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SI111 affèél°ient: <3e vouloir paflèr jpou r .ffl&qutj ^ëG&yhlaftntj,-yi£li
nombie des Selétaires; & les. Princes clu Sang fe jettèrent bientôt dans
en Laine des Guifes. Le foible Henri II abandonnoit fon coeur à la Ducheffe de Valentinois ;
i^1 ou y tuv G Jdihat «iiy dtyte^ F igano^i a i t
:ni« Ifertif ms^qii’^iG.iibtirinesjcle. M^dicisS:slc^m enfejd“Italt&|«Le.. RpifcaiE
blefTé dans un tournois par le Comte de Mont;gommery en iyy<p, & mourut onze jours
KM^^kldôITurdjjptl. Lu? lÿauplii£jk^ifcx.#J^K>4’)4v.--*pJ'it Je noni « dei IjP g rè& l H. Les
& ^ i^ d o nV ^ d ^ (^ 6 R (Ia fé ^ ^ i e ag ,M _ ^n e rA tfJo u s^m ^q ^H
Les rioüblcsyprep^&JpjÙQ^SÎlÇrfi.cutioîi^y^S^^dL^ttCMpïl'ricidcps,*étl^j^^£
fouy!d?lîuW, le mdlacie dciArallji<& 1 ‘AiniufltifîrM'An'boiic., lu q f lcs'prEnto^. 'eniKaU^s
tIi ~^f£ y Sftl a i!Êandi„feJgn relcsM-fo^CfcSnt moute liunm es. ttofcfëS§frulc a ^ d j^ ^ o u k a j
Valence emparèrent d u i j6 o du Couvent des Cordeliers, pour en faire leur Prêche.
j i ''i ( , i*T?rr* *' \ï*î^fIH< ; Vn ui
Dauphiné,
tTéclaré, Il Etrvrenk des Commillàires du Parlement pour faire le procès à ceux qui s éfoïSûÉ.
affemblés. Il y îfalâR&rfV alence., à ftahU? 8t.* ' d\EHraun<ir£ Ch u l ^
Dupuy Spumeur de Alon-brun, ' allié du,£* ardinal^düf.^l'CÙmonVp^r , fjgHLiûÆ^ Juf&ne
Aile nui i .ayant étî^iffi<Sj î 5lhnil4.Inkiaat. dèi<kj_g;ile, & airéliskafacé^^ujt^Etjd>.illar^^ffl^»
le forcer par les armes, mais il foc toujours battu. Cependant Montbrun réduit à,quelques
Compagnons dé fon infortune, fût obligé de fuir-avec ■ aine. éponfe adorée. Le .tableau,
pathétique de leurs malheurs, lèroit propre à tntéreftr toutes les âmes fenfibles.
du Roi-Dauphin [jJ.niit-tfui'îL- trtme fcjn ire ré ^ ^ pW s jI^ ïlb u s ïU j^ c n c ^ j
. I l ] Plufïeurs favans Dauphinois fleurirent fous l e Régné
d e Henri I I. ïV Ânépine G o v é a n premier ■jTpféiTeur..'âe
lH Jn iv e rfitéd e Grenoble , feul .en état de-difputer à Cujas
:Ia Juriipruâeno.e,, J ’S eû t été auffi laborieux
p o u r écrire.' 2°. <7//& ^ !P ^ ^ .^A v o cM fK é J f é I^ ^ '’« f e n -
f u ite ^ 6 ^ |f f& p ^ au teur' de ^ a^ ifè cîfio n ; ap p elé e de flQi«
nom IctFqfcaline , alla fin des questions de &uz-P.t^e;.Pafëal
étoifeauffîlbon Po e te latin. 30. Jean & 'Botéori Antonin j
fememc 'M àthëmâticién^^°J' A n iô ij^w W o n îe ^ l ’avant P ro -
feffeur -en D ro it a $cc.
[2] On n e .faip^Mrfqûelle' îaMité cette terrible 'famille
"des {.<tazj^^l§ip fi nombreufe & fi puiflànte po u r le mal-
. lïèür des François , iïnêlée d'ans l’hiftoire de '
toutes les Provinces J fS g u r y ^ l^ ffii^ ^ p |p n B 'e a u dés
difeordes civiles pendant près d’un demi-fiècle. Ces discordes
-ne furent po u r ainfî dire que des jeux d’enfans
dans les autres Bfcf^MçésJ C?eft-; dans ieJJàuphirieôvL le
fanatifine/avoit filong;lem|;^ ^ w é ife^lu^eûrs'fi^îcidé^,'
que' K ; ^ è r r c 'c iŸ ü É ^ relâche ^é^uflé^bàrbane
& une’ cruauté froide & réfléchie do'nt il n’y a p o in t
d’exemple chez l e s autres Nations. L ’HiJï'oire manuferite t
du JBauphiné dont Jcéf^hrïgé Q ^ e x trû t ,^e_n ^ntiëtlt tous
<les détails curieux , urnes fans : douté pout l’infiruftion
met pas- de s’y arrêter ; il fuffira d’en *ap|>èïler, les prin-.
•d^ajjx traiïs,; qiui. lerbût; jlugèr: ': ■"
[3] Depuis la mor.t de , J ï arrivée 1?}' ƒ Dé-i
"cembre 1 ^ 0 , il n y eut p o in t de Da«p/ijnj ju fq ù a la
JÉ?!/., Marie:; % p '5f|î 'fèrnme’ d e ,F r a n -
É |M | | ÿ des -Guifes .,^fut; ren y o ^ e^ en vE co fie t.
■ d o l e n o i t . e tt^ P rin e ^T é ^ incompâ-
rable po u r l’efprit & la beauté 9 fu t accompagnée à fon
d épart de plufïeurs S e ig n eu rs, p a rj^ ljc ju e ïs é toit le jeune
. <$£ C/zare/Zart/ Gentilhomme Dauphinois d o n t la ’fin
tragique mérite d’être connue.
Piraud' Boc/o^el ~du Chatellard , ,j,dpnt la mè're.]"Jeanhë
de ‘BavfFd^<’'d to it? ^ lle ' j
avoit la taille •■& les tia its de fon a>ieud'. C’é to it, fuivant
1 élevé*aux .lettres
& aux armes. II >avoit' quitté le Dauphiné ?d ïs
avbit vu* les premières étincelles 'de la guerrè 'civile, afin
dé ,ne pas tremper fes mains' innècëriûés ‘dans le fang humain.
I l avoit obtenu la peimillion 'd’être de ‘la fuite de
Marie, ^ u if^ aS ù fo it de fes v e r s l ' répondis même;
à quelques-uns, ChateWard qui étoit éperdument amoureux
dé cette belle R eine , c ru t^ ù’U'pôuyoit'tout o f t^
D \E' ■£ A F R A N C E . n .
t î e | ^ e m e kÆ
'.% f, entre le Duc. de Guife, le Mar. cl ilfflB A o ié , & le Coneftable de Montmorency;
tandis q«e,k Rei le mère craignant cette union pour elle-même-, ÆTOrifoitifcreté^eht
les Religionnaires. Telle fut la paufe des malheurs de la France, qui tourna contre elle-
même f e rm e s - viaorieufe, & -qui vit déchirer fes entrailles par fes-. ju ro n s enfans,
L e s e x é c u t i o n s f u r e n t o r d o n n é e s p a r l e D u c d e G u i f e en D a u p h i n é , t a n t c o n t r e l e s
MX armes. Vienne fut pris
l’Edit de Janvier qui permettoit la liberté de confcience, fufpendit quelques momens \x
envoya des ordres au Baron des Adrets Colonel des Légionnaires du Dauphiné, de levet
des troupes, & de fe mettre
q i : i p û n iln a u x L ï v t î ^ s j t
E L | [ , ' ■ ^ ’r - ' i f r ’ ■"“ 'x*1 < l i i
& aux Magiftrats de toutes les Ville , "f.*8 ^ ^ ^ ‘
mjonaions menaçantes de ne fouf&ir d’autre exercice de Religion
Reformée. Tout ce qu’il y avoit de jeuneffe déterminée, inquiète & libertine, accouru r.
& ;Iê çaeha-fous. fori Ht, I l fut découvert & chalTé-avec
! f F ’r " 13rtes menaces. Ma s étant retombé une fécondé
fois dans cette fau te , Marie le livra à Ju lHç e , q u i’lç
condamna à .perdxe la tête. I l fit un long difcoiars fur
lcchaCiut. « C e ne font p o in t, d it- il, des aftions hon-
3» teufes qui font caufe de ma mort. A v o ir aimé ce q ïjj
^ je ne deÿois qu’ade)rer, vc>ilà n on feul crime. On fë
» perfiiaderoit envnin q .s, le>: flots de m on fang été:i"dr',i I
t 'i i - j o “ ’ - >S r ^ ^ 7t r ‘- 11 't-3
» tomb e au î,& quoiqtfi refte . e i u i , n i noble paD i,
s> me furvivra. To u te s mes penfées me le promettent,
» ,toüs les mouvemens .de mon coeur m ’en affurent. ( j I
». ;mon ame ! ô penfées ! qui êtes il é fi fôuvenit révi „
» le pins fecret.de fiiiïTanàuaire ! O çoe ttt' qui depuis .
» fi long-tems n’es animé que du feu que fes yeux (mes
» foleils) y ont p o r té , vivez toujours pour elle, puifque
D L é ne vent, plus que vous aviez po u r moi 1
Se tournant alors du côte" o ü il c h * qtfe'toit la Reine -
ilt ïécita l’Hym/ie de Ronfard y l r & Jfb re , '& : l p § d ’une
G o t / ^ B ü 2 v g j ) f £ A r r i j Ê ^ U c r é Æ f o é ,
voix perçante & lamentable : Adieu la p lus belle & [a p f a
j- ^ h . 7 ÎZ
y r - in 1 B - 1
B r e l lr f i n i V S 1 ‘ ’'ù s 7'-À'.. vigilant & infatigable ; i .< *
7; J l y ■ lüel1u’occaC°" fiu'il :.,1.V.
des richeffes, pendant que le Dauphiné & les Pays voi-
i f -
& fortit d u' commandera a ilïï pauvre qu’il y é to it
e n tre ; mai s il é to it ciruel & fanguin i re j on eût dît qu’il
n’aimnit la viéioire que po u r ce qu’elle a d’horrible 8ç
■ - W -d ire ..p o u r.rép ,n d r le fang humain,
& n?n pour la gloire de vaincre. I l forçoit fes fils à fe .
k 'S n e r n s ,l| fai e fes'p rifo n n ie rs, afin î ai;_ .
coutumer à n’en avoir point horreur. C’eft ce qui te rn it
- | R l f autre ÿ t , pu p lu tô t qui le ren d it un
motiftre aux y eux des deux p'Iielîl;.