1V  
 'fP^^^erg^ttleSïDauphins îo ^ ^ à jlà ;' G r a v e ^ e ^ ^ ^ p ^ u ^ ^ rô i^ 
 l^ jg ^ ^ l ^ reyd^fi^ ^ ^ ^ ^ d ro itë ^ ^ ^ ^ ^ 6w d ^ r^ flë a .u :...'fflïn‘anqf 
 - pariap’S p pW d ë îB h o p f t^ ^ li^ ^m p ^ u c ^ ïS e l^ ^ ^ ^ ^ ^ ^m - 
 '{lbhgZMfc^^^Mdn.' la'' fepafte^'h^ourj ^ p ^ ^mr^mnuajjive;; gauche,  
 fh:oJ^^eRe®tf|I|«rfembnte) pendant^trôisiq^ÏK^^eu^ji^gn’afun 
 :,d k ^ ^M i^ ;^ # ^ ^^paTdroice^dTunay^on^ui|àv ^W '^^^%aupï;es 
 dulp'oryr-^Ptâlànt dans  difbn cè doeiBon wong^, ^ 
 '"^^^^mMux;ft>rmés.pàr|l^glaciers  H 
 ô&^âmWènt béiucp|ùp;de^rayiers^^^^^^nd^mauvais à jJafTer: 
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